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Gollum

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Tout ce qui a été posté par Gollum

  1. Quel match de dingos Au terme d'une telle créature footballistique, on aurait presque des scrupules à parler comptabilité. Mais cette victoire face à une équipe qui devrait se situer un peu au-dessus de "notre championnat" (quoique...) est évidemment inestimable. Elle dit ce que l'on sait mais qu'il fait toujours du bien de vérifier : quand l'adversaire n'est pas trop méchant sur le plan défensif, cette équipe toulousaine joue bien au foot. Mieux que bien, parfois : Spierings et VdB dans de telles dispositions techniques (et pas que techniques, d'ailleurs), c'est total régal. Je ne sais d'ailleurs pas ce que j'ai préféré : le deuxième but, avec cette connexion VdB-Aboukhlal (malgré la faute évidente de ce dernier) ou la talonnade de VdB pour la frappe en lucarne de Chaibi. Quel délice... Quant à l'abattage, aux transversales, aux sorties de Spierings, en dépit de quelques négligences, c'est rutilant, c'est scintillant, c'est magnifique. Quant au match lui-même, j'en ai rarement vus d'aussi fous, parce que d'aussi imprévisibles, pour ne pas dire chaotiques. Toulouse peut gagner ce match 8-1. Et même en ne menant "que" 4-1, Toulouse peut aussi le perdre dans la dernière demi-heure. Les deux équipes du jour sont des clones : ça sait jouer au ballon, ça défend pour le moins laborieusement, ça vendange tant et plus. Défensivement, cette équipe héraultaise est improbable. Ça la regarde et je la remercie de ses largesses mais Dall'Oglio sait-il qu'entre un pressing de dragsters dans le premier quart d'heure et la passivité montrée sur le reste de la rencontre, il existe comme une option médiane ? Les Montpelliérains se sont-ils vus arrivés dès leur ouverture du score, comme l'a dit leur défenseur à la MT ? Mais comment peut-on se croire arrivés à 0-1 ? Je serais supporter montpelliérain, je l'aurais quand même sacrément mauvaise. Bien sûr, l'arbitrage joue un rôle important, dans cette rencontre qui est folle de partout : à l'évidence, l'arbitre était complètement à côté de ses pompes et on en a globalement profité. Mais quand tu n'as pas de quoi presser plus d'un quart d'heure et que tes défenseurs sont aussi fragiles que ceux de Montpellier, tu ne gères pas un match de cette manière, sauf à prendre ton adversaire de très haut. En sus de gagner trois points, peut-être les Toulousains auront-ils donné une leçon d'humilité à leur adversaire. Car laisser jouer Spierings et VdB de cette façon, même le PSG le sentirait passer. Alors côté toulousain, la grande différence avec d'habitude, c'est évidemment le fait de la mettre au fond. Et effectivement, durant la première période, le réalisme toulousain est sinon maximal, du moins bien supérieur à l'accoutumée (peut-être parce que quand les occases sont jouées par d'autres que Dallinga, ça rentre, pardon pour ce trait de méchanceté). Pour autant, j'entends les Montpelliérains expliquer que les Toulousains ne les ont pas "bougés". Mais on a une occase énorme dès le début de match (Dallinga ne laisse pas passer le ballon pour Brecht), d'autres en fin de première MT (la frappe d'ailleurs mal jouée d'Aboukhlal) et pas mal d'occases jusqu'à l'expulsion de Desler. Alors je sais pas si Toulouse a bougé Montpellier mais si on double notre compteur buts, y'a pas vraiment plainte. Or, cette équipe toulousaine est tellement fragile sur le plan défensif que ce gaspillage m'a contrarié. Et la dernière demi-heure a montré pourquoi. Bien sûr, dans la rubrique "l'arbitre était en forme", l'expulsion de Desler apparaîtra bien sévère. Pour autant, quel besoin de risquer un second jaune quand tu sais que l'arbitre est à côté de son match et que tu mènes 4-1 ? Pourquoi prendre le risque de tout gâcher ? Heureusement, ce sont les attaquants montpelliérains