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Actualités politiques


Mister Yellow

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Le 25/04/2022 à 13:26, Vistule a dit :

C'est clair.

Celle qui me ferait le plus chier, ce serait Elisabeth Borne. Je peux plus encadrer ces gens "catalogué à gauche" qui sont ouvertement de droite.

:ninaj:

  • Haha 2
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il y a 6 minutes, Casimir a dit :

J'imagine un mec en arme devant un supermarché rempli de vivres interdisant l'accès et gueulant "c'est à moi !". C'est un peu ça, la captation de richesse. 

Bien évidemment qu'on est dans des niveaux de malade. 50-100 millions, c'est difficilement imaginable.

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Il y a 4 heures, Planino a dit :

Ah si c'est une vraie question alors: il y a aussi énormément de gens au SMIC dans l'industrie (oui l'industrie française n'est pas totalement morte) mais aussi dans les filiales qui ont un stock en France (tous les magasiniers notamment, le magasin représente 35% des effectifs de ma boite par exemple et ils sont tous au SMIC ou à peine plus pour les chefs d'équipe).

Et la mode en ce moment, c'est de ne plus stocker en France pour économiser, on fout un stock central dans un pays de l'Est ou au Portugal et on arrive tout de même à livrer en 48/72h (bah oui, le routier polonais ne s'arrête quasi jamais, ça sert à quoi de faire des pauses ?)

3 de mes principaux concurrents ont abandonné leurs stocks en France, ils stockent en Bulgarie et Roumanie.

D'ailleurs en en parlant, je pense que je m'éloigne du sujet et me perds un peu mais je me dis qu'il faudrait interdire (ou du moins taxer sévèrement pour inciter à ne pas faire) ce genre de choses.

Tu pointes du doigt quelque chose d'intéressant : dès qu'on parle du SMIC, le problème rencontré réside le manque total de régulation qui permet de faire ce qu'on veut (et souvent n'importe quoi) en Europe.

Ce que je vois à travers mes yeux de mangeur d'enfant de gauche, c'est que le libéralisme permet de mettre les états en concurrence, ce qui permet de bloquer les salaires. Donc, qu'en fait, les problèmes bloquant l'augmentation du SMIC sont plutôt causés par les politiques libérales : non-régulation des écarts maximums entre salaires, liberté de circulation des entreprises qui permet de délocaliser tout et n'importe quoi, ... 

Mais peut-être y'a-t-il une subtilité que je ne comprends pas. @Gollum et @Ekelund, avez-vous des exemples de pays où la hausse du SMIC a entraîné des problèmes économiques ?

Modifié par Vistule
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Il y a 2 heures, Vistule a dit :

Tu pointes du doigt quelque chose d'intéressant : dès qu'on parle du SMIC, le problème rencontré réside le manque total de régulation qui permet de faire ce qu'on veut (et souvent n'importe quoi) en Europe.

Ce que je vois à travers mes yeux de mangeur d'enfant de gauche, c'est que le libéralisme permet de mettre les états en concurrence, ce qui permet de bloquer les salaires. Donc, qu'en fait, les problèmes bloquant l'augmentation du SMIC sont plutôt causés par les politiques libérales : non-régulation des écarts maximums entre salaires, liberté de circulation des entreprises qui permet de délocaliser tout et n'importe quoi, ... 

Mais peut-être y'a-t-il une subtilité que je ne comprends pas@Gollum et @Ekelund, avez-vous des exemples de pays où la hausse du SMIC a entraîné des problèmes économiques ?

Et bien je dirais... la France :grin:. Le SMIC a le même effet que le plafonnement des loyers et autres prix. Il empêche l'offre et la demande d'emploi de s'ajuster librement, ce qui crée du chômage, lequel est une forme de rationnement (et le chômage est structurellement élevé, chez nous). Alors, naturellement, le pouvoir politique étant conscient de cet effet dépressif sur l'emploi, il fait comme avec tout le reste. Comme y'a trop d'impôt, hop, on fait des niches fiscales. Comme y'a trop de charges sociales, hop, on fait des exonérations de charges. Et comme y'a trop de SMIC, hop, on fait de l'alternance, des stages, des contrats aidés de toutes sortes pour permettre quand même aux entreprises d'embaucher des salariés peu productifs à faible coût. 

