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Un Peu De Philosophie


koptolosa

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  • 3 mois plus tard...

Salut les p'tits cailloux,

J'appelle libre, quant à moi, une chose qui est et agit par la seule nécessité de sa nature ; contrainte, celle qui est déterminée par une autre à exister et à agir d'une certaine façon déterminée.. (...)

Pour rendre cela clair et intelligible, concevons une chose très simple : une pierre par exemple reçoit d'une cause extérieure qui la pousse, une certaine quantité de mouvements et, l'impulsion de la cause extérieure venant à cesser, elle continuera à se mouvoir nécessairement. Cette persistance de la pierre dans le mouvement est une contrainte, non parce qu'elle est nécessaire, mais parce qu'elle doit être définie par l'impulsion d'une cause extérieure. Et ce qui est vrai de la pierre il faut l'entendre de toute chose singulière, quelle que soit la complexité qu'il vous plaise de lui attribuer, si nombreuses que puissent être ses aptitudes, parce que toute chose singulière est nécessairement déterminée par une cause extérieure à exister et à agir d'une certaine manière déterminée.

Concevez maintenant, si vous voulez bien, que la pierre, tandis qu'elle continue de se mouvoir, pense et sache qu'elle fait effort, autant qu'elle peut, pour se mouvoir. Cette pierre assurément, puisqu'elle a conscience de son effort seulement et qu'elle n'est en aucune façon indifférente, croira qu'elle est très libre et qu'elle ne persévère dans son mouvement que parce qu'elle le veut.

Telle est cette liberté humaine que tous se vantent de posséder et qui consiste en cela seul que les hommes ont conscience de leurs appétits et ignorent les causes qui les déterminent. Un enfant croit librement appéter le lait, un jeune garçon irrité vouloir se venger et, s'il est poltron, vouloir fuir. 

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C'est clair, d'ailleurs je trouve cependant que son positionnement sur le rapport de la conscience dans la technologie est trop manichéen et se rapproche d'une vision anthroposophique trop poussée, on sent clairement l'influence de Milner dans son système de réflexion.

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Il y a 3 heures, elkjaer a dit :

Salut les p'tits cailloux,

J'appelle libre, quant à moi, une chose qui est et agit par la seule nécessité de sa nature ; contrainte, celle qui est déterminée par une autre à exister et à agir d'une certaine façon déterminée.. (...)

Pour rendre cela clair et intelligible, concevons une chose très simple : une pierre par exemple reçoit d'une cause extérieure qui la pousse, une certaine quantité de mouvements et, l'impulsion de la cause extérieure venant à cesser, elle continuera à se mouvoir nécessairement. Cette persistance de la pierre dans le mouvement est une contrainte, non parce qu'elle est nécessaire, mais parce qu'elle doit être définie par l'impulsion d'une cause extérieure. Et ce qui est vrai de la pierre il faut l'entendre de toute chose singulière, quelle que soit la complexité qu'il vous plaise de lui attribuer, si nombreuses que puissent être ses aptitudes, parce que toute chose singulière est nécessairement déterminée par une cause extérieure à exister et à agir d'une certaine manière déterminée.

Concevez maintenant, si vous voulez bien, que la pierre, tandis qu'elle continue de se mouvoir, pense et sache qu'elle fait effort, autant qu'elle peut, pour se mouvoir. Cette pierre assurément, puisqu'elle a conscience de son effort seulement et qu'elle n'est en aucune façon indifférente, croira qu'elle est très libre et qu'elle ne persévère dans son mouvement que parce qu'elle le veut.

Telle est cette liberté humaine que tous se vantent de posséder et qui consiste en cela seul que les hommes ont conscience de leurs appétits et ignorent les causes qui les déterminent. Un enfant croit librement appéter le lait, un jeune garçon irrité vouloir se venger et, s'il est poltron, vouloir fuir. 

pouet

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il y a 3 minutes, Piou a dit :

C'est clair, d'ailleurs je trouve cependant que son positionnement sur le rapport de la conscience dans la technologie est trop manichéen et se rapproche d'une vision anthroposophique trop poussée, on sent clairement l'influence de Milner dans son système de réflexion.

et vice et versa

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il y a 47 minutes, bibeyolo a dit :

La nature a créé des phénomènes d'incertitudes pour pouvoir s'adapter à un environnement variable. La sensibilité aux conditions initiales peut aussi être une forme de liberté, à partir du moment où on laisse la possibilité au chat de Schrödinger de sortir de sa boite.

