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Coronavirus : Noël Le Graët, président de la FFF, a affirmé son statut de patron du foot français

Noël Le Graët, président de la Fédération française depuis 2011, a semblé, durant la crise sanitaire, évoluer au-dessus de la mêlée, affirmant son statut de patron du football français.

Yohann Hautboismis à jour le 24 juillet 2020 à 00h14 
 
 

Vendredi au Stade de France, il ne va pas plastronner. Tout juste Noël Le Graët admet-il un « petit pincement au coeur », alors que le football français va renaître avec la finale de la Coupe de France, entre le PSG et Saint-Étienne (21 h 10), compétition portée par sa Fédération. Plus un symbole qu'une victoire, vu le contexte dramatique des derniers mois, mais suffisamment fort pour appuyer l'idée que le dirigeant de 78 ans, « pugnace » (Jacques Rousselot), a surnagé, certes dans un océan d'une médiocrité assez rare.

 

« Je ne suis pas du tout surpris, observe le sélectionneur des Bleus, Didier Deschamps. Avec son expérience, il a eu le recul nécessaire. Il l'avait déjà démontré à son arrivée à la tête de la Fédération (en 2011) en prenant des décisions pertinentes, avec sérénité, dans un contexte très compliqué après 2010 (l'affaire Knysna). »

« Quand il n'y avait pas de solution, en pleine cacophonie, on venait me demander : "Qu'en pense Noël ?" »

Jean-Michel Aulas, président de Lyon

 
 
 

La crise sanitaire a renforcé son image de patron, de parrain pour certains, du football français et, malgré un premier contact « houleux, assez direct et cash », après qu'il a déclaré qu'il ne fallait pas arrêter les matches pour des chants homophobes, Roxana Maracineanu, ministre déléguée auprès du ministre de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports (Jean-Michel Blanquer), en charge des Sports, loue son action pendant le confinement car « il a su parler au bon moment et se taire quand la situation l'exigeait. Et il assume ses positions, ce qui est la marque des grands dirigeants. »

Même un opposant le reconnaît, « il a fait un sans-faute. Sur la question du foot professionnel, il aurait dû attendre un peu. Mais s'il n'avait pas été là, le foot courait à la catastrophe. » Son ami Jean-Michel Aulas (président de Lyon), avec lequel il a été « à fleurets mouchetés » parce qu'ils avaient « un désaccord de fond », dit-il, estime que Le Graët, « un mec bien », a su « assumer le défaut de gouvernance de la Ligue, en patron. Quand il n'y avait pas de solution, en pleine cacophonie, on venait me demander : "Qu'en pense Noël ?" »

Rousselot valide la thèse du dernier recours : « Pendant le confinement, quand cela se bagarrait durement, je l'ai appelé pour lui dire : "Il n'y a que toi qui peux reprendre la main." » Ce que Pierre Ferracci, le président du Paris FC (Ligue 2), résume, férocement : « Quand il parle, on l'écoute. D'autres, vous regardez votre smartphone ou vous lisez L'Équipe et le Canard (enchaîné). »

Le dirigeant breton a, dans un premier temps, validé l'arrêt des compétitions amateurs le 16 avril, un signal auquel a été sensible le gouvernement. Avant d'entériner la même décision, prise par l'État cette fois, au sujet du foot professionnel : « La L1 et la L2, c'est terminé. » Et aucune discussion possible derrière, à en croire tous ceux qui le connaissent. « Il a une vraie ligne de conduite dont il ne déroge pas, souligne Brigitte Henriques, vice-présidente de la FFF et membre du comité exécutif. Il est soucieux de l'homogénéité des décisions. Quand il dit quelque chose, il le fait. »

