Aller au contenu

Gollum

Membres
  • Compteur de contenus

    18440
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par Gollum

  1. Gollum

    L'économie

    en même temps, on est à parité avec la Bosnie, c'est dire si ça va pas bien . je te le fais pas dire. Bon, en même temps, je ne suis pas dupe de tes arguments : ta diversion sur l'euro et le libre échange ne visent qu'à te... dédouaner de ton problème d'apophallation. Je vois bien où tu veux en venir : importer des gastéropodes californiens payables en dollars surévalués pour que tu sois tout seul à pouvoir te les offrir . Mais bon, tu es crédible, c'est bien tenté .
  2. Gollum

    L'économie

    c'est le truc systématiquement invoqué dans ce genre de situation ; ça pourrait donner une bouffée d'oxygène mais pour un pays dont l'économie est sous poumon d'acier, ça ne suffirait pas. Mitterrand avait fait ça au début des années 1980 (deux dévaluations, de mémoire). Cela n'avait pas empêché "la rigueur", la croissance molle, le chômage endémique et le début du cycle infernal de fuite en avant dans la dette... et puis, c'est donnant-donnant : tu boostes les exportations (dans une certaine mesure, tout dépend de "l'élasticité prix") mais déjà que tu paies ton litre d'essence 1,50 euros, je n'ose imaginer combien ça représenterait en francs post euros... Et comme on est à fond question pouvoir d'achat... mais bon, pas impossible que tu te voies exaucé dans les mois à venir comme ça, on verra bien !!
  3. Les deux options sont manifestement compatibles. L'essentiel étant que tu ne te laisses pas brider dans ta sexualité (sauf si tu es amateur de bondage ). ça me rappelle un fait divers qui s'était produit ya qq années en allemagne. Un type avait passé une annonce à la hannibal lecter genre "cherche convive disposé à se laisser couper le sexe aux fins de le cuisiner et le déguster". Et apparemment, il avait trouvé preneur... Bon, il s'agissait peut-être d'un canular, je ne suis pas allé vérifier (parce que se laisser couper le kiki est une chose mais ensuite, vaut mieux savoir coudre le moignon...). En même temps, c'est bio comme pratique. C'est un peu comme un menu verge t'as rien .
  4. c'est quoi, déjà, tes sujets de prédilection ? L'économie, le foot, le rugby et... et... Ah oui : le cul. Je me souviens. Bon, en fait, ce qui te branche vraiment, c'est l'apophallation ( ). Tu peux faire ton coming out, maintenant, je crois que c'est clair pour tout le monde .
  5. ce que je trouve regrettable, surtout, c'est d'éviter les réponses courtes, les smileys et les insultes. Franchement, c'est pas fair play. décidément, lé réglementation publique dénature tout...
  6. à condition que Blanc ne soit plus sélectionneur... (quoique...)
  7. on ne peut hélas pas compenser une telle absence... mais bon, comme le font remarquer certains, ce sera l'occase pour Firmin de confirmer ses belles dispositions !!
  8. Gollum

    L'économie

    l'un de mes économistes préférés, en effet .
  9. Gollum

    L'économie

    Je ne suis pas fier de cet acte de délation, ça va sans dire. Le harcèlement don diegoesque, sans doute ...
  10. Gollum

    L'économie

    Ya pas un ninja pour "sentence définitive" (sd) ? Tu gagnerais du temps. par ailleurs, M. Jaune a posté un truc long comme l'annuaire sur le topic CDM. Je t'invite à aller le quoter, ya pas de raison que ça tombe toujours sur moi .
  11. Gollum

