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Sadran veut rebaptiser le Stadium!

Yoy21

Par Yoy21
dans Espace supporters

Rebaptiser le Stadium pour vous c'est  

599 membres ont voté

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Le Cufarien

Le Cufarien

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mais je pense qu'il y a des choses plus grave que ça... mais encore une fois je suis pas pour qu'on fasse n'importe quoi... pour certains associer une marque au Stade est une limite, pour moi ça ne l'est pas, c'est tout...

<{POST_SNAPBACK}>

Je suis archi contre associer une marque au Stadium mais je suis d'accord qu'il y aurait des choses plus graves.

ça me dérangerait beaucoup quand même que la ligue 1 soit comparable à la voile où on parle moins des marins que des marques qui sponsorisent leur bateau.

Je me vois pas supporter l'airbus club qui jouerait contre le Chateau Margaux club.

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Eugene

Eugene

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Posté(e)
ça me dérangerait beaucoup quand même que la ligue 1 soit comparable à la voile où on parle moins des marins que des marques qui sponsorisent leur bateau.

<{POST_SNAPBACK}>

Tiens c est nouveau ça

T as ecoute les infos dernierement ?

Le vendee globe ca te dit quelque chose

Jean Le Cam ca doit te parler

Par contre le nom du bateau, a moins que tu ailles sur un site internet tu ne doit surement pas le connaitre

Et celui de Vincent Riou ?

Roland Jourdain ?

Et Ellen MacArthur quand elle a gagné la Route du Rhum c était sur quelle bateau ?

Bien sur que tu ne t en souviens pas puisque seul le nom de skippers est important

Et pas le nom de la marque

Et ce sera pareil pour le TFC

Seul restera le nom des joueurs et leurs exploits.

Reponse :

Jean Le Cam "Bonduelle"

Vincent Riou "PRB"

Roland Jourdain "Sill et Veolia"

Ellen MacArthur "Kingfisher"

:megaphone:

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Yoy21

Yoy21

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Chers ami,

Perso je crois que tu fais fuasse route, pour La Cam est comperse, certe ont dis bien leur prenom mais j'entend tres souvent, "Le bateau Bonduelle ou PORB ainsi que Groupama"!!!

Donc ta these sur les bateaux et les noms, je suis tres septique!

Et puis si il change de nom arreté de dire qu'oil restera le Stadium! Dans quelques années vous allez sortir la satané marque pui le nom du stadium apres!

Amicalement Yohann

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Le Cufarien

Le Cufarien

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Tiens c est nouveau ça

Et celui de Vincent Riou ?

Roland Jourdain ?

Et Ellen MacArthur quand elle a gagné la Route du Rhum c était sur quelle bateau ?

Bien sur que tu ne t en souviens pas puisque seul le nom de skippers est important

Et pas le nom de la marque

:furious:

<{POST_SNAPBACK}>

Depuis quand tu crois savoir ce que je sais et ce que je ne sais pas ?

On t'a déjà dit que t'étais énervant toi ?

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Invité elreydelaplaya

Invité elreydelaplaya

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Le coup du DUREX STADIUM , ca c'est fort ! :furious:

Perso j'aurai pas fait mieux.

Enfin c'est dommage ( surtout si on utilise un nom de grande marque ... ) mais bon si tout ca permet de faire rentrer des sous pour améliorer le club ... et puis regardez pour les SEPTS DENIERS, personne n'était d'accord pour l'appeler ERNEST VALLON et maintenant ca passe comme du petit lait.

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phi

phi

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Salut,

J'ai lu quelques interventions qui citent en exemples des stades portant des noms de personnalités locales....

Heu, cela n'a rien à voir avec une marque de baskets il me semble (ça me parait évident mais y en a je sais pas.. :furious: )

Le problème n'est pas de rebaptiser le stadium, mais de ne pas le faire n'importe comment, à savoir une appellation qui n'ait rien à voir avec notre ville.

C'est peut-être une façon de gagner un peu d'argent rapidement, mais à priori le projet du club ne se situe pas à court terme.

Regardez en Ligue des Champions le nombre de clubs qui ont un stade dont le nom est lié à une marque. C'est bien la preuve que c'est une étape absolument pas nécessaire au développement du tef.

