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Gollum

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Tout ce qui a été posté par Gollum

  1. En conférence de presse, je sais pas mais je peux t'assurer qu'au micro de Prime, Jullien d'une part, Dall'Oglio d'autre part l'avaient sacrément mauvaise .
  2. L'histoire des erreurs d'arbitrage n'a pas exactement commencé hier. Mais surtout, tu parles de "charges à l'épaule". Je t'invite à revoir le ralenti du but d'Aboukhlal : il n'y a pas charge à l'épaule, laquelle n'est légale qu'en cas de duel pour le ballon au sol. Aboukhlal pousse Tchato dans le dos, avec le bras. La faute est indiscutable. Jamais le chauvinisme du supporter ne s'exprime aussi nettement que sur ces questions là. Je pense même que certains éprouvent une sorte de gêne à admettre que leur équipe a bénéficié des faveurs de l'arbitre et je me demande si certains n'aiment pas cultiver un sentiment de persécution dans le cas contraire... Perso, je constate que nous avons bénéficié de l'arbitrage, hier : profiter d'un but litigieux à la 25è, c'est mieux que de pâtir d'une expulsion sévère (et même injuste) à la 60è. Perso, avoir bénéficié de l'arbitrage me pose d'autant moins de problème que j'ai trouvé nos joueurs brillants et les Montpelliérains, gravement déficients en défense. Et je sais, hélas, qu'à l'avenir, comme à chaque saison, certaines décisions arbitrales nous coûteront des points. Mais c'est pas la peine de tordre la réalité par tous les bouts pour se donner bonne conscience à bon compte .
  3. Tu ne comprends rien... L'arbitre (ou plutôt la VAR) fait une grave erreur d'appréciation sur le but d'Aboukhlal. Naturellement, sur un forum de supporters toulousains, on relève le rouge sur Desler et pas la faute du buteur toulousain. Si c'est Wahi qui fait la même sur Nicolaisen, on lit 45 pages là-dessus aujourd'hui . Les joueurs et le coach de Montpellier n'ont évidemment pas la même appréciation que les supporters toulousains et ne se sont pas privés de le faire remarquer bruyamment... Dès lors, j'ose espérer que le staff toulousain a briefé ses joueurs, à la MT. Parce que la compensation arbitrale, ce n'est pas un mythe. On peut d'ailleurs questionner le coaching de Montanier qui, à 4-1, prend le risque de laisser des joueurs avertis sur le terrain. Pour moi, c'est fautif et d'ailleurs, on peut perdre le match là-dessus. C'est bien mignon de tomber à bras raccourcis sur l'arbitre et c'est aussi la fonction d'un forum comme celui-ci. Mais un staff et des joueurs pros doivent avoir une appréciation un tantinet plus lucide du contexte d'un match...
  4. Encore une fois, pas sûr : sur le ralenti, Desler me semble agacé. Il faut dire que Savanier est agaçant mais justement, il ne faut pas tomber dans son jeu...
  5. Complètement d'accord avec ça : la commission de discipline pourrait même retirer son rouge à Desler. La décision est extrêmement sévère voire objectivement disproportionnée mais l'explication est dans ton second paragraphe : Desler a un jaune, sa main dans le visage de Savanier peut être interprétée comme un vilain geste d'humeur, l'arbitre sait qu'il a validé un but toulousain plus que litigieux (on n'est pas dans la zone grise, le ralenti est formel), les Montpelliérains n'arrêtent pas de le harceler. Allez hop, un petit rouge pour équilibrer tout ça et on se quitte bons amis... Sur le but d'Aboukhlal, l'arbitre n'est d'ailleurs pas vraiment en cause car sur le plan en profondeur, on ne voit pas nettement la faute d'Aboukhlal. C'est le ralenti en plan serré qui montre la faute et quand je vois qu'il y a visionnage, je me dis que c'est mort. Or, la VAR valide le but et ça m'a quand même scié... Le défenseur joue mal le coup, il est pris avec ou sans faute, je pense que c'est ce qui emporte la décision, un peu comme la faute de Benzema sur Donnaruma en LDC. Il y a des attitudes qui peuvent faire pencher une décision arbitrale et celle de ce pauvre Montpelliérain est quand même celle d'un défenseur complètement battu. Mais Aboukhlal commet une vraie imprudence, peut-être parce qu'il aime le duel physique (le fait de dégager ses adversaires est une vraie spécialité, chez lui ). Reste que les Montpelliérains auront forcément fait pression sur l'arbitre à la pause et ça trotte forcément dans la tête... D'ailleurs, heureusement qu'on a touché aucun Montpelliérain dans notre surface (remarque, avec un défenseur aussi agressif que Rouault, on risque pas grand-chose à ce niveau ) parce qu'on y avait droit.