Quitte à froisser, agacer, car « le taulier » (Henriques) ne met pas toujours, pas souvent, les formes. Une posture qui ne choque pas le président de Strasbourg, Marc Keller, également membre du « comex » : « C'est un patron et il faut l'être pour faire avancer les choses. » Ses détracteurs dénoncent son autoritarisme, « alors qu'il est juste autoritaire, nuance Ferracci. Il écoute pas mal, il n'en fait pas qu'à sa tête. Mais il ne faut pas être en désaccord durablement avec lui. »

Joueur, Deschamps, qui le trouve « ni intrusif ni autoritaire », l'avait constaté, au sujet des primes de l'équipe de France négociées dans les années 1990 : « Il n'aime pas que les discussions traînent ou quand il sent une résistance qui n'a pas lieu d'être. Mais il est juste. » Hugo Lloris, aujourd'hui, en fait l'expérience : « Il défend les intérêts de l'institution, on discute intelligemment car il est aussi reconnaissant de ce que les joueurs ont pu réaliser », apprécie le capitaine des Bleus dont le lien avec Le Graët va « au-delà de la relation président-joueur ».

« Quand vous sortez du cadre, il vous y remet. Ça prend deux secondes »

Brigitte Henriques, vice-présidente de la Fédération française

 
 
 

Moins borné qu'on ne le dit, donc, à condition de remplir les objectifs, souligne Henriques : « Il donne carte blanche pour y parvenir. Mais on ne peut pas lui raconter d'histoire. Quand vous sortez du cadre, il vous y remet. Ça prend deux secondes. » « Je ne l'ai jamais vu en colère, précise Guy Stéphan, ancien joueur de Guingamp (1976-1980), qui le connaît depuis quarante-quatre ans. Ou alors des colères froides, avec des avis bien tranchés. Et dans ces cas-là, il fallait bien rester tranquille (rires). »

Personne n'a oublié dans la ville des Côtes d'Armor le jour où, après une qualification en Coupe, il avait lancé, sans élever la voix, à un vestiaire euphorique qui demandait une rallonge : « Maintenant, vous vous mettez au boulot ! Quel est le con qui va réclamer une prime ? » Personne n'avait moufté, évidemment.

« Quand il s'exprime, c'est silence dans les rangs. Avec son autorité et son bon sens provincial, il remet tout le monde dans le droit chemin »

Claude Michy, ancien président de l'Union des clubs professionnels de football

 
 
 

Car, s'il ne parle pas beaucoup, « ses mots sont à chaque fois forts et touchants parce qu'il est avant tout passionné par les sportifs de haut niveau », analyse Lloris. Au sein des instances, il peut être plus « cassant » selon un témoin, « tueur sans états d'âme » selon Ferracci. « Quand il s'exprime, c'est silence dans les rangs, sourit Claude Michy, président de l'Union des clubs professionnels de football. Avec son autorité et son bon sens provincial, il remet tout le monde dans le droit chemin. »

Sa réserve, son absence d'émotions affichées, peuvent donner l'image d'un exercice solitaire du pouvoir, qui lui fut fatal, en 2000, lors de son éviction de la présidence de la Ligue (1991-2000). Nathalie Boy de la Tour, présidente de la même institution, l'assure pourtant, « c'est très facile de travailler avec lui. C'est un homme à l'écoute, bienveillant, qui tranche, avec lequel on peut être d'accord ou pas d'accord, même si j'ai très souvent été d'accord avec lui. Pendant la crise, nous avons eu des échanges réguliers, constructifs et les décisions ont été prises au nom de l'intérêt du football français. »

Dans l'intérêt, aussi, de sa Fédération puisque le foot français reprend ce soir avec la Coupe de France. Car l'ancien président de l'En Avant (1972-1991 et 2002-2011) puis de la Ligue (1991-2000), chef d'entreprise influent, est « un brillant tacticien, note Ferracci. Il connaît la politique, il en maîtrise les rapports. » Rousselot peut en parler : en 2016, son ami de trente ans (« On a appris à s'apprécier et à se foutre sur la gueule aussi », résume-t-il) lui avait promis qu'il ne se présenterait pas à sa propre succession en 2017.

