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Stéphane Dalmat


Messages recommandés

Je suis d'accord mais j'ajouterai que Dalmat se prend pour un joueur exceptionnel qui va tout déchirer.

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Mais il se rend compte qu'il déchire nulle part?

Il se pose pas de questions quand il part du 13eme de France pour aller au 16 d'Espagne ?

Modifié par Sachy
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Mais il se rend compte qu'il déchire nulle part?

Il se pose pas de questions quand il part du 13eme de France pour aller au 16 d'Espagne ?

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Oh je pense qu'il doit bien douter, d'où ces innombrables hésitations. Ah mon avis, là le moral doit pas être super... Bien fait pour sa gueule, sincèrement.

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Un pote qui m'a envoyé cet article de l'équipe d'hier qui me laisse perplexe... enfin, on comprend un peu mieux le personnage... et c'est un vrai boulet :grin:

j'espère que ce sera lisible

Stéphane Dalmat :

les raisons dun choix

Le milieu de terrain de Toulouse sest engagé pour cinq ans

avec Santander. Une destination qui peut paraître surprenante...

STÉPHANE DALMAT naime pas

beaucoup quon dise de lui quil ressemble

à un mercenaire. Pourtant, à

vingt-six ans, le milieu offensif en possède

de nombreuses caractéristiques.

Lundi, il sest engagé pour cinq ans en

faveur de Santander, un modeste club

espagnol qui a terminé 16e de la Liga,

et qui devient son 8e club professionnel,

après Châteauroux, Lens, Marseille,

Paris-SG, Inter Milan, Tottenham

et Toulouse. Et certainement pas

le dernier. « Non, je ne crois pas. Si jai

bien compris, les joueurs ne restent

pas ici. Ils font deux ans puis repartent.

À moins dêtre bon, dêtre régulier

pour me faire remarquer.»

Mais pourquoi ce drôle de choix, lui qui

rêvait de Ligue des champions, dun

grand club, lui qui aurait pu rester à

Toulouse, où Olivier Sadran, lambitieux

président, lui a proposé un

contrat de quatre ans ? « Parce que je

nai pas eu beaucoup dautres

contacts. Il y a eu des touches, mais

rien de vraiment concret. » Stéphane

Dalmat, qui va donc découvrir la Liga,

na dailleurs pas toujours été emballé

par loffre de Santander.

« Jai dabord dit non. Je nétais vrai-ment pas chaud, et puis jai changé

davis. Une visite était prévue. On ma

dit que ce nétait pas très correct de

refuser. Jy suis allé et laccueil du président,

du directeur sportif et de

lentraîneur mont fait réfléchir. Je sais

que cette décision a surpris beaucoup

de monde. » Ce « beaucoup de

monde » le voyait plutôt rester à Toulouse.

« Aujourdhui,

je ne devrais pas

être là où je suis »

Lété dernier, il confiait son excitation

à lidée de rejoindre son ami Daniel

Moreira. Il avait lair heureux, persuadé

de tomber dans un club sain et prometteur.

Le grand voyageur rêvait de

stabilité,de calme, déquipe deFrance.

« Jen rêve encore, assure-t-il. Si vous

pensez que je quitte un club pour le

plaisir de le quitter, cest faux. Si je

pars, cest quil y a une raison. Je ne

pouvais pas rester à Toulouse, car

financièrement il y avait trop de différence

avec la dernière année qui me

restait à lInter. Jai réussi à résilier,

lInter ma payé ma dernière année de

contrat. Jai assuré mon avenir. »

Une franchise rare dans un milieu où

largent reste un sujet peu abordable.

« Je nai pas peur de le dire, mais je nai

pas non plus quitté Toulouse uniquement

à cause de largent. Il y a autre

chose. Des choses qui ne plaisaient

plus. Cestcomme lhistoire de la fin de

saison où je nai plus joué. On a dit que

la décision avait été prise en commun.