qui ont gâché. Car au vu de la supériorité toulousaine durant 45 mn (j'excepte le premier quart d'heure), moins que trois points aurait été insupportable. Merci aux vendanges héraultaises de fin de rencontre, qui équilibrent bien les nôtres, au final. La victoire toulousaine est méritée car notre match est quand même plus homogène, plus sérieux que celui de Montpellier. Au rayon individualités, passons sur le match rayonnant de nos deux Néerlandais du milieu, il suffit de regarder. Brecht a aussi fait montre d'un peps supérieur à ses dernières sorties. On peut dire un grand merci à Dupé, qui m'a paru plutôt plus inspiré que son vis-à-vis. J'ai adoré l'abattage de Sylla, dont je ne comprends décidément pas que les réticences qu'il inspire l'emportent sur le reste, dans le jugement de certains. Je n'ai finalement de réserves que sur Dallinga et sur le côté droit de notre défense. Mais le jour n'est pas aux réserves. Car en sus de marquer les points qu'il lui faut, cette équipe toulousaine sait séduire son monde. Quand cette équipe toulousaine propose ce football là, on a envie de devenir groupies des pianistes : on les aime, on les adore, c'est fou comme on les aime, c'est beau comme on les aime .
  2. Journée de duels fratricides entre équipes (présumées) de chaque championnat (le haut et le bas)...
  3. Le swag est lumière et de la même manière que le swaggy se teint, la lumière s'éteint. Donc oui .
  4. Je ne préjuge pas de l'endroit où tu t'es fait pincer mais a priori, c'est quand même moins traumatisant qu'un attouchement. N'exagérons rien . Finalement, moi non plus, je n'aime pas les blagues pédophiles .
  5. Le Stade a un matos de dingue, c'est évident. Et 27 points d'écart mis au Racing, on va pas faire la fine bouche. Allez, si, un peu . La touche est un problème récurrent. Et surtout, il y a eu des moments pénibles dans ce match (la première moitié de la seconde période est ), à cause de scories techniques qui rappellent au Stade... sa longue liste de blessés, derrière. Mais bon, si on peut battre le Racing avec une paire de centres Guitoune-Delibes, ça devrait le faire pendant les doublons .
  6. C'est sévère même si Spierings est un MD à temps partiel et ça se voit (hélas). Reste que le principal problème de Spierings, c'est qu'il est à peu près seul à assurer le travail de récupération au milieu et effectivement, ça peut expliquer qu'il ait du mal à "s'adapter au niveau de la L1".
  7. Je me suis fait le replay. Parfois, dans la vie, faut savoir s'infliger des épreuves. Que c'était laid...
  8. Que se contenter d'un point par match soit particulièrement dangereux, nul n'en disconviendra. Le problème, à mon avis, c'est qu'on n'aura pas le choix. Des points, je ne nous vois pas en prendre beaucoup, du moins sur les matches aller (il y a un mercato d'hiver qui pourrait changer la donne des matches retour). Dès lors, autant tenter d'évaluer combien il nous en faudra au minimum. Or, justement, je trouve que ton calcul a le défaut des statistiques : tu prends une période longue, tu calcules une médiane et ce faisant, tu écrases la tendance. Car si on ne calcule plus en médiane/moyenne mais en tendance, on voit que les 5 dernières saisons sont clairement baissières, dans ta série. Alors bien sûr que la 16ème place peut se jouer à 44 points voire battre un record ! On ne le saura qu'à la fin. Mais ce que nous disent les dernières saisons, c'est que l'écart se creuse entre les gros et les petits de la L1. Et ça, c'est une explication crédible de la tendance en cours. Les gros du championnat devraient donc à peu près tout truster, cette saison encore, et ne laisser que des miettes aux équipes de second plan (à cet égard, la victoire de Troyes à Monaco est déjà une mauvaise nouvelle ). D'ailleurs, comme je le disais tantôt, nous sommes pour l'instant dans les clous d'un point par journée et... non relégables .