  6. Un point de bonus aurait déjà été remarquable alors, une victoire chez le champion... Tout a bien tourné, notamment au niveau des buteurs (Jaminet met deux buts impossibles tandis que Carbonel en manque deux sinon faciles, du moins ordinaires). On aurait donc dû perdre de très peu mais n'empêche, je pense que c'est la performance collective la plus aboutie de la saison, côté stadiste. Fort en conquête (enfin, en touche, on a été plus à l'aise sur le contre que sur nos lancers), souverain en mêlée et Marchand a été comme à son habitude dans les rucks (si c'est pas le meilleur gratteur de ballons au monde, il n'en est pas loin, faut dire que morphologiquement, on dirait qu'il a été fait pour ça ). Et alors, à la mêlée, Arthur Retière a fait oublier Dupont et ça, je ne l'aurais pas cru possible. Quel match !!!!!
  7. Très juste. Et quand je vois Dallinga puis Onaiwu, je me demande si on ne va pas bientôt revoir Begraoui... Pas longtemps non plus j'imagine mais bon...
  8. Une main dans la figure, peut-être même deux fois et je suis même pas sûr que ce soit involontaire. Il n'y a pas grand-chose, on va donc redire que le rouge est très sévère. Mais il y a un contexte et dans ce contexte, "pas grand-chose" peut devenir "beaucoup"...
  9. Y'a deux trucs, perso, qui me rassurent. En leur temps, Edouard et Lukebakio aussi ont déçu. Le premier fait une carrière pas si dégueu et j'ai récemment vu le second en équipe de Belgique, quasiment égaliser face aux Pays-Bas à l'ultime nanoseconde d'un match de ligue des nations. Cela me laisse de l'espoir mais clairement, pour l'heure, le compte n'y est pas.
  10. Cette ouverture pour Aboukhlal... Le monde du foot est formel : on n'avait pas vu ça depuis Zidane et avant lui, Platini...
  11. Disons que "la norme", elle dépend de ce que certains ont dans les yeux et ce n'est pas toujours bien brillant... Sylla rate des matches, comme tout le monde mais il sort d'une grosse saison -il a toute sa part dans la remontée- et je n'oublie pas qu'il fut un de nos tous meilleurs joueurs lors du dernier bon moment que nous avons passé en L1, à savoir les premiers mois de la saison 2016-17 post remontada. Il n'a jamais été question qu'il candidate au ballon d'or mais c'est, depuis fort longtemps, l'un des Toulousains les plus méritants et les plus constants. J'ajoute qu'il progresse sur le plan technique et en termes d'impact, il est tout simplement indispensable.
  12. Syllaesque, tout simplement. Curieux que ce joueur, chez nous depuis si longtemps, n'ait pas la reconnaissance qu'il mérite...
  13. Je maintiens ma réserve : j'ai trouvé Desler égal à lui-même (donc indispensable) mais il se laisse agacer par Savanier et comme souvent, son apport au milieu et en attaque est plus convaincant que son match défensif (je trouve surtout que Rouault et lui ont un problème de connexion). Je ne le charge pas pour l'expulsion, comme je le dis, elle est sévère : mais la main traîne et Desler a déjà un jaune. Or, tu mènes 4-1 et tu dois savoir que l'arbitre va jouer la compensation après que les Montpelliérains lui auront suggéré, à la pause, de regarder le ralenti sur le but d'Aboukhlal (honnêtement, quand j'ai vu le ralenti et le temps mis par la VAR pour visionner, j'en menais pas large...). Ce sont des détails mais celui-là peut faire basculer le match...