Ceci étant dit, mon devoir d'enseignant m'impose un effort d'honnêteté intellectuelle particulièrement pénible, quand il est produit sur un forum de foot :ninja:. Un de mes collègues, économiste post keynésien (autant dire à peine moins à gauche que toi :grin:) alléguait récemment d'une étude empirique (on appelle ça une "méta-analyse") disant précisément que le SMIC ne créait pas de problème d'emploi dans les pays de l'OCDE. Ça me laisse perplexe mais je n'ai pas regardé le travail en question, je me contente donc de le signaler. C'est en plein dans ta question, en tout cas (pour un coup que je ne dérive pas :ninja:).

En fait, le problème en question est terriblement complexe car il fait écho à une diversité de situations qui rend précisément absurde la fixation d'un SMIC unitaire. Dans la restauration, par exemple, il y a une pénurie d'emplois peu qualifiés (en fait, cette pénurie se voit dans plein de métiers "de première ligne"). Les restaurateurs sont déjà dans une situation financière très tendue. Or, s'ils ne trouvent pas de gens pour bosser, c'est que les gens en question ne se satisfont pas du SMIC. Résultat, les restaurateurs n'ont pas les moyens de payer des gens qu'il faudrait pourtant rémunérer plus pour qu'ils viennent bosser. C'est une impasse mais dans ce type de situation, l'employeur finit par rendre les armes (je connais le cas d'une serveuse qui, l'an dernier, a fait le mois de juillet dans les Alpes maritimes. Payée au SMIC, elle a expliqué à son employeur qu'elle se barrait en août. Le type a doublé son salaire pour qu'elle reste...). Quand l'activité reprend (et c'est le cas), le salarié est en situation de force car l'employeur préfère payer plutôt que se passer du facteur de production nécessaire à son activité. 

Dans ce cas, une hausse du SMIC peut sembler indolore, vu qu'il est déjà trop bas pour que les gens aient envie de venir bosser. Cela peut expliquer les résultats du travail universitaire susmentionné. Pour autant, en France, une hausse généralisée du SMIC (c'est un pléonasme puisque le SMIC est un salaire "généralisé") entraînerait ce qu'on a connu dans les années 1970 : chômage et inflation simultanément. Pas une bonne idée, donc...

Il y a 2 heures, Dide31 a dit :

J'espère que Mme la première ministre ne dépassera pas les bornes :ninja:

Y'a un risque. Une visite de courtoisie à Londres, elle explique qu'Elizabeth I a naturellement vocation à remplacer Elizabeth II et ça peut rapidement raviver quelques tensions franco-britanniques, l'histoire. 

Perso, je me méfie :ninja:.

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Il y a 4 heures, Casimir a dit :

Madame Borne prend la tête du gouvernement. Déjà, JLM a réagi et annonce l'apocalypse. 

Ce renouvellement et tous ces changements avec le nouveau quinquennat , c'est quelque chose quand même, Jupiter n'y va pas avec le dos de la cuillère et sait prendre des risques :ninja:

Marre des technocrates soixantenaires du centre-mou trop loyal au chef de l'état et sans ambition à la Castex, au moins avec Elisabeth Borne, plus rien de tout cela :ninaj:

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Il y a 11 heures, ClarkGaybeul a dit :

Mélenchon se définit lui même comme anticapitaliste, donc il est quand même plus proche de l'extrême gauche que des sociaux démocrates.

Pour moi LFI c'est un mix entre la gauche radicale et l'extrême gauche.

Et Roosevelt, président américain, qui nationalise les banques, tu le classes dans les marxistes révolutionnaires? :ninja: 

  • Bave 1
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Il y a 1 heure, Gollum a dit :

Et bien je dirais... la France :grin:. Le SMIC a le même effet que le plafonnement des loyers et autres prix. Il empêche l'offre et la demande d'emploi de s'ajuster librement, ce qui crée du chômage, lequel est une forme de rationnement (et le chômage est structurellement élevé, chez nous). Alors, naturellement, le pouvoir politique étant conscient de cet effet dépressif sur l'emploi, il fait comme avec tout le reste. Comme y'a trop d'impôt, hop, on fait des niches fiscales. Comme y'a trop de charges sociales, hop, on fait des exonérations de charges. Et comme y'a trop de SMIC, hop, on fait de l'alternance, des stages, des contrats aidés de toutes sortes pour permettre quand même aux entreprises d'embaucher des salariés peu productifs à faible coût. 