  9. Non ou du moins, pas forcément. Comme je l'ai posté dans le topic "opération maintien", la 16è place s'est jouée à 36-38 points lors de 4 des 5 dernières saisons. C'est étonnant mais c'est ainsi... D'ailleurs, avec nos 8 petits points en 8 journées, nous ne sommes pas relégables... Cette baisse du seuil de maintien signifie que l'écart s'est creusé entre le haut et le bas du tableau, au cours des dernières saisons (suivant en cela les écarts de budget). Plus que jamais il y a deux (voire trois) championnats en un...
  10. Très juste. Ceci dit, ce début de saison confirme les inquiétudes que le forum, dans sa grande majorité, avait la saison dernière quant à la capacité de l'équipe à passer le cap. On affronte des gardiens, des défenseurs et surtout des attaquants d'un tout autre calibre que ceux de L2 (et encore, les Lillois ont sacrément vendangé). Et surtout, ça va trop vite. Heureusement, ça ne va pas trop vite tout le temps. Quand le rythme baisse, on voit que le Tef a le niveau. C'est quand l'intensité monte -et elle ne monte heureusement que par séquences- qu'on est non seulement en difficulté mais en perdition. Dès lors que nos offensifs ne font pas les différences espérées, il va vraiment falloir songer à épauler Spierings au milieu (VdB fait ce qu'il peut mais il ne défend pas assez). La question est donc celle-ci : combien notre championnat comporte-t-il de concurrents ? On peut rivaliser avec les équipes de bas de tableau. Peut-être même peut-on espérer accrocher les équipes moyennes du genre de Nantes ou Montpellier. Au-dessus, c'est too much (même si finalement, le point pris contre Nice, qui remontera tôt ou tard la pente, pourrait s'avérer intéressant).
  11. Sur le premier, il est positionné relativement haut et monte rapidement sur le passeur lillois pour l'intercepter. Hélas, il se fait finalement effacer et Nicolaisen se retrouve tout seul, avec le résultat qu'on sait. Ce but est d'ailleurs emblématique de nos soucis : Diarra et Nicolaisen tentent d'agir mais le font mal. Spierings et Rouault, eux, sont aussi passifs que possible : le premier regarde Diarra se faire effacer, le second regarde Nicolaisen perdre son duel face à David...
  12. Défaite attendue, résultat logique. J'aurais cependant préféré qu'on en reste à 1-0 pour Lille ; un but lillois en début de match, sur une erreur défensive des Toulousains certes, mais concédée à un adversaire clairement supérieur, ma foi, y'aurait pas eu plainte. Or, le vrai point noir de ce match, pour moi, c'est la manière dont les Toulousains se sont (encore) fait manger dès que les Lillois ont monté le curseur, c'est-à-dire après le but de Chaïbi. Face à une bonne moitié d'équipes de L1, au bas mot, les Toulousains devront s'évertuer à ne surtout pas réveiller leur adversaire assoupi. Et à programmer un but de l'égalisation à la 93ème minute. Parce que dès que ça s'énerve, en face, il n'y a plus personne chez les violets... Je vais donc prendre l'exact contrepied de la déclaration d'après-match de Montanier : sur le plan comptable, cette défaite n'a aucune importance. Lille n'est pas une équipe de notre championnat mais de l'autre championnat. Le maintien ne se jouera pas aux points pris face à ce genre d'adversaire et heureusement. En revanche, cette défaite confirme l'impression notamment laissée par le match à Nantes : les Toulousains éprouvent leur adversaire, montrent de bonnes choses, ressortent avec un satisfecit et... perdent à la fin, dès que l'adversaire dispose d'un minimum de qualité. Si près, si loin. On donne l'impression de rivaliser mais on n'est clairement pas invités. Le début de seconde période est une preuve quasi expérimentale