A d'autres...

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Didier/Toulouse

Didier/Toulouse

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2025.

La religion chrétienne traverse une grave crise. La société occidentale fondée sur une économie ultra-libérale et marquée par un individualisme particulièrement développé ne la pas épargnée.

La Basilique Saint Sernin, joyau de lart roman et symbole de ce que lon appelait la Ville Rose, est en danger. Larchevêché de Toulouse en concertation avec les instances publiques en vigueur envisage un partenariat avec sa banque (stratégie économique omniprésente dans le football dont les résultats nont pas eu les effets sportifs escomptés mais qui a permis denrichir les clubs). Le contrat est simple : la banque apporte les fonds nécessaires à tous travaux de restauration de la basilique ainsi quune aide non négligeable à la paroisse en contre partie de quoi son nom sera associé au monument à la fois dans le texte et sur les murs de léglise. Larchevêché y voit là une source de revenus inespérés et lEtat un moyen de reprendre les travaux de rénovation.

Et le peuple dans tout çà ? Et bien, on ne lui demande pas son avis et il ne paiera pas pour autant moins dimpôts. Mais dit - il Amen pour autant ?

Cette fiction peut vous paraître grossière, de mauvais goût ou encore incohérente. Mais à y regarder de plus près, le parallèle est saisissant :

Dun coté, un monument historique sacré, haut lieu de pèlerinage ;

Dun autre, bien plus quun stade de football, LE sanctuaire du club de football de la ville, chargé dexploits passés et démotions.

Dans les deux cas, on sattaque à des lieux symboliques.

Dans les deux cas, un bâtiment public, et qui plus est historique, est menacé sur lautel de la rentabilité.

Dans les deux cas, on se moque éperdument de lavis du peuple, et même il paiera toujours aussi cher (si ce nest plus).

Dans les deux cas, la perte didentité est flagrante.

Dans les deux cas, léthique nous suggère que tout ne doit pas être prétexte à lenrichissement.

Tout çà pour dire quil est inconcevable quun édifice public soit utilisé à des fins économiques.

Alors, vous allez me dire que cest incohérent car il ne faut pas tout mélanger (en loccurrence le sacré et le profane).

Très juste vous répondrai je

Alors revenons à notre cas :

« Nous sommes en négociations pour donner le nom d'une grande marque commerciale dédiée à la haute technologie et proche des jeunes au Stadium »

Jusquà preuve du contraire, haute technologie et football ne vont pas de paire (du moins dans leur fonction première).

A mes yeux, il aurait été plus judicieux de proposer une association avec une marque de sport, ou dans un autre registre, un partenariat avec une entreprise locale (exemple : Airbus, fleuron économique de la ville).

Dautre part, le président martèle à chacune de ces interventions quil veut développer la marque « TFC ». Jadhère tout à fait à ses propos, cependant là ce serait Orange le bénéficiaire.

Incohérence, tiens on y revient

Jai lu vos réactions, jen ai bien pris note. Cest pourquoi je vais développer ma réflexion autour de 3 points basés sur vos commentaires. Jévoquerai dans un premier temps, ma perception dun football populaire ; puis, jen viendrai au nerf de la guerre à savoir largent ; enfin, je finirai par vous dévoiler ma conception de l « éthique ».

Désolé, ce sera long mais il me semble que le sujet est à prendre très au sérieux. Merci par avance à ceux qui prendront le soin de me lire attentivement.

I . Le football = sport populaire

Dans ma première intervention, jai défendu la cause dun football populaire. Je ne me suis pas étendu dessus. Jy reviens pour lever toute ambiguïté.