    L'économie

    Je l'avoue : je me régale (sans modération) des supputations que vous (les Marx Brothers) produisez à mon sujet. C'est tellement jouissif que le risque d'addiction est réel (comme l'ont remarqué NP et le bison, je suis narcissico-maniaco-égocentrique). Pour mon propre salut, il va donc devenir nécessaire que je prenne quelque distance avec les sujets politico-économiques abordés sur ce forum, j'imagine que vous ne m'en voudrez pas (ça vous permettra de prendre un peu de recul, vous aussi ) . J'en aurai cependant retiré nombre de satisfactions. Les sommets de mauvaise foi atteints dans cette arène (sur tous sujets) ont décidément qq chose de "parfait", de quasi... parétien . Et alors, quand cette mauvaise foi se joint à l'ignorance crasse, on tutoie les cimes : ignorance + mauvaise foi = aigreur (voire agressivité), présume-je ? Voilà qui est psycho-sociologiquement intéressant !! Mais bon, si sur le fond, ce bistrot ressemble parfois au café du commerce (ou plutôt à la cantine du Parti), sur la forme, c'est plutôt élégant. Ici, au moins, il y a du style, un vrai souci de pureté idéologique, des relents de passion révolutionnaire voire comme un petit goût de purification ethnique . Et le socialisme n'a réellement d'allure que quand il laisse libre cours à la violence qui le fonde. Sinon, il se transforme en prêche et en perd toute saveur rhétorique. Bon, sinon, seulement si ça t'intéresse et uniquement parce que c'est toi ( ), je me propose (épisodiquement) de relever les passages qui, dans tes posts, ne relèvent pas de l'ânerie pure. Compte tenu du volume de sentences concernées, je devrais pouvoir m'en sortir à bon compte (de temps passé). Donc (outre que ce que tu as dit sur l'arbitrage de la finale de la CDM est parfaitement recevable), il est tout à fait exact que la "science économique" au sens universitaire du terme a qq chose d'éthéré et même de vain. Vouloir isoler "l'économique" du "sociologique" (ou du juridique) est scientifiquement stérile. Je te rejoins sans ambiguïté sur ce point mais en débattre plus avant nous amènerait vraiment trop loin. tu as encore raté ton café du matin ??? ça devient préoccupant .
  12. Gollum

    L'économie

    7h45 de cours magistraux... par semaine ??? mon cher coiffeure, à ce régime là, ce serait la révolution... Tu penses aux Marx Brothers ? Nos débats n'ont en effet pas évoqué la décroissance et la problématique écologique. C'est effectivement surprenant mais je crois qu'il y a un topic pour ça.
  13. Gollum

    L'économie

    le modèle libéral occidental, c'est de la fin du XVIIIème au début du XXème ; c'est un peu plus vaste, tout de même, que la seule fin du XIXème. Concernant les marchés financiers, ton jugement est comme à l'accoutumée très sûr . A quoi servent les marchés financiers, depuis 30 ans ? Réponse : à orienter l'épargne mondiale vers le financement des dettes publiques (record) des pays occidentaux. En France, le marché financier a même pour ainsi dire été fait pour ça (par le couple Mitterrand-Chirac). Mais bon, un jour sans doute m'expliqueras tu ce que ta phrase en gras est censée vouloir dire... Sans compter tous ces capitalistes financiers qui cachent leurs cornes de Belzébuth sous des hauts de forme (les scélérats vont même jusqu'à porter des casquettes de rappeur pour faire genre). En fait, ne le répétez pas, nous sommes encerclés. Par ces p... de Chinois qui non seulement font travailler leurs enfants mais les mangent, ces Américains démoniaques qui créent "twillight" pour nous faire croire que les vampires sont des êtres humains comme les autres, ces Indiens boulimiques qui travaillent bien plus vite que les ouvriers français parce que Vishnu leur a donnés plusieurs bras ; on m'a parlé des Russes, aussi, des Turcs, des Brésiliens... Et les nuits de pleine lune, on dit que toutes ces créatures se réunissent pour faire de grands bûchers d'obligations d'Etat françaises dans leur temple infernal : le marché financier. IIl ne reste décidément plus que toi, forum des lumières, pour appeler Léviathan à la rescousse de la civilisation perdue. Délivre nous du mal, ô saine puissance tutélaire et préserve notre démagogie clientéliste, notre chômage de masse, nos déficits chroniques, notre croissance atone, notre protection sociale faillitaire et surtout, surtout, notre luxuriante fiscalité de ces fous épris de richesse et de liberté. Car plus que jamais, Léviathan, l'enfer, c'est les autres . Je trouve ta vision un peu courte. Le libéralisme, c'est à dire la civilisation des droits individuels est indissociable du droit de propriété et de l'économie de marché sans lesquels il n'y a même pas de développement concevable, nulle part. Ce ne peut donc être une sorte de "moment de l'histoire" qui conviendrait aux uns et pas aux autres. Il est bien évident qu'un pays qui sort de l'archaïsme le plus absolu n'a pas la trajectoire de croissance -ni les mêmes problèmes de développement- qu'un pays qui a 150 ans de développement industriel derrière lui. "Notre" problème n'est donc pas de savoir si on doit ressembler à la Chine (quand tu es né, elle sortait à peine du maoïsme tandis que nous sortions des trente glorieuses ; pas tout à fait le même itinéraire, donc...). Notre problème est de viabiliser le niveau de développement qui est le nôtre en renouant avec les institutions sociales qui l'ont rendu possible et qui sont pour ainsi dire le contraire de ce que l'Etat incarne. Si nous ne relevons pas ce défi, il n'y a tout simplement aucune chance que nous conservions notre niveau de prospérité. Et l'histoire de ces 40 dernières années est bel et bien celle d'un crédit -"la dette"- que nous avons dilapidé au lieu de le faire fructifier. Notre problème, c'est celui là.
  14. Gollum