Physique quantique et biologie de l'évolution. Les deux domaines qui associés permettent de se rendre compte à quel point la vie est belle et précieuse. Amen.

La liberté c'est surtout la lucidité sans la déprime.

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Il y a 11 heures, elkjaer a dit :

Salut les p'tits cailloux,

J'appelle libre, quant à moi, une chose qui est et agit par la seule nécessité de sa nature ; contrainte, celle qui est déterminée par une autre à exister et à agir d'une certaine façon déterminée.. (...)

Pour rendre cela clair et intelligible, concevons une chose très simple : une pierre par exemple reçoit d'une cause extérieure qui la pousse, une certaine quantité de mouvements et, l'impulsion de la cause extérieure venant à cesser, elle continuera à se mouvoir nécessairement. Cette persistance de la pierre dans le mouvement est une contrainte, non parce qu'elle est nécessaire, mais parce qu'elle doit être définie par l'impulsion d'une cause extérieure. Et ce qui est vrai de la pierre il faut l'entendre de toute chose singulière, quelle que soit la complexité qu'il vous plaise de lui attribuer, si nombreuses que puissent être ses aptitudes, parce que toute chose singulière est nécessairement déterminée par une cause extérieure à exister et à agir d'une certaine manière déterminée.

Concevez maintenant, si vous voulez bien, que la pierre, tandis qu'elle continue de se mouvoir, pense et sache qu'elle fait effort, autant qu'elle peut, pour se mouvoir. Cette pierre assurément, puisqu'elle a conscience de son effort seulement et qu'elle n'est en aucune façon indifférente, croira qu'elle est très libre et qu'elle ne persévère dans son mouvement que parce qu'elle le veut.

Telle est cette liberté humaine que tous se vantent de posséder et qui consiste en cela seul que les hommes ont conscience de leurs appétits et ignorent les causes qui les déterminent. Un enfant croit librement appéter le lait, un jeune garçon irrité vouloir se venger et, s'il est poltron, vouloir fuir. 

Etre libre, c'est choisir soi-même ses chaines.

KJ.

 

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On 2/28/2018 at 7:18 AM, elkjaer said:

Salut les p'tits cailloux,

Pour rendre cela clair et intelligible, concevons une chose très simple : une pierre par exemple reçoit d'une cause extérieure qui la pousse, une certaine quantité de mouvements et, l'impulsion de la cause extérieure venant à cesser, elle continuera à se mouvoir nécessairement.

Faux. La pierre peut potentiellement s'arreter des que la cause exterieure cesse.

 

On 2/28/2018 at 7:18 AM, elkjaer said:

Salut les p'tits cailloux,

, parce que toute chose singulière est nécessairement déterminée par une cause extérieure à exister et à agir d'une certaine manière déterminée.

Faux. C'est renier le principe d' Heisenberg ou de maniere plus generale renier la possibilitie a l'auto determination de ses actions.

On 2/28/2018 at 7:18 AM, elkjaer said:

Salut les p'tits cailloux,

 

Concevez maintenant, si vous voulez bien, que la pierre, tandis qu'elle continue de se mouvoir, pense et sache qu'elle fait effort, autant qu'elle peut, pour se mouvoir. Cette pierre assurément, puisqu'elle a conscience de son effort seulement et qu'elle n'est en aucune façon indifférente, croira qu'elle est très libre et qu'elle ne persévère dans son mouvement que parce qu'elle le veut.

Telle est cette liberté humaine que tous se vantent de posséder et qui consiste en cela seul que les hommes ont conscience de leurs appétits et ignorent les causes qui les déterminent. Un enfant croit librement appéter le lait, un jeune garçon irrité vouloir se venger et, s'il est poltron, vouloir fuir. 

Qui a ecrit une grotesque debilerie pareille?

Un connard comme Spinoza j' imagine! 

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Il y a 4 heures, RufusTFirefly a dit :

Faux. La pierre peut potentiellement s'arreter des que la cause exterieure cesse.