A ce jour, le football est le seul sport capable dattirer chaque fin de semaine une moyenne de 20 000 à 25 000 personnes dans les stades (en France). S il est autant médiatisé et quil brasse tant dargent, cest uniquement parce quil est capable de faire se déplacer des foules et de remplir les stades. Le spectateur ou le supporter constituent la clé du développement de ce sport. Par conséquent, il convient de ne pas négliger ces acteurs et même den prendre considération dans lévolution du football. Le supporter ou le spectateur continuera à venir au stade sil se reconnaît dans le football, sil peut sy identifier à travers certaines valeurs (cf. III). Il va de soi que si largent continue ses dérives (je pense notamment à une billetterie inflationniste ou à des abonnements exorbitants) alors laccès au stade deviendra sélectif et certaines classes sociales n auront plus les moyens suffisants. Dans la plus grande majorité des cas, lambiance et les animations sont luvre des virages (appelés aussi populaire ). Ces tribunes sont souvent constituées par les couches sociales les moins favorisées. Alors, si le football devient un sport sélectif, lambiance y perdra. A mes yeux, lémotion, les joies collectives ou encore les scènes de liesse que le football est capable de procurer nont pas de prix et pourtant cela permet de fidéliser un public

Les supporters parisiens y sont confrontés en ce moment ; le mouvement ultra français en est conscient et fait bloc. Témoin samedi soir la banderole issue du kop Nord de Geoffroy Guichard lors de AS Saint Etienne / Paris SG :

« Dirigeants Parisiens : sans respect pour vos supporters, votre club na pas dâme. »

Voilà ma vision dun football populaire : accessible à tous, festif, émotionnel, ... en un mot vivant.

Surtout, ne pas oublier, le football est issu du peuple, et cest ce dernier qui le fait vivre

II . L argent

1.)Trop dargent

Et largent dans tout ça vous allez me dire ?

Bien sûr quil en faut, cest même la condition sine qua non pour du football de haut niveau. Mais doit on pour autant accepter son escalade ? doit on en subir ses dérives et ses effets néfastes ?

Largent ne doit pas devenir la raison première du football. Cest pourquoi il faut savoir dire NON :

NON à la dictature du fric.

NON à un football régi uniquement par des impératifs financiers.

Car :

Largent nest pas forcément synonyme (loin sen faut même) de réussite sportive.

Jamais, le classement de Ligue 1 na respecté et représenté la hiérarchie des budgets des différents clubs.

Vous affirmez quil est un gage de pérennité sportive et de sérénité financière à long terme.

Prenons des exemples alors :

Je ne reviens pas sur le cas similaire du Paris Saint Germain ou de l Olympique de Marseille : clubs aux liquidités avérées mais constamment secoués par des crises de résultats (je passe les aberrations de « l affaire Fiorèse » et du recrutement de Sémak, pour ne citer que çà ).

Intéressons nous plutôt à Rennes et à Strasbourg pour rester dans un contexte hexagonal :

· dun côté, un club moyen mais ambitieux avec comme ressource une des plus grandes fortunes du pays. Pour quels résultats ? une instabilité chronique et du gâchis avec beaucoup derreurs de recrutement (la palme pour Lucas).

· De lautre, le club dune importante ville de lEst promis à un avenir doré par lintermédiaire de Mc Cormack. Aujourdhui il nen reste plus que les promesses le club est même allé faire un petit tour au purgatoire (L2).

Alors, cest vrai, cest pas pour autant que le Toulouse FC sera géré de la sorte

On cherche une stabilité au plus haut niveau.

Inspirons nous plutôt :

· De l AJ Auxerre : 25ème année consécutive en D1 / L1

· du FC Nantes Atlantique : 42ème année consécutive en D1 / L1 (cas intéressant, cf. III)

· du FC Metz : en D1 / L1 depuis 1967, soit 37 ans (excepté une descente il y a 2 ans)

· du FC Sochaux Montbéliard : petite ville installée en D1 / L1 depuis plus de 50 ans, avec il est vrai quelques passages en D2 / L2.

Ces quatre clubs ont en commun, à des degrés différents, un centre de formation performant et reconnu, une marque de fabrique (modèle de jeu), une identité régionale, un budget croissant certes mais pas exponentiel pour autant, et un passé européen.

Ces 4 exemples sont la preuve quune stabilité dans lélite ne rime pas forcément avec sponsoring à outrance.

Venons en à notre cas : le sponsor stade.

« comme il existe déjà l'ArenA à Amsterdam (NDLR : et le Reebok Stadium à Bolton ou le Chips Walker Stadium à Leicester. »

Quels effets ? (maintenant quils peuvent recruter et garder leurs perles )

· L Ajax Amsterdam : aujourdhui il se classe 3ème du championnat des Pays-Bas à 5 points du leader et connaît de grosses difficultés sur la scène européenne.

