Joueur Djibril Sidibé 🇫🇷

[CAHORS]

Il apporte son expérience, sa sérénité et il est tout le temps bon.

[sebztfc10]

Article l’Equipe paru ce jour:

Dans une équipe de Toulouse qui a trouvé son onze type depuis plusieurs semaines, il fait figure à la fois d'ancien et de novice. Champion de France avec Monaco en 2017 et champion du monde avec les Bleus en 2018, Djibril Sidibé (32 ans) fait profiter de son expérience à un effectif du TFC jeune (24 ans et 289 jours de moyenne). Mais il y découvre aussi un nouveau poste cette saison. Formé comme latéral et capable d'évoluer des deux côtés, l'international français (18 sélections) a été recentré pour répondre aux besoins de son entraîneur. Depuis son retour en Ligue 1 cet été, le droitier a évolué à neuf reprises (sur 13 apparitions) en position d'axial droit dans une défense à trois. « On a beaucoup réfléchi pour savoir s'il valait mieux le mettre sur le côté droit ou dans l'axe. Mais je crois que sa grande qualité, c'est son pied et sa capacité à casser les lignes. Il a ça en lui, expliquait Carles Martinez Novell fin novembre. Ça nous aide et ça fluidifie le jeu. »

Dès ses premiers échanges avec le coach espagnol, l'ancien joueur de l'AEK Athènes, arrivé libre après le départ de Mikkel Desler, s'est montré favorable à changer de rôle sur le terrain. « J'ai été choisi pour le poste de piston, celui que je préfère. Mais je lui ai précisé pouvoir jouer en tant que troisième axial, pour ma qualité de relance », racontait le néo-Toulousain pour sa première interview parue le 5 octobre dans L'Équipe. Depuis, Sidibé s'est familiarisé avec sa nouvelle fonction. « Je m'adapte bien, je prends du plaisir. Je suis au service de l'équipe », confiait-il le 7 décembre après la défaite du TFC à Monaco (0-2), satisfait d'avoir conservé cette « liberté pour créer du danger », malgré son repositionnement. Déjà auteur de deux passes décisives, ce fan du Brésilien Maicon et de l'Espagnol Dani Carvajal a toujours été porté vers l'avant. Il n'était pas question pour lui d'envisager rejoindre un club à tendance défensive. À Toulouse, s'il centre moins souvent dans un couloir occupé par les énergiques Aron Dönnum et Warren Kamanzi, Sidibé participe au jeu différemment. De l'arrière. Il possède même son meilleur pourcentage de passes longues réussies en carrière (57/85, soit 67,1 %). Tout en continuant à se projeter avec le ballon quand le jeu le permet.

« Avec l'âge, il s'est bonifié, il est à maturité. Pour moi, il pourrait même jouer axial dans une défense à quatre, estime son ancien coach à Lille, Rudi Garcia. Mais ça aurait été du gâchis plus tôt. Ce rôle hybride entre latéral et axial va comme un gant à Djibril, parce qu'il n'a pas toutes les contraintes défensives. Quand vous avez la chance de trouver un latéral qui a toutes les qualités d'un axial, c'est vraiment du pain béni, ajoute le technicien qui l'a lancé en Ligue 1 avec le LOSC en 2012-2013. Cela permet d'avoir deux systèmes différents quand vous attaquez ou défendez. » Le profil plus défensif de Mark McKenzie, axial gauche, facilite l'équilibre tactique. Mais pour l'Américain, la personnalité de son coéquipier importe également : « Il amène du calme à l'équipe. Il est toujours prêt à offrir ses conseils, à mettre un bras autour de ton épaule pour t'encourager, il aide aussi à relativiser. » L'autre rôle important à jouer par Sidibé, celui de cadre. Lui n'a pas changé.

[veve]

Très gros travail à Lens, le leader qu'il nous fallait pour ce type de match.

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