Ceci étant dit, mon devoir d'enseignant m'impose un effort d'honnêteté intellectuelle particulièrement pénible, quand il est produit sur un forum de foot :ninja:. Un de mes collègues, économiste post keynésien (autant dire à peine moins à gauche que toi :grin:) alléguait récemment d'une étude empirique (on appelle ça une "méta-analyse") disant précisément que le SMIC ne créait pas de problème d'emploi dans les pays de l'OCDE. Ça me laisse perplexe mais je n'ai pas regardé le travail en question, je me contente donc de le signaler. C'est en plein dans ta question, en tout cas (pour un coup que je ne dérive pas :ninja:).

En fait, le problème en question est terriblement complexe car il fait écho à une diversité de situations qui rend précisément absurde la fixation d'un SMIC unitaire. Dans la restauration, par exemple, il y a une pénurie d'emplois peu qualifiés (en fait, cette pénurie se voit dans plein de métiers "de première ligne"). Les restaurateurs sont déjà dans une situation financière très tendue. Or, s'ils ne trouvent pas de gens pour bosser, c'est que les gens en question ne se satisfont pas du SMIC. Résultat, les restaurateurs n'ont pas les moyens de payer des gens qu'il faudrait pourtant rémunérer plus pour qu'ils viennent bosser. C'est une impasse mais dans ce type de situation, l'employeur finit par rendre les armes (je connais le cas d'une serveuse qui, l'an dernier, a fait le mois de juillet dans les Alpes maritimes. Payée au SMIC, elle a expliqué à son employeur qu'elle se barrait en août. Le type a doublé son salaire pour qu'elle reste...). Quand l'activité reprend (et c'est le cas), le salarié est en situation de force car l'employeur préfère payer plutôt que se passer du facteur de production nécessaire à son activité. 

Dans ce cas, une hausse du SMIC peut sembler indolore, vu qu'il est déjà trop bas pour que les gens aient envie de venir bosser. Cela peut expliquer les résultats du travail universitaire susmentionné. Pour autant, en France, une hausse généralisée du SMIC (c'est un pléonasme puisque le SMIC est un salaire "généralisé") entraînerait ce qu'on a connu dans les années 1970 : chômage et inflation simultanément. Pas une bonne idée, donc...

Y'a un risque. Une visite de courtoisie à Londres, elle explique qu'Elizabeth I a naturellement vocation à remplacer Elizabeth II et ça peut rapidement raviver quelques tensions franco-britanniques, l'histoire. 

Perso, je me méfie :ninja:.

Désolé mais y'a pas grand-chose qui me convainc là-dedans. Tous les problèmes que tu cites existent déjà et ne viennent que du manque de régulation porté par le libéralisme et la libéralisation de l'économie : les contrats aidés surexploités, les niches fiscales omniprésentes, le chômage fort qui ne fait que grandir dans les pays de la zone de libre-échange, l'évasion des capitaux... 

Pour l'exemple historique, lier l'inflation des années 1970 et la hausse du Smic en France, en sachant qu'il s'agit d'une décennie marquée par deux crises pétrolières et une vague incroyable de désindustrialisation, est quand même pour le moins absurde. Pareil pour l'exemple de la restauration, où tout d'un coup le sacro saint principe de l'offre et la demande n'est plus applicable.

Comme l'a dit Casamir, c'est quand même dingue à quel point la captation des richesses par le sommet de la pyramide pose beaucoup moins de problèmes aux "libéraux" que sa plus juste répartition.

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Il y a 8 heures, Vistule a dit :

Désolé mais y'a pas grand-chose qui me convainc là-dedans. Tous les problèmes que tu cites existent déjà et ne viennent que du manque de régulation porté par le libéralisme et la libéralisation de l'économie : les contrats aidés surexploités, les niches fiscales omniprésentes, le chômage fort qui ne fait que grandir dans les pays de la zone de libre-échange, l'évasion des capitaux... 

Pour l'exemple historique, lier l'inflation des années 1970 et la hausse du Smic en France, en sachant qu'il s'agit d'une décennie marquée par deux crises pétrolières et une vague incroyable de désindustrialisation, est quand même pour le moins absurde. Pareil pour l'exemple de la restauration, où tout d'un coup le sacro saint principe de l'offre et la demande n'est plus applicable.

Comme l'a dit Casamir, c'est quand même dingue à quel point la captation des richesses par le sommet de la pyramide pose beaucoup moins de problèmes aux "libéraux" que sa plus juste répartition.