J'imagine que ce connard de spinoza parlait d'une pierre lancée dans l'air mais son style a toujours été très laborieux.

Il y a 4 heures, RufusTFirefly a dit :

Faux. C'est renier le principe d' Heisenberg ou de maniere plus generale renier la possibilitie a l'auto determination de ses actions.

Heisenberg était un triste qui s'est autodéterminé à soutenir l'Allemagne Nazie. Et une pierre n'est pas un objet quantique. Enfin peut-on avancer que l'on est libre en laissant le hasard et le chaos guider ses choix?

@Piou et @VIX15 vous avez deux heures.

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il y a 5 minutes, elkjaer a dit :

J'imagine que ce connard de spinoza parlait d'une pierre lancée dans l'air mais son style a toujours été très laborieux.

Heisenberg était un triste qui s'est autodéterminé à soutenir l'Allemagne Nazie. Et une pierre n'est pas un objet quantique. Enfin peut-on avancer que l'on est libre en laissant le hasard et le chaos guider ses choix?

@Piou et @VIX15 vous avez deux heures.

On peut répondre par oui ou par non ?  :ninja:

 

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12 minutes ago, elkjaer said:

Enfin peut-on avancer que l'on est libre en laissant le hasard et le chaos guider ses choix?

Triste sire. On est libre de decider de laisser le hasard ou le chaos guider ses choix ou pas. C' est la que reside la liberte, non pas dans le hasard ou le chaos.

Spinoza avait tout faux. 

 

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il y a 1 minute, RufusTFirefly a dit :

Triste sire. On est libre de decider de laisser le hasard ou le chaos guider ses choix ou pas. C' est la que reside la liberte, non pas dans le hasard ou le chaos.

Spinoza avait tout faux. 

 

Spinoza ne dit pas le contraire. Il ne dit pas non plus qu'il faut aller contre les causes qui nous déterminent. Il s'agit juste d'en être conscient et de faire ses choix en toute connaissance de cause.

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il y a 43 minutes, elkjaer a dit :

J'imagine que ce connard de spinoza parlait d'une pierre lancée dans l'air mais son style a toujours été très laborieux.

Heisenberg était un triste qui s'est autodéterminé à soutenir l'Allemagne Nazie. Et une pierre n'est pas un objet quantique. Enfin peut-on avancer que l'on est libre en laissant le hasard et le chaos guider ses choix?

@Piou et @VIX15 vous avez deux heures.

L'approche quantique d'un système de pensée et de réflexion sous-entend inévitablement que la conscience est acquise et non façonnée. Or ce postulat est en contradiction totale avec la théorie de Friedinberg qui avait démontré l'importance du relativisme dans la question de la libre pensée. Ainsi, si nous devons nous positionner dans la place du hasard dans la liberté, il serait d'abord important de redéfinir le principe même de liberté. La considérons-nous à son niveau moral, à son niveau physique ou métaphysique ? Si Hobbes a défini la liberté comme une absence de contraintes elle est pour Freud purement inconsciente. Epicure lui la définit simplement comme "l'acte que l'individu peut accomplir ses désirs". Mais puisqu'il était plus haut question de ce connard de Spinoza, celui-ci considérait la liberté comme non inée, exemple parfait de son approche déterministe de la conscience qui contamina malheureusement des disciples aussi tristes que Hengel par exemple.

Bref, pour répondre à votre question il faut comme pour toute réflexion philosophique redéfinir le sujet et d'aborder ensuite la question suivant l'angle du courant de pensée. Néanmoins, dans le cas particulier de cette inflexion contextuelle, il est très important de réorganiser la plus grande partie des voies déclinables, avec beaucoup de recul, et ce quelle que soit le relativisme de la réflexion menée.

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L'universalité de la pensée philosophique du XX siècle repose sur la controverse existante entre les individualités d'écriture et l'instinct surréaliste sous-jacent chez la plus part des auteurs tout en respectant la similarité de la pensée du monde occidental.

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il y a 8 minutes, NicoPaviot a dit :

L'universalité de la pensée philosophique du XX siècle repose sur la controverse existante entre les individualités d'écriture et l'instinct surréaliste sous-jacent chez la plus part des auteurs tout en respectant la similarité de la pensée du monde occidental.

Putain je le sais ça, je le sais...

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