Il n'avait pas tenu parole et avait envoyé dans le mur le président de Nancy. « Notre amitié s'est distendue mais j'ai tourné la page, assure-t-il aujourd'hui. Ce négociateur hors pair a beaucoup de malice et ce n'est pas péjoratif. » Il en a usé pendant la crise du Covid-19, distribuant, avec ironie parfois, les bons et les mauvais points, les coups aussi. Rien n'est totalement gratuit ou neutre avec le Breton, assure un proche : « Quand vous lui parlez, il pense déjà au coup d'après. »

Les prochaines élections fédérales en mars 2021

 

Ami de François Hollande, l'ancien maire socialiste de Guingamp (1995-2008) a su s'entendre avec Nicolas Sarkozy et aujourd'hui, il a l'oreille d'Emmanuel Macron, qui lui a envoyé un SMS la veille de l'annonce de la fin de la saison du football professionnel. Maracineanu en a conscience : « C'est quelqu'un d'important, d'écouté et entendu, qui a des relations qui vont au-delà du ministère des Sports. Il voit le développement du foot d'une façon politique, dans le bon sens du terme. »

Habile, l'ancien instituteur reste pourtant une énigme pour beaucoup, à commencer par Keller, qui voit en lui « quelqu'un de pudique mais rassembleur. C'est un homme de dialogue, de synthèse. Il discute, il consulte et il tranche. Dans les moments difficiles, il est vraiment présent, il tient le manche. » Va-t-il le lâcher, alors que les élections fédérales se tiendront en mars 2021 ? Un bon connaisseur estime que « cette force de la nature » (Aulas), dont le traitement contre la leucémie prend fin en septembre, pourrait y aller de nouveau, car « il aimerait bien avoir un Euro (2021) dans sa besace. Et il aime aussi la Fédération. »

« C'est le meilleur président que la FFF a jamais eu »

Claude Michy, ancien président de l'Union des clubs professionnels de football

 
 
 

D'ailleurs, sans détour, Michy, tout comme Aulas (« j'essaie de le convaincre de rester quatre ans encore ») espèrent le voir briguer un nouveau mandat : « C'est le meilleur président que la FFF a jamais eu. » Ce « maître du temps » (Henriques) se décidera le moment venu, à son rythme, sans prévenir grand monde. « C'est un menhir. C'est solide, juge Stéphan. Mais cela ne parle pas. » Mais c'est solide.

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Le 24/07/2020 à 17:27, Lopez a dit :

LEQUIPE

Coronavirus : Noël Le Graët, président de la FFF, a affirmé son statut de patron du foot français

Noël Le Graët, président de la Fédération française depuis 2011, a semblé, durant la crise sanitaire, évoluer au-dessus de la mêlée, affirmant son statut de patron du football français.

Yohann Hautboismis à jour le 24 juillet 2020 à 00h14 
 
 

Vendredi au Stade de France, il ne va pas plastronner. Tout juste Noël Le Graët admet-il un « petit pincement au coeur », alors que le football français va renaître avec la finale de la Coupe de France, entre le PSG et Saint-Étienne (21 h 10), compétition portée par sa Fédération. Plus un symbole qu'une victoire, vu le contexte dramatique des derniers mois, mais suffisamment fort pour appuyer l'idée que le dirigeant de 78 ans, « pugnace » (Jacques Rousselot), a surnagé, certes dans un océan d'une médiocrité assez rare.