C'était pas le but :lol:. On ne fait pas boire un âne qui n'a pas soif. 

Sur le fond, "tous les problèmes que je cite existent déjà", je sais pas trop ce que tu entends par là. On n'avait plus vu d'inflation à ce niveau là depuis plus de 30 ans. Le chômage est effectivement structurellement élevé en France, pour des raisons cumulatives à peu près identifiées (et qui ont tout à voir avec la socialisation/réglementation de notre économie). Il a d'ailleurs diminué sous le mandat Macron (qui s'en est prévalu et statistiquement, c'est juste...). 

Pour le reste, réciter ce qu'ont pu te raconter tes profs d'économie de terminale (ou ce que tu lis dans le Monde ou Libération) ne correspond à aucune réalité. Par exemple, non, le "chômage fort" n'a pas grandi dans les pays de la zone de libre-échange. Même les travaux de gauche ne s'amusent pas à nier l'évidence : sur les 15 dernières années, le chômage , dans les pays de l'OCDE, est resté dans un couloir de l'ordre de 4%-8% (une fourchette unanimement tenue pour "normale"), la France étant notablement au-dessus de cette moyenne (de toute façon, notre pays est toujours en tête des mauvais indicateurs économiques). Je pourrais aussi te rappeler que le "libre-échange" a considérablement réduit le taux de pauvreté mondial, en 30 ans (ne serait-ce que du fait de l'Inde et de la Chine...). 

Ton passage sur "l'exemple historique" est insignifiant. La spirale prix-salaires des années 1970 est bien documentée. Elle ne tient pas qu'au SMIC (tous les salaires ont augmenté, la plupart étant indexés sur l'inflation) mais ça y participe. Franchement, tu devrais éviter des sentences péremptoires du genre "tel argument (que tu ne comprends manifestement pas) est absurde". Ce que tu dis sur la restauration est également incompréhensible... 

Pardon d'être un peu désagréable. Une fois de plus, je n'ai aucun souci, sur ce forum, avec les psaumes de gauche ("le libéralisme est responsable de tous les maux du monde", toussa). Y'a pas de mal à se faire du bien ;). Par contre, raconter absolument n'importe quoi en l'agrémentant d'adjectifs catégoriques pour se donner l'illusion d'avoir raison à bon compte, ça mérite d'être corrigé. 

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Il y a 9 heures, Sandwich2Ross a dit :

Et Roosevelt, président américain, qui nationalise les banques, tu le classes dans les marxistes révolutionnaires? :ninja: 

Je ne vois pas le rapport.

Roosevelt a aussi tapé méchamment dans le salaire des fonctionnaires, a réduit bon nombre de budgets relatifs à l'éducation et à la recherche, les retraites ...

Bien sûr qu'il était marxiste révolutionnaire. 😙

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il y a 23 minutes, Gollum a dit :

C'était pas le but :lol:. On ne fait pas boire un âne qui n'a pas soif. 

Sur le fond, "tous les problèmes que je cite existent déjà", je sais pas trop ce que tu entends par là. On n'avait plus vu d'inflation à ce niveau là depuis plus de 30 ans. Le chômage est effectivement structurellement élevé en France, pour des raisons cumulatives à peu près identifiées (et qui ont tout à voir avec la socialisation/réglementation de notre économie). Il a d'ailleurs diminué sous le mandat Macron (qui s'en est prévalu et statistiquement, c'est juste...). 

Pour le reste, réciter ce qu'ont pu te raconter tes profs d'économie de terminale (ou ce que tu lis dans le Monde ou Libération) ne correspond à aucune réalité. Par exemple, non, le "chômage fort" n'a pas grandi dans les pays de la zone de libre-échange. Même les travaux de gauche ne s'amusent pas à nier l'évidence : sur les 15 dernières années, le chômage , dans les pays de l'OCDE, est resté dans un couloir de l'ordre de 4%-8% (une fourchette unanimement tenue pour "normale"), la France étant notablement au-dessus de cette moyenne (de toute façon, notre pays est toujours en tête des mauvais indicateurs économiques). Je pourrais aussi te rappeler que le "libre-échange" a considérablement réduit le taux de pauvreté mondial, en 30 ans (ne serait-ce que du fait de l'Inde et de la Chine...). 

