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Un Peu De Philosophie


koptolosa

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C'est surtout lui qui était dérangé.

qui ne l'est pas ? :ninja:

 

btw, ptit mea culpa, hier soir j'ai lu le live du match en rentrant, c'était tellement horrible que j'ai presque eu envie de défendre l'équipe :grin:

donc des fois, quand je trouve que t'abuses dans l'ayathollisme, t'as surement des circonstances atténuantes :D

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qui ne l'est pas ? :ninja:

 

btw, ptit mea culpa, hier soir j'ai lu le live du match en rentrant, c'était tellement horrible que j'ai presque eu envie de défendre l'équipe :grin:

donc des fois, quand je trouve que t'abuses dans l'ayathollisme, t'as surement des circonstances atténuantes :D

Ca m'a fait pareil. En fait, lire l'après match m'a réconcilié avec le tef. :ninja:

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Petit texte à l'usage des donneurs de leçon du forum  :ph34r: 

 

 

Qu’est-ce qui nous pousse à considérer tous les philosophes d’un œil à demi méfiant, à demi ironique ? Ce n’est pas leur innocence, bien qu’elle transparaisse a tout moment, les erreurs dans lesquelles ils tombent et se fourvoient si fréquemment et si vite, en un mot leurs enfantillages et leur puérilité, — c’est leur manque de probité lorsque, tous en chœur, ils élèvent une grande clameur vertueuse pour peu que l’on touche, même indirectement, au problème de la sincérité. Ils se donnent tous pour des gens qui se seraient haussés jusqu’à leurs opinions propres par l’exercice spontané d’une dialectique froide, pure et divinement sereine (à l’inverse des mystiques de tout ordre, qui sont plus honnêtes et plus grossiers, et parlent de leur " inspiration ") alors qu’ils ne font que défendre, avec des arguments découverts après coup, quelque thèse arbitraire, quelque idée gratuite, une " intuition " quelconque, ou encore, le plus souvent, quelque vœu de leur cœur, qu’ils ont fait passer préalablement au crible de l’abstraction. Ce sont tous des avocats sans le savoir, et par surcroît des avocats de leurs préjugés, qu’ils baptisent " vérités "; ils sont très éloignés de ce courage de la conscience qui s’avoue ce qu’il en est, très éloignés de ce bon goût du courage qui donne à comprendre ce qu’il en est, soit pour prévenir un ami ou un ennemi, soit par générosité et pour se moquer de soi. La raide et vertueuse tartuferie avec laquelle le vieux Kant nous entraîne dans les méandres de la dialectique, pour nous amener, ou plutôt nous égarer, jusque devant son " impératif catégorique ", ce spectacle nous fait sourire, nous qui sommes pourtant difficiles, et nous n’éprouvons pas un mince plaisir à démasquer les fines ruses des vieux moralistes et faiseurs de sermons.

 

Le mieux serait de se construire une argumentation avant de se faire une opinion, mais on fait plutôt l'inverse, on part d'une opinion pré-établie et on se construit une argumentation pour légitimer celle-ci. Je pense qu'il faut plus se battre pour défendre des arguments plutôt que pour défendre une idée générale.

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Le mieux serait de se construire une argumentation avant de se faire une opinion, mais on fait plutôt l'inverse, on part d'une opinion pré-établie et on se construit une argumentation pour légitimer celle-ci. Je pense qu'il faut plus se battre pour défendre des arguments plutôt que pour défendre une idée générale.

Aussi belle soit ton argumentation et sa concluion, elles auront toujours comme point de départ une vague intuition et comme tissu ta subjectivité. Ce n'est pas parce qu'une vérité est belle qu'elle est vraie.

Nietzsche lui fouille les pétales de rose pour y trouver des taches de merde et va chercher des étoiles dans la cuvette des chiottes.

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Puisque vous êtes demandeur.

 

 

 

 

Nous devons à notre prochain ce soin et cette assiduité pour sa correction et son instruction. Mais quant à aller prêcher les passants, et vouloir régenter l’ignorance ou la sottise du premier venu, voilà une attitude que je condamne. Je le fais rarement, même dans les propos échangés avec moi, et j’abandonne tout, plutôt que d’avoir à tenir des propos qu’on jugerait déplacés, comme un maître d’école. Mon goût ne me porte pas vers les débutants, pas plus pour parler que pour écrire. Mais je ne me jette jamais en travers des choses qui se disent en société, ou devant plusieurs personnes, ni en paroles, ni par des gestes, si absurdes et fausses que je puisse les trouver. Au demeurant, rien ne m’irrite autant dans la sottise que de la voir tirer d’elle-même bien plus de satisfaction que la raison ne peut le faire.

C’est bien dommage que la sagesse vous interdise d’être satisfait et d’avoir confiance en vous, vous rende toujours mécontent et craintif, alors que l’obstination et la témérité remplissent leurs hôtes de joie et d’assurance. Ce sont les moins compétents qui regardent les autres avec mépris, revenant toujours du combat pleins de gloire et d’allégresse. Et le plus souvent, cette ostentation dans le discours, cette gaieté sur le visage suffisent à convaincre de leur victoire une assistance généralement peu fine et incapable de bien juger, de discerner les véritables qualités. L’obstination et l’ardeur des opinions sont la preuve la plus sûre de la bêtise. Est-il rien de plus sûr de soi, dédaigneux, contemplatif, sérieux et grave que l’âne ?