· Bolton : 11ème de la 1ère League anglaise, dans lanonymat du ventre mou

· Leicester : cherchez pas, pour eux, la 1ère League nest encore quun rêve

Aujourdhui, il est évident que largent nest pas un gage de réussite sportive. Les clubs qui lont compris ont su se protéger de crises récurrentes, dun climat interne malsain ces clubs ont encore une âme

Cest pourquoi, la tyrannie du fric ne doit pas nous faire plier, on ne doit pas faire le dos rond.

La ligue des champions a connu plusieurs formules. Je ne vous fais pas secret des raisons de tels chamboulements. Le summum fut atteint avec 2 phases de poule interminables. Résultats : trop de matchs, baisse de lintérêt du spectateur tant au stade quà la TV (on revient au rôle majeur du spectateur / supporter), matchs guère passionnants (en comparaison aux matchs à élimination directe), affiches européennes devenues monnaies courantes,

Grosse désillusion pour les agents économiques qui, devant le constat de chiffres en dessous de leur espérance, ont dû re-modifier la compétition (une seule phase de poule et apparition des 8èmes de finales).

Le comportement du spectateur / supporter a eu raison de leurs projets économiques.

Rappelez vous, il y a pas si longtemps, il était question dune Coupe du Monde tous les 2 ans. Devant le tollé public, aujourdhui le projet est en sommeil. Souhaitons lui un coma profond

2.) Quelles solutions ?

Il faut sortir du cliché que le joueur est un mercenaire, seulement attiré par lappât du gain. Aujourdhui, un jeune joueur ambitieux est (ou doit être) avant tout un individu lucide. Conseillé par son entourage, il établit un plan de carrière raisonnable. Son avenir est incertain, même pour les plus pétris de talent. Il doit prendre en considération plusieurs facteurs.

Les désillusions vécues par dautres lincitent à réfléchir : je pense à Loko, Ba, Christanval, Biakolo, Sabatier, Grondin (de retour en CFA à Toulouse) ou Aladière et Le Tallec (même s il est encore prématuré de parler déchec pour ces deux derniers). Pour ces jeunes joueurs, lappât financier est très attrayant mais la place de titulaire nest pas garantie pour autant par conséquent, la carrière sportive sen trouve si ce nest menacée du moins compromise.

Le staff technique toulousain a su en convaincre ses jeunes protégés qui se sentiraient pousser des ailes :

« Nous avons fait signer nos jeunes, et nous avons convaincu nos un peu moins jeunes ! Psaume, Congré et Akpa-Akpro ont signé un premier contrat pro, Taider, Aubey, Emana et Dao ont prolongé le leur. Il était très important que nous parvenions à cet accord avec nos joueurs, car nous pourrons ainsi conserver notre style de jeu, basé sur la vitesse et le collectif. Tous vont améliorer le travail de l'équipe et perpétuer l'état d'esprit du club. »

OUI, largent est nécessaire mais il ne doit pas être omniprésent.

La voie de la sagesse mamène à dire quil en faut suffisamment et quon doit sappuyer aussi sur dautres arguments.

Quels moyens alors ?

Continuons dexploiter les potentialités de développement actuelles (cf. ma 1ère intervention) :

· développer la marque « TFC » (et non Orange)

· fidéliser un public et lagrandir : le Toulouse FC doit être le club de la région Midi Pyrénées (cest une chance de ne pas avoir de concurrents proches)

· développer les produits dérivés à travers la TFC Bootic mais aussi par les grands enseignes de sport (on commence à peine à voir des maillots violets dans les Décathlon pas encore à Inter Sport).

· De la même façon que la billetterie est accessible dans le grand sud ouest via Leclerc, pourquoi ne pas « exporter » la TFC Bootic dans la région sous forme de franchise par exemple (dans un cadre de long terme).

· Bénéficier de la nouvelle image du TFC (jeune, dynamique et ambitieuse) pour attirer de nouveaux partenaires (Toulouse possède un riche tissu économique).

Autres arguments :

· je maintiens (cf. ma 1ère intervention) : le charisme du duo Mombaerts / Sadran à travers leur discours convaincants.