Ton passage sur "l'exemple historique" est insignifiant. La spirale prix-salaires des années 1970 est bien documentée. Elle ne tient pas qu'au SMIC (tous les salaires ont augmenté, la plupart étant indexés sur l'inflation) mais ça y participe. Franchement, tu devrais éviter des sentences péremptoires du genre "tel argument (que tu ne comprends manifestement pas) est absurde". Ce que tu dis sur la restauration est également incompréhensible... 

Pardon d'être un peu désagréable. Une fois de plus, je n'ai aucun souci, sur ce forum, avec les psaumes de gauche ("le libéralisme est responsable de tous les maux du monde", toussa). Y'a pas de mal à se faire du bien ;). Par contre, raconter absolument n'importe quoi en l'agrémentant d'adjectifs catégoriques pour se donner l'illusion d'avoir raison à bon compte, ça mérite d'être corrigé. 

Tu devrais avoir honte d'oser parler aux gens ainsi. Je vais me retenir de te parler sur le même ton, juste pour le plaisir de te laisser être le seul à avoir franchi cette limite. Dire aux gens qu'on est content de "se soulager" sur eux, les comparer à "des ânes" ou qualifier de propos d'"insignifiants" n'a rien à faire ici.

Quand on est sûr de son savoir, on ne s'abaisse pas à ça.

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Il y a 12 heures, Gollum a dit :

Dans la restauration, par exemple, il y a une pénurie d'emplois peu qualifiés (en fait, cette pénurie se voit dans plein de métiers "de première ligne"). Les restaurateurs sont déjà dans une situation financière très tendue. Or, s'ils ne trouvent pas de gens pour bosser, c'est que les gens en question ne se satisfont pas du SMIC. Résultat, les restaurateurs n'ont pas les moyens de payer des gens qu'il faudrait pourtant rémunérer plus pour qu'ils viennent bosser.

Dans ce secteur précis, les problèmes de recrutement ne sont pas liés qu'à la rémunération pour le coup. Ce secteur est spécifique par le rythme de travail et les impacts sur la vie personnelle. Le covid a eu un fort impact, les gens de ce secteur ont pris conscience qu'ils pouvaient faire autre chose, avoir d'autres perspectives et dans le même temps moins de contraintes. Y'a pas photo.

Même en proposant de très bons salaires, les problèmes de recrutement subsistent que ce soit pour l'emploi saisonnier ou de l'emploi pérenne. Les employeurs sont obligés de revoir leur mode de fonctionnement (changement des horaires, des jours d'ouverture etc), mais sans garantie de succès.

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il y a 19 minutes, Vistule a dit :

Tu devrais avoir honte d'oser parler aux gens ainsi. Je vais me retenir de te parler sur le même ton, juste pour le plaisir de te laisser être le seul à avoir franchi cette limite. Dire aux gens qu'on est content de "se soulager" sur eux, les comparer à "des ânes" ou qualifier de propos d'"insignifiants" n'a rien à faire ici.

Quand on est sûr de son savoir, on ne s'abaisse pas à ça.

Tu devrais quand même discipliner ta susceptibilité... 

Un exemple édifiant : voici ce que signifie l'expression que j'ai utilisée : https://www.linternaute.fr/proverbe/3410/on-ne-saurait-faire-boire-un-ane-s-il-n-a-pas/#:~:text=Ce proverbe signifie qu'on,il ne veut pas faire.

Il n'y a absolument rien à voir entre l'âne du proverbe et la signification que tu lui prêtes (j'aurais dû le préciser mais je pensais le proverbe connu...). Donc, je ne me soulage sur personne et je ne me livre à aucune attaque ad hominem. En revanche, oui, c'est bien une partie de ton propos que je qualifie d'insignifiante, au sens propre (tu "balances" des trucs qui ne veulent rien dire et je le maintiens). De manière générale, il m'arrive ici de malmener des idées, thèses, arguments, formulations (donc et uniquement, des propos). C'est ce que j'ai fait et je ne suis pas le seul, ici (c'est même usuel, sur un forum comme celui-ci). Mais rien qui ne porte sur ta personne ;).

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@Forrest

https://www.mediapart.fr/journal/france/140522/violences-conjugales-le-jugement-qui-condamne-le-candidat-lrem-jerome-peyrat

 

Investi par la majorité présidentielle malgré sa condamnation pour violences conjugales, l’ancien conseiller d’Emmanuel Macron continue de minimiser les faits. Mais le jugement rendu en septembre 2020 par le tribunal correctionnel d’Angoulême note que Jérôme Peyrat a « adapté sa version » aux stigmates, physiques et psychologiques, constatés sur son ex-compagne, ayant occasionné 14 jours d’ITT.