 

« Je ne suis pas du tout surpris, observe le sélectionneur des Bleus, Didier Deschamps. Avec son expérience, il a eu le recul nécessaire. Il l'avait déjà démontré à son arrivée à la tête de la Fédération (en 2011) en prenant des décisions pertinentes, avec sérénité, dans un contexte très compliqué après 2010 (l'affaire Knysna). »

« Quand il n'y avait pas de solution, en pleine cacophonie, on venait me demander : "Qu'en pense Noël ?" »

Jean-Michel Aulas, président de Lyon

 
 
 

La crise sanitaire a renforcé son image de patron, de parrain pour certains, du football français et, malgré un premier contact « houleux, assez direct et cash », après qu'il a déclaré qu'il ne fallait pas arrêter les matches pour des chants homophobes, Roxana Maracineanu, ministre déléguée auprès du ministre de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports (Jean-Michel Blanquer), en charge des Sports, loue son action pendant le confinement car « il a su parler au bon moment et se taire quand la situation l'exigeait. Et il assume ses positions, ce qui est la marque des grands dirigeants. »

Même un opposant le reconnaît, « il a fait un sans-faute. Sur la question du foot professionnel, il aurait dû attendre un peu. Mais s'il n'avait pas été là, le foot courait à la catastrophe. » Son ami Jean-Michel Aulas (président de Lyon), avec lequel il a été « à fleurets mouchetés » parce qu'ils avaient « un désaccord de fond », dit-il, estime que Le Graët, « un mec bien », a su « assumer le défaut de gouvernance de la Ligue, en patron. Quand il n'y avait pas de solution, en pleine cacophonie, on venait me demander : "Qu'en pense Noël ?" »

Rousselot valide la thèse du dernier recours : « Pendant le confinement, quand cela se bagarrait durement, je l'ai appelé pour lui dire : "Il n'y a que toi qui peux reprendre la main." » Ce que Pierre Ferracci, le président du Paris FC (Ligue 2), résume, férocement : « Quand il parle, on l'écoute. D'autres, vous regardez votre smartphone ou vous lisez L'Équipe et le Canard (enchaîné). »

Le dirigeant breton a, dans un premier temps, validé l'arrêt des compétitions amateurs le 16 avril, un signal auquel a été sensible le gouvernement. Avant d'entériner la même décision, prise par l'État cette fois, au sujet du foot professionnel : « La L1 et la L2, c'est terminé. » Et aucune discussion possible derrière, à en croire tous ceux qui le connaissent. « Il a une vraie ligne de conduite dont il ne déroge pas, souligne Brigitte Henriques, vice-présidente de la FFF et membre du comité exécutif. Il est soucieux de l'homogénéité des décisions. Quand il dit quelque chose, il le fait. »

Quitte à froisser, agacer, car « le taulier » (Henriques) ne met pas toujours, pas souvent, les formes. Une posture qui ne choque pas le président de Strasbourg, Marc Keller, également membre du « comex » : « C'est un patron et il faut l'être pour faire avancer les choses. » Ses détracteurs dénoncent son autoritarisme, « alors qu'il est juste autoritaire, nuance Ferracci. Il écoute pas mal, il n'en fait pas qu'à sa tête. Mais il ne faut pas être en désaccord durablement avec lui. »

Joueur, Deschamps, qui le trouve « ni intrusif ni autoritaire », l'avait constaté, au sujet des primes de l'équipe de France négociées dans les années 1990 : « Il n'aime pas que les discussions traînent ou quand il sent une résistance qui n'a pas lieu d'être. Mais il est juste. » Hugo Lloris, aujourd'hui, en fait l'expérience : « Il défend les intérêts de l'institution, on discute intelligemment car il est aussi reconnaissant de ce que les joueurs ont pu réaliser », apprécie le capitaine des Bleus dont le lien avec Le Graët va « au-delà de la relation président-joueur ».

