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Revue de Presse Saison 2005-2006


Baker

Messages recommandés

pour Aubey, c'est quand même bizarre ce "veut changer d'air" après nous avoir dit 10 fois en vrai qu'il restait l'an prochain... Je le vois pas aussi cynique le Lulu. Autant, je comprends qu'il saississe une grosse opportunité s'il elle se presente, mais de là a les rechercher... :lol2:

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La Détresse du Midi :

FOOTBALL. LE TECHNICIEN COMMINGEOIS S'EST ENGAGÉ HIER SOIR, TARD, POUR TROIS SAISONS AVEC SON PREMIER CLUB PROFESSIONNEL. RETOUR AUX SOURCES...

TFC : revoilà Élie Baup

Sa venue n'était plus qu'une question d'heures, mais certainement plus de jours. Elie Baup voulait être fixé. Il voulait avancer dans un projet téféciste «conséquent, de qualité, intéressant pour l'entraîneur que je suis».

Il peut y réléchir depuis hier soir, et la fin de discussions avec les dirigeants toulousains qui ne se sont achevées que vers 21h30.

La première certitude, c'est que le nouvel entraîneur du TFC, qui s'est engagé pour trois saisons, n'ira pas rejoindre le groupe pro en Tunisie, un groupe qui soit dit en passant, a joliment perdu 2-1 hier soir contre l'équipe nationale.

La deuxième certitude, c'est qu'Elie Baup veut insuffler «un état d'esprit» à ceux qui vont attaquer la quatrième saison du Tef parmi l'élite. «Je veux que l'équipe ait envie de rentrer sur le terrain avec la culture de la gagne, de la détermination, de la volonté, un investissement total. Peu de choses séparent le 17e du 8e, sauf la volonté du groupe. Aujourd'hui, la seule chose que je peux promettre, c'est beaucoup de travail, beaucoup de loyauté, et l'envie de faire les choses ensemble», nous a-t-il brièvement expliqué. Elie Baup, qui a visité dans la journée les installations du club, a trouve «un outil de travail formidable». Après avoir rendu hommage à son prédécesseur, Erick Mombaerts (qui va prendre du recul, beaucoup de recul, mais dont le départ du club n'est pas entériné), Baup a insisté. «Il y a de belles fondations. Mais, aujourd'hui, il faut monter les murs. On va le faire doucement, brique à brique».

Selon toute vraisemblance, le groupe dont disposera le nouvel homme fort du TFC (qui devrait arriver avec son seul technicien vidéo, Jean-Charles Ménard) sera peu remanié, sauf transferts.

Bien évidemment, le cas Barthez alimente la chronique et il sera examiné en temps utile. Mais, si Baup envisage un renfort par ligne (en défense, une prolongatin d'un an a été proposée à Dominique Arribagé), ses efforts vont se porter en priorité vers le milieu de terrain (un joueur d'expérience) et l'attaque (un finisseur). Histoire de transformer son «plaisir immense de revenir ici» en plaisir de la gagne.

Patrick Boudreault

BIO

Né le 17 mars 1955 à Saint-Gaudens, Elie Baup a débuté en football à l'US Larroque, à l'âge de 11 ans.

En 1970, il rejoint feu l'UST, où il reste quatre années avant de rallier Mazamet puis Millau où il raccroche, en 1981, ses gants de gardiens de but.

Débute alors une carrière d'entraîneur à Castelnauday, puis au centre de formation du TFC qu'il rejoint en 1984.

Au cours de son septennat du côté du CREPS de Lespinet, il veille jalousement aux envols d'un certain Fabien Barthez.

En 1991, il rejoint Jacques Santini au centre de formation de l'AS Saint-Etienne, dont il prend les commandes en 1994.

En 1996, Elie Baup se rapproche de sa région d'origine en signant aux Girondins de Bordeaux, où il est tout d'abord l'adjoint de Guy Stéphan, avant de le remplacer très rapidement.

Avec les «marine et blanc», Baup devient champion de France en 1999, gagne la coupe de la Ligue en 2002.

Mais, en octobre 2003, il est à son tour débarqué d'un club qu'il a régulièrement qualifié sur la scène européenne.

Après deux saisons à Saint-Etienne, il revient enfin chez lui. Depuis hier soir.

Olivier Sadran: «Il nous faut franchir des étapes»

À peine de retour de Tunisie, où il a accompagné ses joueurs, Olivier Sadran a foncé vers le Stadium, histoire d'y enfermer à double tour le contrat de trois années qu'il a fait signer hier soir à Élie Baup.

Le président du TFC, qui s'est renseigné sur plusieurs entraîneurs, notamment Alain Perrin et Jacques Santini, a privilégié le choix d'un homme d'expérience : Élie Baup était, au début de cette saison, le 5e entraîneur le plus expérimenté de Ligue 1, derrière Joël Muller (Metz), Jacques Santini (Auxerre), Rolland Courbis (Ajaccio) et Jean Fernandez (Marseille).