Ellen Salvi

14 mai 2022 à 21h33

C’est une condamnation qu’Emmanuel Macron et la majorité présidentielle n’ont pas jugée assez grave pour empêcher Jérôme Peyrat, ancien conseiller à l’Élysée, d’être candidat aux élections législatives. Le maire de La Roque-Gageac, condamné le 18 septembre 2020 pour des faits de violences conjugales, a été investi dans la 4e circonscription de Dordogne, où il avait été battu en 2017 par la députée La République en marche (LREM) Jacqueline Dubois.

Cette candidature a suscité de vives réactions, y compris parmi les soutiens du chef de l’État, qui avait promis, pendant sa campagne, de faire de « l’égalité femmes-hommes la grande cause de [son] nouveau quinquennat » et envisagé de créer « un nouveau fichier administratif pour les auteurs de violences conjugales ». « L’essentiel, c’est que vous ne restiez pas seules », avait-il dit en novembre 2020 en s’adressant aux femmes victimes, avant d’ajouter : « Nous ne lâcherons rien, je vous le promets. »

Quelques semaines plus tard, Jérôme Peyrat était nommé conseiller politique à la délégation générale de LREM, puis propulsé tête de liste pour les élections régionales de juin 2021 en Dordogne. Depuis l’officialisation de sa candidature aux législatives, l’ancien élu Les Républicains (LR), qui a longtemps travaillé aux côtés de Nicolas Sarkozy, s’est plusieurs fois défendu dans la presse, en évoquant « un amalgame qui est fait essentiellement par l’extrême gauche ».

« Ce n’est pas dans Le Figaro, ce n’est pas dans Le Parisien, ce n’est pas dans Libé [finalement si – ndlr], a-t-il relativisé dans Sud Ouest. Cela n’a été qu’une affaire de tweets, un coup de presse et une affaire de gens qui veulent tenter d’en faire une utilisation politique. » Le candidat a aussi livré sa version des faits, évoquant une « dispute » et insistant sur le sursis dont il a bénéficié. Cette affaire « ne peut en aucun cas être amalgamée aux drames familiaux que l’on voit dans les médias », a-t-il indiqué.

« Je conduisais, elle a arraché mes lunettes, j’ai essayé de la maîtriser, elle a reçu un coup au menton, je n’ai pas cherché à la frapper », résume-t-il. Mais le jugement rendu par le tribunal correctionnel d’Angoulême, que Mediapart a pu consulter, minimise beaucoup moins la violence des faits survenus le 30 décembre 2019, à La Roque-Gageac. Il évoque notamment « les photos de Madame X* prises par les gendarmes le jour du dépôt de sa plainte faisant montre de ses hématomes ».

La version « adaptée » de Jérôme Peyrat

Le document souligne surtout que « la description des faits de Monsieur Peyrat […] relève de l’ajustement de cause ». Lors de son audition devant les gendarmes, l’élu avait « dans un premier temps évoqué un geste de la main et avoir saisi le poignet de sa compagne ». Ce n’est que dans un second temps, « une fois que les photos de la victime prises par les enquêteurs lui avaient été présentées », qu’il a « adapté sa version aux autres hématomes et lésions relevés », poursuit le juge.

Les stigmates, tant physiques que psychologiques de la victime, ont été détaillés dans le certificat médical des urgences le 30 décembre 2019, relevant une incapacité totale de travail (ITT) de 14 jours : une douleur au niveau de la mâchoire « avec limitation de l’ouverture de bouche », « un hématome de la face vestibulaire de la lèvre inférieure droite », ainsi qu’« un syndrome de stress et d’anxiété post-traumatique à surveiller pendant une période minimale de trois mois ».

Le jugement du tribunal correctionnel d’Angoulême évoque également un second examen médical du 31 décembre 2019, qui « confirme l’état de stress post-traumatique et relève que les faits décrits sont tout à fait concordants avec les lésions constatées, à savoir un hématome au niveau de la face interne de la lèvre ainsi qu’un hématome au niveau des deux pommettes, ce qui peut correspondre à une claque pouvant avoir été donnée sur le visage comme décrit par la plaignante ».

L’ecchymose et les hématomes constatés sur le bras, l’épaule et le poignet de la victime sont « compatibles » avec la scène qu’elle a décrite.