Cest faux. Un jour, je suis arrivé, on

ma dit que ce serait mieux si je ne disputais

pas la fin de saison. Les dirigeants

étaient tendus. »

Mais les clubs que le milieu offensif a

fréquentés ne sont pas les seuls responsables

de ces divorces précoces. Il

a fait de nombreuses erreurs depuis

ces débuts professionnels, ce qui lui

fait dire au sujet de sa carrière : « Elle

est intéressante. Jai fait des trucs

super, jai joué à lInter, jai fait plus de

matches que Kapo à la Juve ou Dhorasoo

au Milan AC. Jai disputé la Ligue

des champions, porté le maillot de

lOM et du Paris-SG. Mais il y a aussi

beaucoup de gâchis. Aujourdhui, je ne

devrais pas être là où je suis. Jaurais

dû plus travailler à certains moments

de ma vie. Je devrais être dans un

grand club et je devrais être international.

»

Il devrait être toutçaMais Stéphane

Dalmat na que vingt-six ans. Et encore

le temps ?

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Article : l'equipe.fr

21/07/2005

Foot - Transferts : Les deux Dalmat à Santander

Wilfried Dalmat, le milieu offensif de Grenoble, a rejoint son frère Stéphane au Racing Santander. Âgé de 23 ans, le Tourangeau a signé pour une saison en faveur du club espagnol. Stéphane Dalmat (26 ans) s'est engagé il y a quelques jours pour cinq saisons après avoir résilié son contrat avec l'Inter Milan. «Je suis super content. C'est une première. J'espère que ça va bien se passer pour nous deux» a souligné dans L'Equipe le frère ainé des Dalmat

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Quand on lit l'article, on se demande comment ce gars a pû se retrouver chez nous! :blush:

OS doit s'en bouffer les doigts.

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+1

Ce type est une anomalie dans le recrutement du tef mais je pense que la meilleure réponse à apporter c'est que le téf réussisse une très bonne saison; certainement que notre club était vraiment sa dernière chance pour se stabiliser dans un club; deplus quant on regarde ses interview il est toujours contradictoire: dernier exemple en date: je veux me stabiliser en club et jouer la ligue des champions, vu sa nouvelle équipe ça parrait déja peu probable ...

Ciao l'artiste :blush:

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Un pote qui m'a envoyé cet article de l'équipe d'hier qui me laisse perplexe... enfin, on comprend un peu mieux le personnage... et c'est un vrai boulet  :blush:

j'espère que ce sera lisible

Stéphane Dalmat :

les raisons dun choix

Le milieu de terrain de Toulouse sest engagé pour cinq ans

avec Santander. Une destination qui peut paraître surprenante...

STÉPHANE DALMAT naime pas

beaucoup quon dise de lui quil ressemble

à un mercenaire. Pourtant, à

vingt-six ans, le milieu offensif en possède

de nombreuses caractéristiques.

Lundi, il sest engagé pour cinq ans en

faveur de Santander, un modeste club

espagnol qui a terminé 16e de la Liga,

et qui devient son 8e club professionnel,

après Châteauroux, Lens, Marseille,

Paris-SG, Inter Milan, Tottenham

et Toulouse. Et certainement pas

le dernier. « Non, je ne crois pas. Si jai

bien compris, les joueurs ne restent

pas ici. Ils font deux ans puis repartent.

À moins dêtre bon, dêtre régulier

pour me faire remarquer.»

Mais pourquoi ce drôle de choix, lui qui

rêvait de Ligue des champions, dun

grand club, lui qui aurait pu rester à

Toulouse, où Olivier Sadran, lambitieux

président, lui a proposé un

contrat de quatre ans ? « Parce que je

nai pas eu beaucoup dautres

contacts. Il y a eu des touches, mais

rien de vraiment concret. » Stéphane

Dalmat, qui va donc découvrir la Liga,

na dailleurs pas toujours été emballé

par loffre de Santander.

« Jai dabord dit non. Je nétais vrai-ment pas chaud, et puis jai changé

davis. Une visite était prévue. On ma

dit que ce nétait pas très correct de

refuser. Jy suis allé et laccueil du président,

du directeur sportif et de

lentraîneur mont fait réfléchir. Je sais

que cette décision a surpris beaucoup

de monde. » Ce « beaucoup de

monde » le voyait plutôt rester à Toulouse.