  14. Quel match de dingos Au terme d'une telle créature footballistique, on aurait presque des scrupules à parler comptabilité. Mais cette victoire face à une équipe qui devrait se situer un peu au-dessus de "notre championnat" (quoique...) est évidemment inestimable. Elle dit ce que l'on sait mais qu'il fait toujours du bien de vérifier : quand l'adversaire n'est pas trop méchant sur le plan défensif, cette équipe toulousaine joue bien au foot. Mieux que bien, parfois : Spierings et VdB dans de telles dispositions techniques (et pas que techniques, d'ailleurs), c'est total régal. Je ne sais d'ailleurs pas ce que j'ai préféré : le deuxième but, avec cette connexion VdB-Aboukhlal (malgré la faute évidente de ce dernier) ou la talonnade de VdB pour la frappe en lucarne de Chaibi. Quel délice... Quant à l'abattage, aux transversales, aux sorties de Spierings, en dépit de quelques négligences, c'est rutilant, c'est scintillant, c'est magnifique. Quant au match lui-même, j'en ai rarement vus d'aussi fous, parce que d'aussi imprévisibles, pour ne pas dire chaotiques. Toulouse peut gagner ce match 8-1. Et même en ne menant "que" 4-1, Toulouse peut aussi le perdre dans la dernière demi-heure. Les deux équipes du jour sont des clones : ça sait jouer au ballon, ça défend pour le moins laborieusement, ça vendange tant et plus. Défensivement, cette équipe héraultaise est improbable. Ça la regarde et je la remercie de ses largesses mais Dall'Oglio sait-il qu'entre un pressing de dragsters dans le premier quart d'heure et la passivité montrée sur le reste de la rencontre, il existe comme une option médiane ? Les Montpelliérains se sont-ils vus arrivés dès leur ouverture du score, comme l'a dit leur défenseur à la MT ? Mais comment peut-on se croire arrivés à 0-1 ? Je serais supporter montpelliérain, je l'aurais quand même sacrément mauvaise. Bien sûr, l'arbitrage joue un rôle important, dans cette rencontre qui est folle de partout : à l'évidence, l'arbitre était complètement à côté de ses pompes et on en a globalement profité. Mais quand tu n'as pas de quoi presser plus d'un quart d'heure et que tes défenseurs sont aussi fragiles que ceux de Montpellier, tu ne gères pas un match de cette manière, sauf à prendre ton adversaire de très haut. En sus de gagner trois points, peut-être les Toulousains auront-ils donné une leçon d'humilité à leur adversaire. Car laisser jouer Spierings et VdB de cette façon, même le PSG le sentirait passer. Alors côté toulousain, la grande différence avec d'habitude, c'est évidemment le fait de la mettre au fond. Et effectivement, durant la première période, le réalisme toulousain est sinon maximal, du moins bien supérieur à l'accoutumée (peut-être parce que quand les occases sont jouées par d'autres que Dallinga, ça rentre, pardon pour ce trait de méchanceté). Pour autant, j'entends les Montpelliérains expliquer que les Toulousains ne les ont pas "bougés". Mais on a une occase énorme dès le début de match (Dallinga ne laisse pas passer le ballon pour Brecht), d'autres en fin de première MT (la frappe d'ailleurs mal jouée d'Aboukhlal) et pas mal d'occases jusqu'à l'expulsion de Desler. Alors je sais pas si Toulouse a bougé Montpellier mais si on double notre compteur buts, y'a pas vraiment plainte. Or, cette équipe toulousaine est tellement fragile sur le plan défensif que ce gaspillage m'a contrarié. Et la dernière demi-heure a montré pourquoi. Bien sûr, dans la rubrique "l'arbitre était en forme", l'expulsion de Desler apparaîtra bien sévère. Pour autant, quel besoin de risquer un second jaune quand tu sais que l'arbitre est à côté de son match et que tu mènes 4-1 ? Pourquoi prendre le risque de tout gâcher ? Heureusement, ce sont les attaquants montpelliérains qui ont gâché. Car au vu de la supériorité toulousaine durant 45 mn (j'excepte le premier quart d'heure), moins que trois points aurait été insupportable. Merci aux vendanges héraultaises de fin de rencontre, qui équilibrent bien les nôtres, au final. La victoire toulousaine est méritée car notre match est quand même plus homogène, plus sérieux que celui de Montpellier. Au rayon individualités, passons sur le match rayonnant de nos deux Néerlandais du milieu, il suffit de regarder. Brecht a aussi fait montre d'un peps supérieur à ses dernières sorties. On peut dire un grand merci à Dupé, qui m'a paru plutôt plus inspiré que son vis-à-vis. J'ai adoré l'abattage de Sylla, dont je ne comprends décidément pas que les réticences qu'il inspire l'emportent sur le reste, dans le jugement de certains. Je n'ai finalement de réserves que sur Dallinga et sur le côté droit de notre défense. Mais le jour n'est pas aux réserves. Car en sus de marquer les points qu'il lui faut, cette équipe toulousaine sait séduire son monde. Quand cette équipe toulousaine propose ce football là, on a envie de devenir groupies des pianistes : on les aime, on les adore, c'est fou comme on les aime, c'est beau comme on les aime .