« De même, le médecin considère que la pression sur la partie antérieure du cou que Madame X aurait subie alors qu’elle portait une écharpe peut tout à fait correspondre à l’ecchymose retrouvée au niveau de la partie antérieure de la base du cou. » Idem pour l’ecchymose et les hématomes constatés sur le bras, l’épaule et le poignet de la compagne de Jérôme Peyrat. Ils sont, toujours selon ce deuxième examen médical, « compatibles » avec la scène décrite par la plaignante.

Le document rappelle que l’accusé n’a pas contesté les lésions et les hématomes constatés. Il « a maintenu ne pas avoir frappé Madame X mais seulement avoir dû répliquer, pour des raisons de sécurité, à des actes incongrus de sa compagne, écrit le juge, évoquant notamment « le fait d’avoir tenté de l’empêcher de jeter ses affaires par la fenêtre du véhicule qu’il était en train de conduire » ou de « s’opposer à ce qu’elle lui retire les clés du contact alors que sa voiture était toujours en mouvement ».

Mais pour la justice, « cette explication de circonstance n’apporte aucun éclairage sur l’ecchymose au niveau du bras gauche constaté par les certificats médicaux, pas plus que sur le syndrome post-traumatique de la victime qu’une simple dispute conjugale – quand bien même serait-elle véhémente – ne saurait causer et ce nonobstant les fragilités intrinsèques de Madame X ». Et de conclure : « Par conséquent, au vu de ces éléments, il conviendra de déclarer Monsieur Peyrat coupable des faits qui lui sont reprochés. »

3 000 euros versés « en réparation du préjudice moral »

Interrogé par Mediapart sur le décalage entre ses déclarations dans la presse et les termes du jugement (voir notre Boîte noire), Jérôme Peyrat souligne que « ces faits ont été jugés il y a bientôt deux ans » et que « l’audience avait naturellement été suivie par des journalistes qui ne manqueraient pas de l’écrire s[’il] déformai[t] aujourd’hui [ses] propos d’alors ». « Comme je l’ai dit à l’audience, je n’ai jamais cherché à adapter mon discours et je ne cherche évidemment pas à le faire lorsque vos confrères m’interrogent », ajoute-t-il, insistant sur le fait d’avoir été condamné à une amende avec sursis.

En dépit de « la gravité des faits », le jugement relève en effet « les circonstances particulières dans lesquelles ces violences ont été commises, à savoir en pleine dispute conjugale survoltée instiguée par Madame X ». Il évoque notamment « les témoignages unanimes décrivant Monsieur Peyrat comme étant de nature calme et pondérée » et parle d’un « incident s’inscrivant manifestement plus dans un contexte de couple pathogène au bord de la rupture […] que dans la personnalité propre de Monsieur Peyrat, inconnu jusqu’à ce jour de l’autorité judiciaire ».

« Dès lors, au vu de ces éléments, s’il n’est pas question d’absoudre Monsieur Peyrat pour ce qu’il a fait et dont il demeure responsable tant sur le plan pénal que civil », le tribunal correctionnel d’Angoulême a suivi les réquisitions du parquet en condamnant l’élu à 3 000 euros d’amende, mais en assortissant cette peine d’un sursis. Sur l’action civile, il a été condamné à verser la même somme (sans sursis) à son ex-compagne « en réparation du préjudice moral ». Cette décision n’a pas fait l’objet d’un appel.

Dans sa réponse à Mediapart, Jérôme Peyrat rappelle en outre que son ex-compagne a « été condamnée à une amende ferme notamment pour des appels et des SMS malveillants envers [sa] famille assortie d’une interdiction d’entrer en contact avec [ses] enfants, [ses] parents et [lui-même] » et révèle qu’« elle a été fin 2021 mise en examen pour des malveillances graves, sur les réseaux sociaux cette fois, vis-à-vis de moi et mes enfants ».

Quelques semaines après la condamnation de l’élu, la plaignante avait en effet été sanctionnée à son tour pour des « appels téléphoniques malveillants réitérés », par le biais d’une composition pénale. Cette procédure permet au procureur de la République de proposer une ou plusieurs sanctions à une personne qui a commis certaines infractions de faible gravité et qui reconnaît sa culpabilité. Ce qu’a fait l’ex-compagne de Jérôme Peyrat qui a ainsi dû verser 800 euros à ce dernier.