« Quand vous sortez du cadre, il vous y remet. Ça prend deux secondes »

Brigitte Henriques, vice-présidente de la Fédération française

 
 
 

Moins borné qu'on ne le dit, donc, à condition de remplir les objectifs, souligne Henriques : « Il donne carte blanche pour y parvenir. Mais on ne peut pas lui raconter d'histoire. Quand vous sortez du cadre, il vous y remet. Ça prend deux secondes. » « Je ne l'ai jamais vu en colère, précise Guy Stéphan, ancien joueur de Guingamp (1976-1980), qui le connaît depuis quarante-quatre ans. Ou alors des colères froides, avec des avis bien tranchés. Et dans ces cas-là, il fallait bien rester tranquille (rires). »

Personne n'a oublié dans la ville des Côtes d'Armor le jour où, après une qualification en Coupe, il avait lancé, sans élever la voix, à un vestiaire euphorique qui demandait une rallonge : « Maintenant, vous vous mettez au boulot ! Quel est le con qui va réclamer une prime ? » Personne n'avait moufté, évidemment.

« Quand il s'exprime, c'est silence dans les rangs. Avec son autorité et son bon sens provincial, il remet tout le monde dans le droit chemin »

Claude Michy, ancien président de l'Union des clubs professionnels de football

 
 
 

Car, s'il ne parle pas beaucoup, « ses mots sont à chaque fois forts et touchants parce qu'il est avant tout passionné par les sportifs de haut niveau », analyse Lloris. Au sein des instances, il peut être plus « cassant » selon un témoin, « tueur sans états d'âme » selon Ferracci. « Quand il s'exprime, c'est silence dans les rangs, sourit Claude Michy, président de l'Union des clubs professionnels de football. Avec son autorité et son bon sens provincial, il remet tout le monde dans le droit chemin. »

Sa réserve, son absence d'émotions affichées, peuvent donner l'image d'un exercice solitaire du pouvoir, qui lui fut fatal, en 2000, lors de son éviction de la présidence de la Ligue (1991-2000). Nathalie Boy de la Tour, présidente de la même institution, l'assure pourtant, « c'est très facile de travailler avec lui. C'est un homme à l'écoute, bienveillant, qui tranche, avec lequel on peut être d'accord ou pas d'accord, même si j'ai très souvent été d'accord avec lui. Pendant la crise, nous avons eu des échanges réguliers, constructifs et les décisions ont été prises au nom de l'intérêt du football français. »

Dans l'intérêt, aussi, de sa Fédération puisque le foot français reprend ce soir avec la Coupe de France. Car l'ancien président de l'En Avant (1972-1991 et 2002-2011) puis de la Ligue (1991-2000), chef d'entreprise influent, est « un brillant tacticien, note Ferracci. Il connaît la politique, il en maîtrise les rapports. » Rousselot peut en parler : en 2016, son ami de trente ans (« On a appris à s'apprécier et à se foutre sur la gueule aussi », résume-t-il) lui avait promis qu'il ne se présenterait pas à sa propre succession en 2017.

Il n'avait pas tenu parole et avait envoyé dans le mur le président de Nancy. « Notre amitié s'est distendue mais j'ai tourné la page, assure-t-il aujourd'hui. Ce négociateur hors pair a beaucoup de malice et ce n'est pas péjoratif. » Il en a usé pendant la crise du Covid-19, distribuant, avec ironie parfois, les bons et les mauvais points, les coups aussi. Rien n'est totalement gratuit ou neutre avec le Breton, assure un proche : « Quand vous lui parlez, il pense déjà au coup d'après. »

Les prochaines élections fédérales en mars 2021

 

Ami de François Hollande, l'ancien maire socialiste de Guingamp (1995-2008) a su s'entendre avec Nicolas Sarkozy et aujourd'hui, il a l'oreille d'Emmanuel Macron, qui lui a envoyé un SMS la veille de l'annonce de la fin de la saison du football professionnel. Maracineanu en a conscience : « C'est quelqu'un d'important, d'écouté et entendu, qui a des relations qui vont au-delà du ministère des Sports. Il voit le développement du foot d'une façon politique, dans le bon sens du terme. »