« Aujourdhui,

je ne devrais pas

être là où je suis »

Lété dernier, il confiait son excitation

à lidée de rejoindre son ami Daniel

Moreira. Il avait lair heureux, persuadé

de tomber dans un club sain et prometteur.

Le grand voyageur rêvait de

stabilité,de calme, déquipe deFrance.

« Jen rêve encore, assure-t-il. Si vous

pensez que je quitte un club pour le

plaisir de le quitter, cest faux. Si je

pars, cest quil y a une raison. Je ne

pouvais pas rester à Toulouse, car

financièrement il y avait trop de différence

avec la dernière année qui me

restait à lInter. Jai réussi à résilier,

lInter ma payé ma dernière année de

contrat. Jai assuré mon avenir. »

Une franchise rare dans un milieu où

largent reste un sujet peu abordable.

« Je nai pas peur de le dire, mais je nai

pas non plus quitté Toulouse uniquement

à cause de largent. Il y a autre

chose. Des choses qui ne plaisaient

plus. Cestcomme lhistoire de la fin de

saison où je nai plus joué. On a dit que

la décision avait été prise en commun.

Cest faux. Un jour, je suis arrivé, on

ma dit que ce serait mieux si je ne disputais

pas la fin de saison. Les dirigeants

étaient tendus. »

Mais les clubs que le milieu offensif a

fréquentés ne sont pas les seuls responsables

de ces divorces précoces. Il

a fait de nombreuses erreurs depuis

ces débuts professionnels, ce qui lui

fait dire au sujet de sa carrière : « Elle

est intéressante. Jai fait des trucs

super, jai joué à lInter, jai fait plus de

matches que Kapo à la Juve ou Dhorasoo

au Milan AC. Jai disputé la Ligue

des champions, porté le maillot de

lOM et du Paris-SG. Mais il y a aussi

beaucoup de gâchis. Aujourdhui, je ne

devrais pas être là où je suis. Jaurais

dû plus travailler à certains moments

de ma vie. Je devrais être dans un

grand club et je devrais être international.

»

Il devrait être toutçaMais Stéphane

Dalmat na que vingt-six ans. Et encore

le temps ?

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Ils vont apprécier les espagnols :blush:

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  • 2 semaines plus tard...
Invité toto31

Et dire que c'était un demi dieux il y a de ça 1 an,on change vite de bord à Toulouse,meme si je suis en partie d'accord avec vous,je reste persuadé que cette année,avec cette equipe on aurai eu un super Dalmat.

Modifié par toto31
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  • 1 an plus tard...

Le voila a Bordeaux

Stéphane Dalmat, vous intéressiez beaucoup dautres clubs (Troyes, Le Mans, Rennes, Sporting Portugal, Galatasaray, Atalanta Bergame). Pourquoi avez-vous choisi Bordeaux ?

Ce club est sain. Il ny a pas de problème et jamais de débordement. On peut y travailler sereinement sans une pression énorme, même si elle devrait quand même être là cette année car il y a la Ligue des Champions. Javais envie dêtre dans un cadre où je vis bien en compagnie de gens qui sont patients et ont confiance en moi.

Est-ce dire que vous ne vouliez plus faire face à une forte pression comme celle que vous aviez notamment connue à Paris ou Marseille ?

Cest vrai que jaurais pu aussi choisir la solution la plus facile qui était de partir dans un club moins huppé. Jarrivais et si ça se passait bien, cela aurait été bénéfique pour moi. Si ça se passait mal, cela aurait voulu dire que jétais allé dans une équipe qui navait peut-être pas le niveau pour aller plus haut. Mais je suis encore ambitieux. Jai envie de regoûter au très haut niveau et cest pour ça que mon choix sest porté sur Bordeaux.

En choisissant un club moins huppé, nauriez-vous pas eu la sensation de faire un pas en arrière ?