Les retraits de Muller et Courbis font du quinquagénaire commingeois l'un des « vieux de la vieille » de la Ligue 1 2006-2007, celui qui est désormais appelé à faire franchir un palier au TFC, à partir de l'aventure révolue des pitchouns.

« Notre objectif, ce sera de prendre du plaisir, d'en donner à nos supporters, mais également de pérenniser le club en L1 avec une équipe de compétiteurs, de progresser en développant les valeurs de cette ville, qui sont celles du combat. Beaucoup de travail a été fait, le passage de l'adolescence à l'âge adulte n'est jamais facile, mais il nous faut désormais franchir des étapes. Notre ambition commune, c'est de progresser, sur le terrain », nous a expliqué Olivier Sadran hier soir.

« Tout ce qui m'importe, c'est quelle équipe et comment gagner », a ajouté, de son côté, Élie Baup. « On peut réussir quelque chose de bien ici, parce que le projet du club, son fonctionnement, le fait d'avoir une personne unique en face de moi et la clarté des discours sont des facteurs importants pour moi. En utilisant les compétences qu'il y a ici et en continuant la politique de formation du club, on peut raisonnablement viser la première moitié du tableau. Mais je ne sais pas quand », a a jouté le technicien toulousain, qui a déjà apprécié certains bons matches de sa nouvelle équipe, et noté les moins bons.

La reprise en mains du groupe téféciste, qui manque de force de caractère, sera son objectif numéro 1. Pour l'avoir vu à l'uvre dans d'autres clubs, Élie Baup n'est pas du genre à faire des cadeaux à ses joueurs. En interne, bien sûr

P. B.

Et si Fabien Barthez suivait ?

D'une pirouette, Elie Baup fait remarquer qu'il vient de boucler la boucle, de Toulouse à Toulouse. Pourquoi cette pirouette ne concernerait-elle pas son «petit frère», Fabien Barthez, qui a annoncé dès la fin du championnat son intention de ne pas prolonger l'aventure avec l'OM ?

La rumeur, insistante, est amplifiée par le fait que le gardien numéro 1 des Bleus est actuellement en vacances en Ariège. Et aussi par l'état de santé de Christophe Revault, qui n'est même pas parti en vacances, pour mieux soigner son genou. Quant à Nicolas Douchez, s'il a signé quatre ans à Toulouse, c'est avec des promesses. Tiendront-elles ?

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FOOTBALL. LE GARDIEN DE L'ÉQUIPE DE FRANCE NE SE DÉCIDERA PAS AVANT LA FIN D'UN MONDIAL OÙ IL VEUT FAIRE TAIRE SES DÉTRACTEURS.

Fabien Barthez: Toulouse ou rien

Quand Elie Baup souligne la nécessité d'amener de l'expérience dans la jeune équipe toulousaine, l'évocation de la venue de Barthez ne laisse personne insensible. Du haut de ses 35 ans, qu'il fêtera le 28 juin, Barthez sait commander sur le terrain et dans le vestiaire. Ce serait une première bonne pioche. S'il décide (et lui seul) de revenir dans le club de ses débuts...

IL N'A PAS BESOIN D'ARGENT

Barthez a choisi de ne pas prolonger son séjour marseillais. Il estime pouvoir jouer deux ans encore, après la Coupe du monde. Mais ce ne sera pas n'importe où. A Toulouse ou nulle part !

«Il prendra sa décision après la Coupe du monde, qui sera sa dernière grande épreuve, évidemment. D'ici la finale, son téléphone sera coupé. D'ailleurs, il l'est déjà. Il a toujours dit, depuis quinze ans au moins, qu'il voulait finir sa carrière avec moi. Dans un contexte bien particulier, qui peut évidemment être ici. Je n'en sais rien, c'est lui qui décidera. Mais je pense que s'il prolonge son aventure après le Mondial, ce sera au TFC . Sinon, il raccrochera les crampons».

Elie Baup est intime du gardien qu'il a formé à Lespinet. Il sait que seul le parcours des Bleus commande la décision de ce dernier, soucieux de se rapprocher de Toulouse pour des raisons personnelles. Mais l'obstacle ne sera certainement pas financier, Barthez ayant depuis belle lurette assuré ses arrières et ne se montrant pas gourmand du tout...

DOUCHEZ PRÊTÉ ?

En trois mois et demi et treize matches et demi en Ligue 1, Nicolas Douchez s'est révélé au grand public. Et à certains clubs de L1 qui lui ont fait des offres concrètes, notamment l'OM.

Douchez, qui était libre au 30 juin, a choisi la continuité en s'engageant pour quatre ans avec le TFC, moyennant certaines promesses qui lui auraient été faites de jouer.

Une éventuelle concurrence d'un des deux meilleurs gardiens français (car, si Bartheez arrive, la concurrence jouera...) pourrait le pousser vers la sortie, mais sous forme d'un prêt d'un an, par exemple, en attendant le retrait des anciens.