Habile, l'ancien instituteur reste pourtant une énigme pour beaucoup, à commencer par Keller, qui voit en lui « quelqu'un de pudique mais rassembleur. C'est un homme de dialogue, de synthèse. Il discute, il consulte et il tranche. Dans les moments difficiles, il est vraiment présent, il tient le manche. » Va-t-il le lâcher, alors que les élections fédérales se tiendront en mars 2021 ? Un bon connaisseur estime que « cette force de la nature » (Aulas), dont le traitement contre la leucémie prend fin en septembre, pourrait y aller de nouveau, car « il aimerait bien avoir un Euro (2021) dans sa besace. Et il aime aussi la Fédération. »

« C'est le meilleur président que la FFF a jamais eu »

Claude Michy, ancien président de l'Union des clubs professionnels de football

 
 
 

D'ailleurs, sans détour, Michy, tout comme Aulas (« j'essaie de le convaincre de rester quatre ans encore ») espèrent le voir briguer un nouveau mandat : « C'est le meilleur président que la FFF a jamais eu. » Ce « maître du temps » (Henriques) se décidera le moment venu, à son rythme, sans prévenir grand monde. « C'est un menhir. C'est solide, juge Stéphan. Mais cela ne parle pas. » Mais c'est solide.

🤮

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  • 4 mois plus tard...
  • 1 mois plus tard...
  • 7 mois plus tard...
il y a 7 minutes, Vistule a dit :

Quel tocard.

(Bon j'avoue j'ai dû googeliser Seraing pour savoir si c'était en N2, en Hollande, en Belgique ou en Espagne 😬)

Oui pour Dietsch qui joue en Belgique à la limite ça peut se comprendre mais du coup t'en connais 22 sur 23, pas 12 :D

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il y a 34 minutes, Kiwi a dit :

Oui pour Dietsch qui joue en Belgique à la limite ça peut se comprendre mais du coup t'en connais 22 sur 23, pas 12 :D

Que veux-tu, le foot à ce vieux monsieur c’est pas son cœur de métier  :ninja:

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  • 9 mois plus tard...

Les images des incidents de la finale de la ligue des champions effacées automatiquement après 7 j

https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/incidents-lors-de-la-finale-de-la-ligue-des-champions-2022/incidents-au-stade-de-france-les-videos-surveillances-n-ont-pas-ete-conservees_5187544.html

Citation

Ces images sont systématiquement détruites au bout de sept jours, sauf réquisition de la justice, a expliqué jeudi 9 juin Erwan Le Prévost, le directeur des affaires institutionnelles de la Fédération française de football (FFF), dont une délégation était entendue au Sénat.

🤤

  • Bave 1
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  • 3 mois plus tard...
Il y a 2 heures, Nens a dit :

Il y a quand même l'enquête de SoFoot avant ça.

Molina en parlait déjà l'année dernière. 

Quasiment tout ce qu'il a montré dans la vidéo d'aujourd'hui il en avait parlé dans d'autres vidéos précédentes.

Il avait même annoncé qu'il faisait une enquête et accumulait les preuves avant de sortir un article.

J'aimerais aussi qu'il sorte un article sur ce qu'il avait dit sur les "soirées" de la LFP il a un moment déjà.

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il y a 3 minutes, koala a dit :

Molina en parlait déjà l'année dernière. 

Quasiment tout ce qu'il a montré dans la vidéo d'aujourd'hui il en avait parlé dans d'autres vidéos précédentes.

Il avait même annoncé qu'il faisait une enquête et accumulait les preuves avant de sortir un article.

J'aimerais aussi qu'il sorte un article sur ce qu'il avait dit sur les "soirées" de la LFP il a un moment déjà.

Ah oui je ne dis pas qu’il n’est pas la source de l’info, je dis seulement qu’il n’est pas tout seul à en parler (et heureusement) :)

Effectivement ma phrase pouvait porter à confusion désolé.

  • Like 1
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  • 4 mois plus tard...
  • 1 mois plus tard...

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