Cest clair que cela aurait été une régression aux yeux des gens mais à mes yeux, cela aurait été un manque dambition que de me dire : « je ne me prends plus la tête, je pars dans un club où je fais mes 35,36 matchs de la saison, on gagne tant mieux, on perd tant pis car ces équipes-là sont amenées à perdre assez régulièrement ». Ce nest pas ce dont javais envie. Je voulais un challenge qui pouvait mexciter et me motiver à me surpasser et à redevenir un grand joueur.

« Je repars à zéro »

Est-ce dire que vous devez refaire le même chemin que par le passé pour redevenir un grand joueur ?

Oui car quand on touche le fond Jai vu ce que cétait. Jai vécu des moments assez compliqués. Et cest pour ça que maintenant, je repars à zéro. Je veux faire quelque chose de bien pour pouvoir me regarder dans la glace à la fin de la saison.

Vous devez également avoir à cur de tuer cette image dun joueur faisant davantage parler de lui en dehors que sur les terrains ?

Cest clair car ce nest pas moi ça. Si je fais une saison sans quil y ait de problèmes et en faisant les meilleurs matchs possibles, mon image changera et les gens se rendront compte de qui je suis réellement. Je nai rien à prouver mais jai envie de changer cette image.

Vous avez déjà travaillé à changer cette image en délaissant laspect financier

Oui, mon salaire a été baissé de plus de la moitié par rapport à ce que je gagnais en Espagne. Ce nétait donc pas une question dargent dans la mesure où largent, jaurais très bien pu le gagner là où jétais ou ailleurs à létranger. Si je suis arrivé à Bordeaux, cest pour y prendre du plaisir et en donner aux gens qui croient en moi. Je nen ai plus pris depuis lInter et mon début de saison à Toulouse. Humainement, cest là-bas que jai passé ma meilleure année. Jétais vraiment heureux.

« La reconnaissance mest complètement égale »

A Santander, on pensait que vous alliez enfin poser vos valises. Expliquez-nous ce quil sest passé ?

Jai signé un contrat longue durée car cest eux qui me lont imposé. Mais je savais très bien que je nallais pas faire toute ma vie à Santander. Cétait juste lopportunité de faire une bonne saison pour pourquoi pas être revendu à un prix plus élevé. Ils auraient pu y gagner de largent et moi évoluer dans un club plus huppé de Liga. Mais cela sest mal passé et le club a été revendu. Comme le nouvel investisseur ne pouvait pas se permettre de payer mon salaire et mes primes, il valait mieux que nous nous séparions.

Peut-on parler pour vous à Santander dune année blanche, comme à Toulouse ?

Je ne considère pas Toulouse comme une année blanche. Cela sest très bien passé après mon arrivée. Malheureusement, jai eu cette blessure au pied qui ma coupé pendant quatre mois. Quand je suis revenu, jétais motivé mais je me suis un peu écroulé physiquement sur la fin car je ny étais plus. Après ces quatre mois darrêt, jétais à la rue dans ma tête. Javais lopportunité de rester là-bas mais jestimais que je pouvais viser plus haut. A larrivée, je nai pas eu les contacts que jespérais.

Comptez-vous sur Bordeaux pour retrouver de nouveau le feu des projecteurs et les Bleus dans le meilleur des cas ?

Oui, il y a tout ici pour redevenir ce que jétais, et même peut-être mieux encore. Tout pour faire quelque chose de bien. Avec la Ligue des Champions et le championnat, Bordeaux sera médiatisé. Mais ce nest pas exactement ce que je recherche. La reconnaissance mest complètement égal.

Etes-vous lassé de cette image de joueur instable ?

Oui, mais je comprends tout à fait la réaction des gens. Quand on voit un joueur se barrer à chaque fois au bout dune année pour x raisons. Là, la seule chose que je demande, cest dattendre de voir ce que je donne sur le terrain avant de me juger. Dans ma carrière, des choses nont pas été bonnes mais je ne regrette pas de les avoir faites car cela ma aidé à grandir. Chaque professionnel ne voudrait connaître que de bons moments mais il y a des périodes où cela va moins bien. Ces périodes servent de leçon.

Aurélien CANOT

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