    L'économie

    Ce n'est pas faux (mais si j'en crois ce que je lis sur ce forum, je n'ai pas l'exclusivité du jusqu'au boutisme idéologique !!! ). L'avantage dont tu parles, cependant,, vient de ce que plus l'on évolue vers le modèle que tu qualifies "d'interventionniste" -"socialiste" serait intellectuellement plus honnête...- plus l'on se rapproche d'un état de dictature et de pauvreté. Tandis que les pays qui ont contenu (ou contiennent) l'interventionnisme en question s'enrichissent. N'oublions jamais que le libéralisme a un petit avantage historique sur le communisme, d'un strict point de vue économique. Puisque nous sommes dans un entre deux, il n'est pas interdit de souhaiter que le balancier penche du bon côté de l'histoire plutôt que du mauvais... En outre, le libéralisme est aujourd'hui une utopie... occidentale. Ce fut toutefois le régime qui permit à l'Europe et aux USA de prendre le train du développement économique. Et c'est un "régime" qui a cours dans un certain nombre de pays émergents particulièrement performants (à des degrés divers mais plus que chez nous). Ne vous en faites pas, par ailleurs. Comme je l'ai dit à Elkjaer (qui ne lit que ce qu'il a envie de retenir ), je sais sortir de mon donjon et adapter mon idéal à la réalité. D'ailleurs, étatiser ou politiser une économie ne serait pas si grave s'il était possible de faire machine arrière une fois l'échec entériné. Au fond, je ne reproche pas à la politique économique de faire n'importe quoi. Je lui reproche d'être imperméable à l'évidence de ses échecs. Pire que de la lâcheté, en l'occurrence. De la folie.
  15. Gollum

    L'économie

    heu, non... Une économie de marché -et de rapports sociaux plus larges- non entravée par l'immixtion de l'Etat dans son cours. En gros, une économie sans politique donc, une économie libre. Comme je te pense haut fonctionnaire, ce doit être un truc que tu n'as jamais appris (ton utilisation malencontreuse de Pareto l'indique...) Tu vois par là même combien il est absurde de parler de "modèle libéral" ou "d'économie libérale" à propos de pays qui n'ont cessé, ces 50 dernières années, d'augmenter le poids des dépenses publiques dans le PIB. Que ces dépenses soient "de gauche" ou "de droite"... Mais t'inquiète : comme mon modèle libéral est une utopie (a fortiori en France... ), je n'oublie pas de prendre prosaïquement position sur les mérites comparés d'un modèle monétariste ou keynésien, laissez fairiste ou interventionniste, etc. Ce que je constate aujourd'hui, c'est qu'on a en gros le choix entre la "fuite en avant" dans la dépense improductive (optique "keynésienne" dure, prisée par le PS) ou l'austérité (optique "monétariste" de droite) sans l'efficience (on "diminue" des dépenses mais on ne réforme pas les systèmes qui sont chroniquement déficitaires...). Et je continue d'explorer les théories qui me semblent les meilleures. Même si elles sont aujourd'hui marginales.
  16. Gollum