  15. Journée de duels fratricides entre équipes (présumées) de chaque championnat (le haut et le bas)...
  16. Le swag est lumière et de la même manière que le swaggy se teint, la lumière s'éteint. Donc oui .
  17. Je ne préjuge pas de l'endroit où tu t'es fait pincer mais a priori, c'est quand même moins traumatisant qu'un attouchement. N'exagérons rien . Finalement, moi non plus, je n'aime pas les blagues pédophiles .
  18. Le Stade a un matos de dingue, c'est évident. Et 27 points d'écart mis au Racing, on va pas faire la fine bouche. Allez, si, un peu . La touche est un problème récurrent. Et surtout, il y a eu des moments pénibles dans ce match (la première moitié de la seconde période est ), à cause de scories techniques qui rappellent au Stade... sa longue liste de blessés, derrière. Mais bon, si on peut battre le Racing avec une paire de centres Guitoune-Delibes, ça devrait le faire pendant les doublons .
  19. C'est sévère même si Spierings est un MD à temps partiel et ça se voit (hélas). Reste que le principal problème de Spierings, c'est qu'il est à peu près seul à assurer le travail de récupération au milieu et effectivement, ça peut expliquer qu'il ait du mal à "s'adapter au niveau de la L1".
  20. Je me suis fait le replay. Parfois, dans la vie, faut savoir s'infliger des épreuves. Que c'était laid...
  21. Que se contenter d'un point par match soit particulièrement dangereux, nul n'en disconviendra. Le problème, à mon avis, c'est qu'on n'aura pas le choix. Des points, je ne nous vois pas en prendre beaucoup, du moins sur les matches aller (il y a un mercato d'hiver qui pourrait changer la donne des matches retour). Dès lors, autant tenter d'évaluer combien il nous en faudra au minimum. Or, justement, je trouve que ton calcul a le défaut des statistiques : tu prends une période longue, tu calcules une médiane et ce faisant, tu écrases la tendance. Car si on ne calcule plus en médiane/moyenne mais en tendance, on voit que les 5 dernières saisons sont clairement baissières, dans ta série. Alors bien sûr que la 16ème place peut se jouer à 44 points voire battre un record ! On ne le saura qu'à la fin. Mais ce que nous disent les dernières saisons, c'est que l'écart se creuse entre les gros et les petits de la L1. Et ça, c'est une explication crédible de la tendance en cours. Les gros du championnat devraient donc à peu près tout truster, cette saison encore, et ne laisser que des miettes aux équipes de second plan (à cet égard, la victoire de Troyes à Monaco est déjà une mauvaise nouvelle ). D'ailleurs, comme je le disais tantôt, nous sommes pour l'instant dans les clous d'un point par journée et... non relégables .
  22. Non ou du moins, pas forcément. Comme je l'ai posté dans le topic "opération maintien", la 16è place s'est jouée à 36-38 points lors de 4 des 5 dernières saisons. C'est étonnant mais c'est ainsi... D'ailleurs, avec nos 8 petits points en 8 journées, nous ne sommes pas relégables... Cette baisse du seuil de maintien signifie que l'écart s'est creusé entre le haut et le bas du tableau, au cours des dernières saisons (suivant en cela les écarts de budget). Plus que jamais il y a deux (voire trois) championnats en un...
  23. Très juste. Ceci dit, ce début de saison confirme les inquiétudes que le forum, dans sa grande majorité, avait la saison dernière quant à la capacité de l'équipe à passer le cap. On affronte des gardiens, des défenseurs et surtout des attaquants d'un tout autre calibre que ceux de L2 (et encore, les Lillois ont sacrément vendangé). Et surtout, ça va trop vite. Heureusement, ça ne va pas trop vite tout le temps. Quand le rythme baisse, on voit que le Tef a le niveau. C'est quand l'intensité monte -et elle ne monte heureusement que par séquences- qu'on est non seulement en difficulté mais en perdition. Dès lors que nos offensifs ne font pas les différences espérées, il va vraiment falloir songer à épauler Spierings au milieu (VdB fait ce qu'il peut mais il ne défend pas assez). La question est donc celle-ci : combien notre championnat comporte-t-il de concurrents ? On peut rivaliser avec les équipes de bas de tableau. Peut-être même peut-on espérer accrocher les équipes moyennes du genre de Nantes ou Montpellier. Au-dessus, c'est too much (même si finalement, le point pris contre Nice, qui remontera tôt ou tard la pente, pourrait s'avérer intéressant).