· La stabilité du club et sa nouvelle image depuis 2001.

· Le projet sportif.

· Létat desprit remarquable : ne nous égarons pas de notre slogan « un air de famille ».

· Toulouse : 4ème ville de France, ses atouts économiques, géographiques, son cadre de vie

Pour moi, le juste milieu est là : des capitaux suffisants bonifié par un environnement sain et unique.

Lexemple à suivre serait un compromis entre lOlympique Lyonnais (joueurs confirmés + jeunes du centre de formation ; projet à long terme : Aulas y travaille depuis plus de 15 ans) et lA.J. Auxerre (référence en matière de formation ; budget en croissance modéré ; charisme de Guy Roux). Dans les deux cas, ces clubs ont franchi les paliers un à un sans brûler détapes.

La patience est mère de sûreté

III. L « éthique »

Dans ma première intervention, jai évoqué ce terme. Jai pu constater que vous le jugiez mal approprié voir même complètement déplacé. Cest vrai que cest une notion large. Cest pourquoi je vais dès lors employer le mot « valeur ».

Qu est ce que j'entends par là ? cela sous entend quon acquiert de lestime quen gardant un ensemble de règles ou de conduites définies.

Je souhaite quà lavenir lévocation du terme « Toulouse FC » ne soit pas immédiatement associé à un club pionner en matière dinnovation marketing mais plutôt un club reconnu par sa ligne de conduite.

Plus prosaïquement, à la question : « quel club supportes tu ? »

Jattends comme commentaires à ma réponse : « Ah oui, ce club qui a su grandir progressivement sans séloigner de sa devise « un air de famille » »

et non « Ah oui, ceux qui ont lancés le nouveau concept de sponsoring « Orange Stadium » »

Renoncer à une course au profit en respectant des bâtiments sacrés, se souvenir doù lon vient, ne pas refaire les erreurs du passé, garder une ligne de conduite, ça sapparente à une éthique, non ?

Sans vouloir rentrer dans le débat pour savoir quest ce quon peut ou pas rattacher à ce terme, je vous fais part de faits concrets :

Samedi 22 janvier 2005.

Comme chaque samedi soir, la fièvre du ballon rond envahit les stades dEurope.

Bilbao néchappe pas au phénomène. Le football là bas, bien plus quune passion, cest une religion. Leur cathédrale, cest San Manès. Le peuple Basque vient y communier avec ses joueurs. Leur équipe, elle est composé exclusivement de Basques. Leur maillot, il est immaculé. Depuis plus dun siècle, ils évoluent dans lélite, jamais ils nont mis les pieds au purgatoire. Leur âme, à eux, elle nest pas à vendre au diable

Samedi, à lheure de jeu, ils sont menés 3 0 sur leur propre pelouse. Sacrilège. San Manès souffre en silence et invoque les Dieux du football

Cest bien connu, le Basque est persévérant. Jamais il ne renonce. Patiemment il attend son heure. Solidaires et déterminés, les joueurs sattellent à leurs tâches en faisant preuve dhumilité. 30 minutes plus tard, par 4 fois le gardien adverse est allé chercher le cuir au fond des filets. Les joueurs Basques peuvent être fiers deux : leur abnégation a été récompensée. San Manès est le théâtre de scènes de joie indescriptibles dans ses travées. Le peuple Basque repart enthousiasmé par le spectacle proposé.

Pendant ce temps, à Madrid, les galactiques souffrent pour venir à bout de la modeste équipe de Majorque. Ronaldo est sorti sur décision de son entraîneur peu avant la fin. Il le vit comme une humiliation. Alors vexé, il part tout seul directement au vestiaire, non sans oublier de jeter ses affaires au sol dans le couloir

Plus au nord, à Londres, Chelsea caracole en tête de son championnat. Son prophète, cest un milliardaire russe. Son équipe, elle est composée de 15 nationalités différentes. Son buteur, cest un ivoirien ; lautre jour, il a marqué et a crié « allez lOM ! » :)

Moi, je me suis rendu au Stadium municipal de Toulouse, véritable écrin niché sur les bords de la Garonne. Passionné, jy ai retrouvé mon équipe, le Toulouse Football Club.