de l'inconsistance toulousaine. On profite, certes, d'une incroyable erreur défensive des Lillois pour revenir dans le match -et on ne voyait pas bien comment on marquerait autrement- mais hélas, cette égalisation galvanise notre adversaire. À partir de là, alors qu'ils ronronnaient gentiment, les Lillois se mettent à nous trimballer comme un fétu de paille, les Toulousains ne touchent plus le moindre ballon et hop, quatre minutes après notre but, on se fait planter et le match est plié. La question n'était pas "si" on allait se faire planter mais "quand". Et ça n'a pas tardé. Alors oui, les Toulousains ont montré quelques jolies séquences de pressing, quelques mouvements sur les côtés (surtout celui de Sylla, bien soutenu par Diarra notamment), ils ont parfois embêté les Lillois, ont obtenu quelques CPA (improductifs), ont eu quelques situations. Mais au final, tout ça ne donne que très peu d'occasions, faute d'un avant-centre jouant au poste d'avant-centre et de solistes offensifs suffisamment efficaces (on évitera de parler des entrants, on commence à connaître la rengaine ). Faute, également, d'un VdB aussi précis que la saison dernière sur les coups de pied arrêtés. Or, défensivement, notre fébrilité collective est inouïe, face à des équipes et des attaquants qui sont évidemment très loin du niveau de ce qu'on affrontait la saison dernière, en L2. On se pâme sur le but d'Ounas mais pas un Toulousain ne galope, n'essaie de contrarier le passeur lillois et au final, sur un plan resserré, on voit 4 offensifs lillois pour 7 Toulousains qui regardent le couperet leur tomber sur la nuque . Ça semble dommage, quelque part ça l'est. Mais en réalité, c'est inexorable. Toulouse reste une super équipe de L2 et contre le LOSC, ça ne suffit pas. La bonne nouvelle, c'est que de la même manière que la saison dernière a révélé certains joueurs toulousains (VdB ou Ngoumou n'étaient pas forcément attendus à ce niveau), la saison en cours pourrait faire de même : je ne sais pas si Diarra est le meilleur Toulousain du soir mais il n'en est pas loin (quand bien même a-t-il sa part sur le premier but lillois, comme toute la défense au demeurant). J'ai aussi adoré le match de Desler et trouvé Sylla nettement plus fringuant que lors de ses dernières sorties. La trêve ne pourra cependant faire que du bien à tout ce petit monde.
  13. Sinon que Reims n'a pas d'occase (Dupé s'est mis la panique tout seul, ce qui peut d'ailleurs faire but rémois en début de match mais c'eut été bien malheureux). À Clermont, Dallinga mange la feuille dès le début de match. Pour moi, la balance penche nettement en faveur du gaspillage plutôt que de l'aubaine...
  14. Ça remet d'ailleurs ce match en perspective... Ils ont perdu 5 points depuis le début du championnat, dont deux à Toulouse. Pas si mal, au fond. Le seul résultat vraiment emmerdant de ce début de saison, c'est la défaite à Clermont. Mais c'est effectivement embêtant qu'on puisse avoir des regrets sur tous les matches qu'on n'a pas gagnés (sauf contre Paris, évidemment). Car viendra forcément un temps faible où l'on ne gagnera pas nos matches, et ce sans avoir le moindre regret...
  15. Possible que Zanden ait été surévalué, je ne réagissais pas directement à ça (en tout cas, Montanier semble l'avoir dans le pif et ce sera compliqué de remonter la pente. Par ailleurs et comme je le postais tantôt, vu qu'Onaiwu a fait ses meilleurs matches de L2 au poste de milieu gauche, je trouverais pertinent que notre coach l'envisage à ce poste...).
  16. Compte tenu des formidables résultats de nos clubs en coupes d'Europe, cette semaine, pourrais-tu développer cette notion de "championnat mineur" ?