REVAULT L'EMBLÈME

Depuis le 4 février, Christophe Revault est blessé. Les médecins avaient parlé de six à huit semaines, nous en sommes à la quinzième et la légende «Pépère» , qui n'a pas récupéré l'intégralité de son genou, bosse comme un forcené au Stadium, en compagnie des kinés du club.

Le capitaine et chouchou toulousain, à qui il reste un an de contrat avant une reconversion au club, s'octroiera du répit début juin, avant d'aller passer quinze jours à Capbreton. Histoire de se présenter en pleine forme à la reprise de l'entraînement du TFC, le 26 juin.

Patrick Boudreault

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RÉACTIONS

«Pas cool pour les gens en place»

Dans le milieu des supporters toulousains, la rumeur d'un retour de Fabien Barthez au Stadium ne soulève pas tant d'enthousiasme que ça. Il est vrai que la présence de Christophe Revault, capitaine et figure emblématique du TFC, y est pour beaucoup. Sans oublier Nicolas Douchez qui a entièrement donné satisfaction cette fin de saison et qui vient de signer un bail de 4 ans. Alors le gardien des Bleus au TFC ? Réactions.

Alain Grolier (Supporters des Violets) : « Je ne suis pas très chaud sur un retour de Barthez. J'estime que Revault n'est pas encore fini, c'est un gardien exceptionnel. Et puis je ne comprends pas que l'on fasse signer Douchez en lui faisant des promesses. Si Barthez arrive, Douchez aura des questions à se poser. Mais ça n'enlève pas les qualités de Barthez. Je crains seulement que son arrivée jette un froid dans le groupe. »

Lionel Ibanez (Indians Tolosa) : « Ce n'est pas cool pour les gens en place. Ce n'est pas cohérent. Après, il y a des raisons Mais pour le moment, ça ne reste que des rumeurs. »

Thomas Garrido (Sharks 31) : « Au niveau des gardiens de but, le TFC possède assez d'éléments avec Revault et Douchez qui l'a parfaitement suppléé en cette fin de saison. J'attends de voir comment ça va se passer. Nous avons au TFC deux excellents gardiens, je ne vois donc pas l'intérêt d'engager Barthez. »

Recueilli par X.T.

Baup: «Deux joueurs d'expérience»

Dans la droite ligne de ce qui concerne (éventuellement) le poste de gardien et qui fait dire à Élie Baup, « c'est sympa de parler de Barthez, car ça fait parler de Toulouse », le nouvel entraîneur du TFC n'a pas caché, hier, qu'il souhaitait apporter de l'expérience à un « groupe jeune qui a du talent et de la qualité » et qu'il faut faire progresser, tirer vers le haut.

ARRIBAGÉ: UN AN DE PLUS

Pour corroborer cette idée, Dominique Arribagé est en train d'accepter la prolongation de contrat d'un an qui lui a été faite. Quand il parle de sa défense, Baup énonce Ebondo, Congré, Aubey, Mathieu et Arribagé. Quintette majeur et chef d'orchestre. Une liste qui laisse entendre qu'Aubey n'a pas encore pris la direction de Monaco

C'est au milieu de terrain, dans l'axe, que se situe la première priorité du club. « Ali Rachedi travaille beaucoup dans l'observation et les relations avec les joueurs et les agents de ces derniers », note Baup. L'enveloppe de recrutement sera d'autant plus importante que le club vendra des joueurs (Emana en Angleterre, Cardy, Giresse, Dao), ce qui augmenterait les possibilités.

Critère numéro 1 : « deux joueurs d'expérience, qui comptent dans les 300 matches en Ligue 1 ou dans des championnats comme l'Angleterre, l'Italie, l'Espagne », énonce Baup.

Mais la première piste toulousaine pourrait mener au Suédois d'Anderlecht, Christian Wilhelmsson, 26 ans, également convoité par Nantes et Tottenham.

LA RUMEUR DALMAT...

La piste nordique ne peut être exclue, mais elle pourrait également faire un crochet par l'Espagne où un Français que connaissent bien les Toulousains, Stéphane Dalmat, ne restera pas à Santander.

L'ancien Téféciste n'a pas laissé un souvenir formidable durant son bref séjour toulousain, et s'est rapidement fâché avec ses dirigeants espagnols. Il serait dans le collimateur du club comme dans ceux de Lens, Bordeaux et... Saint-Étienne.

Enfin, le club - qui pourrait transférer Santos vers Nancy - est à la recherche d'un grand attaquant. Mais pas un retraité Le TFC aurait apparemment reculé devant certaines exigences d'attaquants évoluant en France (doit-on penser à Piquionne, en disgrâce à Saint-Étienne ?).

Nous n'en sommes qu'au début des vacances des joueurs, dans un marché amorphe, où les changements d'entraîneur conditionnent bien des choix. Dans le mois qui vient, la valse ira crescendo

P. B.

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