Le FC Nantes Atlantique est le visiteur dun soir. Nantes et son centre de formation reconnu. Nantes et son jeu à la nantaise vanté. Sur la pelouse, 7 joueurs sont issus de la Jonelière. Mais depuis quun investisseur a permis de doubler le budget, le navire est à la dérive. Aujourdhui, ils sont 15ème du championnat. Les entraîneurs se succèdent. Les joueurs se mutinent. Les supporters sont en colère. Linvestisseur, lui, il attend un retour sur investissement

Moi, çà me rend triste mais peu importe, je ne suis pas venu pour voir le FC Nantes Atlantique.

Mon équipe, elle, elle est privée de Dalmat depuis 4 mois et maintenant Moreira le buteur (3 semaines). Sans ces, soit disant, « stars », elle continue son chemin avec toujours le même état desprit irréprochable et la même envie de se surpasser. Ce soir, 8 joueurs (jy inclus Emana) sur le onze de départ proviennent de la pépinière violette. Malmené, le collectif toulousain est mis à rude épreuve. Patiemment, le groupe se met au travail. Sérieux et généreux, ils sont récompensés en retournant la situation à leur avantage. Leur bonheur, je le partage.

Ce soir, jai vu Emana, qui était en DH il y a 4 ans et qui vient de prolonger son contrat avec le Toulouse FC, égaliser.

Puis, jai écarquillé les yeux pour apercevoir la fusée Psaume. Lui, il a 20 ans, il vient dAuch. Son talent na dégal que son humilité.

A la fin de la rencontre, les joueurs viennent saluer et remercier leur public. Christophe Revault, lui, il y a 3 ans et demi, il a accepté de baisser son salaire de 66 % pour relever un défi inouï. Samedi soir, il a traversé tout le terrain pour venir saluer le peuple des violets regroupé dans le Virage Est, en prenant soin de faire signe aux autres tribunes.

Ah oui, jai vu aussi des Nantais menés au score dans les arrêts de jeu et rendre le ballon aux Toulousains, ballon que ces derniers avaient gentiment sorti pour pouvoir soigner un canari blessé.

Tant que le football, et à fortiori le Toulouse Football Club, sera le garant de telles valeurs, alors OUI je reviendrai au Stadium municipal de Toulouse ...

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eden31

eden31

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:) ce post de folie!

record du monde du post le plus long que tu te dis que tu vas pas arriver au bout avant de l'avoir lu!!! :confus:

ça y est, j'ai lu le début et comme d'hab un raccourci à la con, du n'importe quoi, de l'inventage d'arguments pour se donner bonne conscience et se persuader que ce qu'on pense est juste, bon et universel.... :confus: !!

même plus envie de défendre mon opinion et mes arguments devant un tel ramassis de conneries....ce haut lieu de la culture toulousaine à une histoire et date du 4ème siècle, comment peut on comparer ce lieu au stadium!!! :confus:

tiens je vais balancer des :ninja: moi aussi :

2025, le monde compte 12 milliards d'habitants et de graves problèmes de famine...mais une ville de france, Toulouse en l'occurence a eu une idée géniale...En fait c un homme, président d'un club de foot qui a donné un nouveau sens au mot économie et à la fraternité entre les hommes et qui a associé une marque à un stade. son slogan était un air de famille, il a décidé de verser tout cet argent à des villages wolof du sénégal afin que des milliers d'africains mange à leurs fin...voila c tellmeent débile que j'arrete avant d'aller plus loin...

:ninja:

PS : dommage d'avoir de tel raccourci car tes pensées sur le football actuel sont justes et intéressantes...et oui, j'ai lu ton post en totalité mais vraiment t'aurait pu te passer d'une intro à la con...

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Eugene

Eugene

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Posté(e)

Au niveau footbalistique, il y a des raisonnements qui se tiennent mais il y aussi quelques raccourcis osés

Plus prosaïquement, à la question : « quel club supportes tu ? »

Jattends comme commentaires à ma réponse : « Ah oui, ce club qui a su grandir progressivement sans séloigner de sa devise « un air de famille » »

et non « Ah oui, ceux qui ont lancés le nouveau concept de sponsoring « Orange Stadium » »

Ce nouveau concept n est pas lancé par le TFC

Et si on te parle d'Arsenal je ne pense pas que tu dira " Ah oui, ceux qui ont lancés le nouveau concept de sponsoring Emirate Stadium " mais plutot « Ah oui, le club de Henry et Pires »

Samedi 22 janvier 2005.