  17. Hum, je crains que quand l'adversaire pousse (dans notre camp, donc), la récupération soit un vrai gros problème...
  18. On ne doit condamner aucune recrue. D'abord parce qu'en tant qu'amoureux du TFC, ce serait se tirer une balle dans le pied (un pied psychologique, ce qui n'est pas très loin d'être bête comme ses pieds) . Ensuite parce que des recrues en-dedans en début de saison qui deviennent de vraies plus-values, on en aura vu d'autres. À Toulouse comme ailleurs. Pour l'heure, le contenu de nos recrues n'y est pas mais elles ont besoin d'un temps d'adaptation à la L1. Naturellement, si l'adaptation dure 30 matches, il sera largement temps de conclure mais on n'en est pas là...
  19. La saison dernière, j'avais modestement recommandé de le reconvertir arrière gauche. C'est baroque (voire un sujet ), j'en conviens mais ça reste pertinent .
  20. Qu'elle est bonne... Tout sera dur, cette saison. Alors, trois points face à une équipe de notre championnat, la première au stadium, c'est inestimable. Si on en engrange une dizaine au total, on sera pas loin du maintien. Dix, c'est énorme et dix, c'est (seulement) dix fois une. C'est dire que chaque victoire devra être savourée sans modération. Au-delà du résultat, cette victoire signe une transition dans la manière. Le 541 de Montanier a clairement annoncé la couleur : 5 joueurs à vocation défensive (même si on se demande parfois si Desler est vraiment un défenseur) + Spierings, ça condamne quasiment le "petit jeu" toulousain au profit de l'impact et des transitions rapides. Et au final, ça gagne. Alors naturellement, ce fut compliqué. Et encore plus à 10 contre 11 que pendant la première heure. La faute à notre banc, sans doute, LE gros point noir de cette rencontre. Autant commencer par ça (le négatif) : Zanden, Onaiwu, Birmancevic n'ont rien apporté à l'équipe et l'ont même fragilisée, à onze contre dix. J'espère qu'on ne nous a pas survendu Birmancevic, en particulier, car les premières impressions qu'il laisse sont franchement décevantes. J'ai nettement préféré ce que j'ai vu de Keben (qui pourrait avoir "quelque chose") et Genreau. Mais le onze titulaire a produit une impression admirable et je ne veux retenir que ça. Cinq bémols (parfois de tout petits bémols) : j'attends plus de Sylla, auteur d'une magnifique saison de L2 et qui n'est pas, pour l'instant, au niveau attendu. Passe encore son déchet technique, que l'on connaît. Mais il doit mieux faire dans l'impact et la récupération. Je passe aussi sur le petit match de Dupé, dont la fébrilité au pied aura été sans conséquence. Dallinga mériterait presque une thèse ; décevant, insuffisant mais... cherchant. Il pourrait avoir le profil du joueur qui commence piano et va crescendo, souhaitons-le. Rouault est un peu en dedans mais il ne donne pas sa part au chien. Chaibi, enfin, est plaisant. Décisif sur le but, agaçant sur cette occase de la tête qu'il ne met pas au fond mais au diapason de l'équipe dans l'ensemble, un zeste de talent et beaucoup d'activité, cela me va. L'équipe, dans son ensemble, a été top. Une vraie victoire collective, constante dans l'impact et le pressing, comme une mise au niveau de ce qu'exige la L1. Et le tout petit match des Rémois, pas loin d'être catastrophiques sur le plan technique, doit beaucoup à cette détermination là. D'ailleurs, si on recense les occases des Rémois, que constate-t-on ? Rien ou presque. Les joueurs que je n'ai pas susmentionnés doivent donc être ressortis du lot : je ne m'étends pas sur le match d'Aboukhlal, doublement décisif et décidément pénible pour à peu près n'importe quelle défense adverse. VdB est parfois critiqué; on peut retenir ses difficultés à tenir le rythme, ses CPA pas aussi chirurgicaux que l'an dernier. Mais qui éclaire le