 

 

:fleurs:

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  • 2 semaines plus tard...

L'homme, en Afrique, c'est l'homme dans son immédiateté. L'homme en tant qu'homme s'oppose à la nature et c'est ainsi qu'il devient homme. Mais, en tant qu'il se distingue seulement de la nature, il n'en est qu'au premier stade, et est dominé par les passions. C'est un homme à l'état brut. Pour tout le temps pendant lequel il nous est donné d'observer l'homme africain, nous le voyons dans l'état de sauvagerie et de barbarie, et aujourd'hui encore il est resté tel. Le nègre représente l'homme naturel dans toute sa barbarie et son absence de discipline. Pour le comprendre, nous devons abandonner toutes nos façons de voir européennes. Nous ne devons penser ni à un Dieu spirituel ni à une loi morale ; nous devons faire abstraction de tout esprit de respect et de moralité, si nous voulons saisir sa nature. Tout cela, en effet, manque à l'homme qui en est au stade de l'immédiat : on ne peut rien trouver dans son caractère qui s'accorde à l'humain. C'est précisément pour cette raison que nous ne pouvons vraiment nous identifier, par le sentiment, à sa nature, de la même façon que nous nous pouvons nous identifier à celle d'un chien, ou à celle d'un Grec qui s'agenouillait devant l'image de Zeus. Ce n'est que par la pensée que nous pouvons parvenir à cette compréhension de sa nature ; nous ne pouvons en effet sentir que ce qui est semblable à nos sentiments. 
Dans l'ensemble, nous trouvons ainsi, en Afrique, ce qu'on a appelé l'état d'innocence, l'unité de l'homme avec Dieu et avec la nature.

 

Willy Sagnol  - Friedrich Hegel

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L'homme, en Afrique, c'est l'homme dans son immédiateté. L'homme en tant qu'homme s'oppose à la nature et c'est ainsi qu'il devient homme. Mais, en tant qu'il se distingue seulement de la nature, il n'en est qu'au premier stade, et est dominé par les passions. C'est un homme à l'état brut. Pour tout le temps pendant lequel il nous est donné d'observer l'homme africain, nous le voyons dans l'état de sauvagerie et de barbarie, et aujourd'hui encore il est resté tel. Le nègre représente l'homme naturel dans toute sa barbarie et son absence de discipline. Pour le comprendre, nous devons abandonner toutes nos façons de voir européennes. Nous ne devons penser ni à un Dieu spirituel ni à une loi morale ; nous devons faire abstraction de tout esprit de respect et de moralité, si nous voulons saisir sa nature. Tout cela, en effet, manque à l'homme qui en est au stade de l'immédiat : on ne peut rien trouver dans son caractère qui s'accorde à l'humain. C'est précisément pour cette raison que nous ne pouvons vraiment nous identifier, par le sentiment, à sa nature, de la même façon que nous nous pouvons nous identifier à celle d'un chien, ou à celle d'un Grec qui s'agenouillait devant l'image de Zeus. Ce n'est que par la pensée que nous pouvons parvenir à cette compréhension de sa nature ; nous ne pouvons en effet sentir que ce qui est semblable à nos sentiments. 

Dans l'ensemble, nous trouvons ainsi, en Afrique, ce qu'on a appelé l'état d'innocence, l'unité de l'homme avec Dieu et avec la nature.

 

Nicolas S. Discours de Dakar 

 

Fixed :ninaj:

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L'homme, en Afrique, c'est l'homme dans son immédiateté. L'homme en tant qu'homme s'oppose à la nature et c'est ainsi qu'il devient homme. Mais, en tant qu'il se distingue seulement de la nature, il n'en est qu'au premier stade, et est dominé par les passions. C'est un homme à l'état brut. Pour tout le temps pendant lequel il nous est donné d'observer l'homme africain, nous le voyons dans l'état de sauvagerie et de barbarie, et aujourd'hui encore il est resté tel. Le nègre représente l'homme naturel dans toute sa barbarie et son absence de discipline. Pour le comprendre, nous devons abandonner toutes nos façons de voir européennes. Nous ne devons penser ni à un Dieu spirituel ni à une loi morale ; nous devons faire abstraction de tout esprit de respect et de moralité, si nous voulons saisir sa nature. Tout cela, en effet, manque à l'homme qui en est au stade de l'immédiat : on ne peut rien trouver dans son caractère qui s'accorde à l'humain. C'est précisément pour cette raison que nous ne pouvons vraiment nous identifier, par le sentiment, à sa nature, de la même façon que nous nous pouvons nous identifier à celle d'un chien, ou à celle d'un Grec qui s'agenouillait devant l'image de Zeus. Ce n'est que par la pensée que nous pouvons parvenir à cette compréhension de sa nature ; nous ne pouvons en effet sentir que ce qui est semblable à nos sentiments. 

Dans l'ensemble, nous trouvons ainsi, en Afrique, ce qu'on a appelé l'état d'innocence, l'unité de l'homme avec Dieu et avec la nature.

 

Willy Sagnol  - Friedrich Hegel

Ne m'oblige pas ! :(

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