Comme chaque samedi soir, la fièvre du ballon rond envahit les stades dEurope.

Bilbao néchappe pas au phénomène

Oui, Nice a fait la meme chose contre Monaco, il y a quelques annees, l OM avait fait de meme contre Montpellier,.

Je ne vois pas le rapport avec l argent. ca prouve juste que Bilbao, Marseille ou Nice ont du coeur quand ils le veulent mais faire croire que Bilbao est revenu au score grace au fait qu ils n avaient pas de sponsor c est un peu gros. Nice a un sponsor, l OM aussi :grin:

Sinon c est bien ecrit :megaphone:

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toutou toufou

toutou toufou

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Posté(e)
Et si on te parle d'Arsenal je ne pense pas que tu dira " Ah oui, ceux qui ont lancés le nouveau concept de sponsoring Emirate Stadium " mais plutot « Ah oui, le club de Henry et Pires »

<{POST_SNAPBACK}>

Moi perso, c'est ce que je dirai...

Ce sera lactu de lannée dArsenal

Surtout quHenry adopte de plus en plus, une attitude puante au même titre que Pires, sans quArsenal ne fasse rêver pour autant (jen veux pour mémoire, le manque de résultats concrets au niveau européen). Et cela, sans remettre en doute leurs valeurs, en tant que footballeurs, bien entendu. (Nous connaissons tous, leurs qualités. Et défauts, dailleurs)

Maintenant que lon a tous bien déliré sur le nouveau nom du STADIUM (!!!), Il me semble quil est nécessaire de mettre à jours quelques vérités.

1. Olivier Sadran parle dune entreprise de « HAUTE TECHNOLOGIE ET PROCHE DES JEUNES ».

À partir de là, les pistes sont réduites.

À savoir : Soit une marque de jeux vidéos, soit une marque dinformatique, soit une marque de Télécommunications, soit une marque dautomobiles ou une, de matériel HIFI.

Donc : X BOX, SONY, NINTENDO, MICROSOFT (perso, le WINDOWS STADIUM, me ferait mal au luc, compte tenu de la médiocrité dont fait preuve ce système dexploitation), INFOGRAMES, LINUX, ELECTRONIC ARTS, APPLE, MACINTOSH, ORANGE, SFR, BOUYGUES (groupe représentant, aussi, le BTP et fortement implanté en France), VODAPHONE (je sais, SFR est dans le coup), PACKARD BELL, EPSON, HEWLETT PACKARD, PHILLIPS, PANASONIC (donc, TECHNICS), THOMSON (déjà présent sur le football), OPEL (idem), MERCEDES, BMW, WOLKSWAGEN, ROVER, ALCATEL (à Toulouse, en plus), NOKIA, ERIKSSON, NEC, SAGEM et PIONNEER. Et pourquoi pas, les voyages FRAM

Je pense que le nom du stade serait à choisir dans cette liste

2. Le STADIUM MUNICIPAL de Toulouse appartient, comme son nom lindique, à la municipalité de Toulouse, « LA MAIRIE », donc : à lEtat et non à une quelconque entité commerciale. À partir de là, il sagit dun établissement PUBLIC où Olivier Sadran na aucun pouvoir.

3. Ce forum est visiblement fréquenté régulièrement par de jeunes aficionados (et je les en remercie, il faut bien que la roue tourne) qui pensent que le STADIUM est « un vieux stade, dont le nom ne signifie rien ». Pour moi, le nom de ce stade signifie « TOUT ». Quand jentends ce nom, mes souvenirs remontent jusquà la Croisade des Albigeois, menée par cette pute de (pas Veissière) SIMON DE MONFORT avec lappui du légat du pape (bien connu, puisquil est devenu synonyme dinsulte dans notre pays, en patois) AMAURY. Cétait en 1200 Alors, merde, je refuse de vendre mon âme au diable, ni à quelconque Marchand de Cravate !!!

Après Ramon, FEEL THE CATHARE POWAAA !

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