    L'économie

    et bien, et bien : un topic "crise", un topic" économie", ça brainstorme dans ce bistrot, ces temps ci. Merci pour cet article ; synthétique, pertinent comme souvent les Echos. Je ne sais pas si ta phrase en gras est ironique mais s'il est quelque chose que nous partagerons sur ces sujets, c'est bien ce qu'elle dit. Keynes a consacré le règne des "experts macroéconomistes" ; il pensait que ces derniers pouvaient réguler l'économie comme on le ferait d'une chaudière. Incroyable vanité partagée (et pour cause) par l'ensemble de la corporation ; même les économistes que l'on estampille "libéraux" (à tort) sont ces 60 dernières années devenus "keynésiens". D'ailleurs, qu'est ce que "l'économie de l'offre", sinon une espèce de keynésianisme de droite ? Bref, pas ma came, pas ma came du tout... PS : j'ai lu en pointillés ton "analyse" de la crise sur le topic dédié à ce sujet. J'en déduis que tu as largement ta place dans le topic "escrocs". Mais ça tombe bien, je n'ai vraiment pas le temps de polémiquer... D'autant que ça ne sert à rien !
  17. Si les 5% qui restent sont de qualité, ça vaut le coup que je continue à poster .
  18. L'essentiel est d'être de bon ton, quel qu'il soit. Je suis allé relire ton message et c'est vrai que ce que tu dis n'est pas exactement ce que j'ai cru que tu disais mais encore maintenant, en fait, j'y comprends pas grand chose. Ou plus exactement, je n'ai pas compris où tu voulais en venir . Ceci explique donc cela...
  19. Tu réponds toujours aussi grossièrement aux invitations que l'on te fait ? . Enfin, tu sais, moi, je suis respectueux de la liberté individuelle. Et puis, je te confirme que ya quand même mieux à lire que trotski !!
  20. Mais vu que je suis tombé dans les filets de tes pronostics rugbystiques, j'essaierai de ne pas mordre à l'hameçon de tes objurgations politiques. Quand bien même m'associerais tu aux requins de la finance . Le privé et le public sont largement imbriqués et pas seulement pour ce qui concerne l'école ; il ne peut en aller différemment dans un pays dont les autorités interviennent aussi opiniâtrement dans tout ce qui concerne nos vies. Mais ton observation ne change pas la nature de l'objection que j'oppose à notre bison danois quant à ce qu'impôt veut dire.
  21. dis donc, l'une de tes fonctions, sur ce forum, c'est pas de t'ériger contre la pouêt* ? Parce qu'en l'occurrence, je trouve que tu lui fais bien des concessions... Ceci dit, et notamment aux USA, la collusion existant entre "Etat" et "secteur financier" (grandes banques en particulier) relève d'une mafia du genre que tu décris. Mais c'est aussi l'histoire de l'Etat que de faire profiter sa clique du système qu'il promeut... Tu dois avoir une formation "administrative" plutôt qu'économique : on te dit ou tu lis qu'une BC est indépendante et... tu prends ça pour argent comptant. Alors, et d'une la Federal Reserve n'est indépendante de rien du tout. quant à la BCE, elle est la cible de pressions politiques antagoniques ("rigoristes" du côté de l'Allemagne, "laxistes" du côté de la France et autres PIGS) qui lui ont permis de maintenir un taux d'inflation modéré jusqu'à peu. Mais elle a récemment cédé à la pression des gouvernements et a d'ailleurs dérogé à ses statuts en rachetant directement des titres obligataires d'Etat (ce qui s'assimile à de la "planche à billets"). Car les pays membres de l'Union européenne n'arrêtent pas de transgresser les textes qu'ils se sont eux-mêmes donnés (et qu'ont ratifiés leur population). En outre, une inflation modérée n'en reste pas moins de l'inflation... Sans "surcréation" monétaire, nous aurions connu une période continue de "déflation douce" qui n'a évidemment rien à voir avec les "chocs déflationnistes" du type 1929. Mais, et c'est là un lieu commun partagé par tous les économistes (y compris ceux que l'on estampille "libéraux", tels M. Friedman), l'inflation semble quelque chose de "normal", pour ne pas dire "naturel" dans "notre" manière de concevoir les problèmes monétaires. Enfin, je comprends que ça puisse t'emmerder mais un impôt, c'est ce que son nom indique que c'est ("je dis les mots que