jeu et se montre capable de distiller des caviars plein axe (ou sur les ailes), sinon lui ? Indispensable, s'il était besoin de le préciser. Spierings a clairement monté le curseur; dommage que ce joueur donne l'impression de devoir être piqué pour donner sa pleine mesure. Desler a un volume de jeu qui le rend incontournable. Quelle disponibilité !!!! Que l'on mesure le cauchemar qu'il représente pour n'importe quel dispositif adverse... Mais l'oscar de l'excellence doit revenir à Nicolaisen, le patron de notre défense, l'écopeur en chef, le patron, the boss. Quelle autorité, quelle présence, quel leadership !!! Le Toulousain de ce début de saison, pour moi. Quant à la surprise de la saison en cours, elle pourrait tout simplement venir de Diarra. Pas attendu, pas prévu et... probablement titulaire, tout le temps. On peut tout lui reprocher et surtout, de n'être que Diarra. Mais peut-on réellement se passer de sa combativité, de son impact ? Honnêtement, je ne le pense pas et a fortiori avec deux joueurs offensifs potentiellement majeurs (Rhys et Ratao) sur le flanc. In a nutshell (comme dirait Healey ), bravo à nos jeunes Toulousains. On le sait que ce sera compliqué, c'est normal, c'est logique, il ne peut en être autrement car le foot dépend aussi voire surtout de l'adversaire. Mais on ne peut pas douter de l'envie ni de l'implication de ces joueurs là. Un match comme ce soir leur dit qu'ils ont le niveau. Qu'eux-mêmes s'en persuadent et prennent la mesure de l'effort que cela représente. Quand ils se donnent les moyens d'aller au bout d'eux-mêmes, la récompense est au rendez-vous et on les en remercie .
  21. Depuis 2016-2017, la 16ème place s'est jouée 4 fois sur 5 à une fourchette 36-38 points (seul 2020-2021 fait exception).
  22. Je suis allé voir sur les 5 dernières saisons (en fait, 4 saisons puisque 2019-20 est tronquée) ce qu'était le cahier des charges d'un 16ème. Entre 36 et 42 points. Ça donne entre 8 et 11 victoires. Et entre 16 et 20 défaites. Donc, en gros, on peut perdre une petite moitié de nos matches et on doit en gagner un gros quart.
  23. OK avec tout ça. Une question qu'on peut se poser porte sur la relation Comolli-RedBird. Comolli ne peut pas ignorer les rigueurs de la L1. Il doit donc faire tampon entre un investisseur qui ne dévie pas de sa ligne et une structure qui veut plus de moyens pour exister sportivement. Lui doit intégrer les deux contraintes, c'est-à-dire optimiser. Mais Comolli est plus ambitieux que RedBird, je pense. Des dissensions pourraient donc apparaître entre l'actionnaire et son manager...
  24. Ou de niveau, tout simplement... Je lis sur lesviolets qu'il y aurait de la friture sur la ligne dans le club mais si tel est le cas, on renoue avec le même problème de lucidité qu'avait connu le TFC à l'époque du sadranisme finissant. Que la data permette de recruter des joueurs low cost marchant sur la L2, c'est mieux que bien. Mais penser que ça va marcher à l'étage au-dessus, comme si les clubs de L1 étaient des jambons et/ou n'avaient pas le moindre sou qui vaille, ce serait carrément fautif. RedBird a pour l'heure un projet qui correspond à un top club de L2. On a les joueurs (et les attaquants) qui vont avec. Le mieux, c'est de l'entériner clairement et rapidement, de jouer humblement la 16è place (une quarantaine de points à glaner, ce qui n'est pas rien) et de ne surtout pas se désunir en s'émouvant des mauvais résultats actuels...
  25. Oui. Un autre truc frappant, c'est la faiblesse de notre jeu de tête offensif. On passe beaucoup sur les côtés et donc, on centre. Or, Dallinga ne me semble pas être un monstre de la tête (remember Bayo ). Ceci peut aussi expliquer son faible nombre de ballons touchés.
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