  24. Sur le premier, il est positionné relativement haut et monte rapidement sur le passeur lillois pour l'intercepter. Hélas, il se fait finalement effacer et Nicolaisen se retrouve tout seul, avec le résultat qu'on sait. Ce but est d'ailleurs emblématique de nos soucis : Diarra et Nicolaisen tentent d'agir mais le font mal. Spierings et Rouault, eux, sont aussi passifs que possible : le premier regarde Diarra se faire effacer, le second regarde Nicolaisen perdre son duel face à David...
  25. Défaite attendue, résultat logique. J'aurais cependant préféré qu'on en reste à 1-0 pour Lille ; un but lillois en début de match, sur une erreur défensive des Toulousains certes, mais concédée à un adversaire clairement supérieur, ma foi, y'aurait pas eu plainte. Or, le vrai point noir de ce match, pour moi, c'est la manière dont les Toulousains se sont (encore) fait manger dès que les Lillois ont monté le curseur, c'est-à-dire après le but de Chaïbi. Face à une bonne moitié d'équipes de L1, au bas mot, les Toulousains devront s'évertuer à ne surtout pas réveiller leur adversaire assoupi. Et à programmer un but de l'égalisation à la 93ème minute. Parce que dès que ça s'énerve, en face, il n'y a plus personne chez les violets... Je vais donc prendre l'exact contrepied de la déclaration d'après-match de Montanier : sur le plan comptable, cette défaite n'a aucune importance. Lille n'est pas une équipe de notre championnat mais de l'autre championnat. Le maintien ne se jouera pas aux points pris face à ce genre d'adversaire et heureusement. En revanche, cette défaite confirme l'impression notamment laissée par le match à Nantes : les Toulousains éprouvent leur adversaire, montrent de bonnes choses, ressortent avec un satisfecit et... perdent à la fin, dès que l'adversaire dispose d'un minimum de qualité. Si près, si loin. On donne l'impression de rivaliser mais on n'est clairement pas invités. Le début de seconde période est une preuve quasi expérimentale de l'inconsistance toulousaine. On profite, certes, d'une incroyable erreur défensive des Lillois pour revenir dans le match -et on ne voyait pas bien comment on marquerait autrement- mais hélas, cette égalisation galvanise notre adversaire. À partir de là, alors qu'ils ronronnaient gentiment, les Lillois se mettent à nous trimballer comme un fétu de paille, les Toulousains ne touchent plus le moindre ballon et hop, quatre minutes après notre but, on se fait planter et le match est plié. La question n'était pas "si" on allait se faire planter mais "quand". Et ça n'a pas tardé. Alors oui, les Toulousains ont montré quelques jolies séquences de pressing, quelques mouvements sur les côtés (surtout celui de Sylla, bien soutenu par Diarra notamment), ils ont parfois embêté les Lillois, ont obtenu quelques CPA (improductifs), ont eu quelques situations. Mais au final, tout ça ne donne que très peu d'occasions, faute d'un avant-centre jouant au poste d'avant-centre et de solistes offensifs suffisamment efficaces (on évitera de parler des entrants, on commence à connaître la rengaine ). Faute, également, d'un VdB aussi précis que la saison dernière sur les coups de pied arrêtés. Or, défensivement, notre fébrilité collective est inouïe, face à des équipes et des attaquants qui sont évidemment très loin du niveau de ce qu'on affrontait la saison dernière, en L2. On se pâme sur le but d'Ounas mais pas un Toulousain ne galope, n'essaie de contrarier le passeur lillois et au final, sur un plan resserré, on voit 4 offensifs lillois pour 7 Toulousains qui regardent le couperet leur tomber sur la nuque . Ça semble dommage, quelque part ça l'est. Mais en réalité, c'est inexorable. Toulouse reste une super équipe de L2 et contre le LOSC, ça ne suffit pas. La bonne nouvelle, c'est que de la même manière que la saison dernière a révélé certains joueurs toulousains (VdB ou Ngoumou n'étaient pas forcément attendus à ce niveau), la saison en cours pourrait faire de même : je ne sais pas si Diarra est le meilleur Toulousain du soir mais il n'en est pas loin (quand bien même a-t-il sa part sur le premier but lillois, comme toute la défense au demeurant). J'ai aussi adoré le match de Desler et trouvé Sylla nettement plus fringuant que lors de ses dernières sorties. La trêve ne pourra cependant faire que du bien à tout ce petit monde.
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