j'emploie", F. Hollande. J'adore cette saillie, pardon ). Ce n'est pas un "prix" : tu ne "choisis" pas de l'acquitter en "échange" des services que tu décris. C'est un pot commun que tu abondes sans savoir l'usage qui en est fait de ton obole et sans que la qualité du service soit mise en rapport avec ce que tu paies. Bien sûr qu'il vaut mieux payer des impôts pour des écoles et des hôpitaux que des camps de concentration !! Mais ça n'en reste pas moins un prélèvement forcé sans contrepartie précisément identifiable. C'est si vrai que de nombreuses personnes paient par exemple un impôt pour une "éducation nationale" dont ils ne profitent pas !!
  22. Et bien à mon tour de te suivre : les banques centrales -et les gouvernements qui les contrôlent plus ou moins directement- ont une influence majeure (et méconnue) sur les problèmes économiques du monde occidental depuis 40 ans. Et les USA plus que tout autre pays, ça va sans dire.
  23. Tu tapes "cour des comptes" sur google et tu as accès au site avec tous les rapports en ligne (tu cliques sur "rapport sur les comptes de la nation 2011"). Bon, c'est long à lire, plutôt ingrat mais évidemment instructif. Encore une fois, je n'ai pas les chiffres en tête quant à la répartition de la dette entre Etat/collectivités/protection sociale ; mais les trois sont tellement poreux que je me méfie de ces cloisonnements comptables... Notamment, comme les dépenses sociales ont dérapé plus que toutes autres, elles ont plus que toutes autres bénéficié de l'ingéniosité fiscale de nos gouvernements. Alors qu'elles devraient être couvertes par les seules cotisations, on leur affecte depuis belle lurette le produit de plusieurs impôts (CSG, CRDS). Or, si on affiche un "taux relativement acceptable" de déficits sociaux parce qu'on affecte aux dépenses sociales le produit de certains impôts nationaux, tu vois à quel point la distinction entre déficit X et déficit Y (et dettes associées) devient artificielle. je te dis de quoi je suis prof si tu me dis ce qu'est ce grand oral que tu prépares : éventuellement en MP, d'ailleurs .
  24. Sinon, quant au "vol", cette qualification ne relève pas du jugement de valeur mais, encore une fois, du constat. Surtout que j'ai pris soin d'écrire qu'il était "historiquement un voleur". Quels sont en effet les trois moyens que "l'Etat", quel que soit la forme institutionnelle qu'il prend (bien sûr, c'est pire quand c'est un régime autocratique ou totalitaire) a "historiquement" toujours employés pour ne pas rembourser ses dettes ? Il y en a trois, le plus souvent combinés : l'impôt, l'inflation et la guerre. Nous sommes promis à une aggravation des deux premiers, espérons éviter le troisième. Les épargnants français prêtent donc massivement leurs sous (via l'assurance vie) à un "agent économique" qui a le pouvoir souverain et discrétionnaire de déterminer son taux de remboursement. Amusant, non ? Et comment l'Etat fait-il pour alléger (voire annuler mais là, il faut de "grosses" circonstances historiques) le poids de ses obligations ? D'abord, il "surcrée" de la monnaie ; on sait que l'inflation avantage les débiteurs et pénalise les créanciers. En gros, si tu prêtes 100 à 4%, tu reçois 4. Mais avec une inflation de 2, tes 4 ne valent que 2 (différence entre "termes nominaux" et "termes réels"). Ensuite, l'Etat augmente les impôts sur ce que la gauche, dans sa rhétorique fleurie, appelle "les revenus du capital" (en français ça veut dire les revenus de l'épargne...) ; Sarkozy est pas mal dans ce registre puisque les impôts en question ont pas mal augmenté sous sa mandature (et avant lui, sous les gouvernements de droite). Aujourd'hui, ces revenus sont imposés à 31,5% (ce qui n'est pas rien). Donc, reprenons : sur les 4 que tu touches, l'Etat te pique 1,26 en impôt (31,5% x 4). Et sur les 2,74 qui te restent, 2 sont bouffés par l'inflation. Il te reste donc 0,74. Taux effectif d'imposition = 3,26 / 4 = 81,5%. Et la littérature économique appelle ça "prêter sans risque" ! Sans risque de te faire payer, surtout :lol2: . Vaut mieux en rire, de toute façon, on n'a pas le choix...
×
×
  • Créer...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.