L’ancien conseiller élyséen a plusieurs fois rappelé cette procédure pour renvoyer les deux affaires dos à dos et tenter ainsi d’atténuer les faits pour lesquels il a été définitivement condamné. « J’ai considéré que cette peine ne m’interdisait pas d’être un homme public, de continuer à faire de la politique », a-t-il indiqué dans Libération. « Je pense que vous constatez que le sujet ne peut être traité avec manichéisme, dit-il à Mediapart. Je le fais toujours, pour ce qui me concerne et en toute transparence vis-à-vis de mes concitoyens qui m’ont renouvelé leur confiance lors des élections municipales de 2020 et régionales de 2021. »

Comme l’ensemble des candidat·es de la majorité, il doit désormais signer une charte comprenant douze engagements pour valider son investiture. Cette charte se base notamment sur « l’éthique et la poursuite de la moralisation de la vie publique ». Des valeurs que la députée LREM sortante de la 4e circonscription de Dordogne, Jacqueline Dubois, évincée au profit de l’homme qu’elle avait pourtant battu en 2017, aurait souhaité de nouveau porter. « Moralisation de la vie publique, place et respect des femmes… En apprenant la nouvelle [de son éviction – ndlr], vous comprendrez que ma déception a été à la hauteur de mon engagement », écrit-elle dans un communiqué.

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il y a 28 minutes, taz a dit :

Dans ce secteur précis, les problèmes de recrutement ne sont pas liés qu'à la rémunération pour le coup. Ce secteur est spécifique par le rythme de travail et les impacts sur la vie personnelle. Le covid a eu un fort impact, les gens de ce secteur ont pris conscience qu'ils pouvaient faire autre chose, avoir d'autres perspectives et dans le même temps moins de contraintes. Y'a pas photo.

Même en proposant de très bons salaires, les problèmes de recrutement subsistent que ce soit pour l'emploi saisonnier ou de l'emploi pérenne. Les employeurs sont obligés de revoir leur mode de fonctionnement (changement des horaires, des jours d'ouverture etc), mais sans garantie de succès.

Désolé mais on en revient toujours à l'offre et la demande.... si les gens ont déserté ce secteur pour faire "autre chose" c'est que le faible taux de chômage dans sa globalité a permis ces reconversions (donc parce que la demande de travail globale a augmenté). ça aurait été largement plus compliqué pour eux à l'époque pas si lointaine où le taux de chômage frôlait les 10%.

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il y a 9 minutes, Gollum a dit :

Tu devrais quand même discipliner ta susceptibilité... 

Je vais juste te faire un petit florilège de ton champs lexical sur les deux derniers posts pour que tu comprennes où est le problème : "Discipliner", "corriger", "âne", "édifiant", "insignifiant", "malmener", "désagréable", "raconter absolument n'importe quoi". Mais peut-être que je dois déceler un sens caché à cet ensemble d'une folle élégance ? 

De plus, qualifier la personne à qui l'on parle de "susceptible" pour s'autoriser à lui parler comme de la merde est le niveau 1.0.1 de la toxicité. 

Tu es juste en train d'essayer de légitimer un sentiment de supériorité que tu penses avoir. Ce n'est pas le cas. Tu n'es ni le professeur, ni le maître d'école de ce forum. 

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il y a une heure, Gollum a dit :

Pardon d'être un peu désagréable. Une fois de plus, je n'ai aucun souci, sur ce forum, avec les psaumes de gauche ("le libéralisme est responsable de tous les maux du monde", toussa). Y'a pas de mal à se faire du bien ;). Par contre, raconter absolument n'importe quoi en l'agrémentant d'adjectifs catégoriques pour se donner l'illusion d'avoir raison à bon compte, ça mérite d'être corrigé. 

Ben non le problème ce n'est pas le libéralisme mais le capitalisme, qui fait que le travail est surement la plus mauvaise façon de gagner de l'argent (dans mon métier les salaires n'ont pratiquement pas évolué depuis 20 ans).

D'ailleurs le libéralisme c'est plutôt un mythe car je ne connais pas trop de pays ou on laisse vraiment le marché faire (entre subventions, lobby, réseau d'influence).

Et je ne parle même pas des fonctions dites libérale en france comme médecin (qui est payé totalement avec l'argent public), notaire (qui a carrément une entente des prix, et qui à mon sens devrait être fait par des fonctionnaires vu l'état actuel du truc).

Pour en revenir a la nouvelle première ministre, ben je pense que l'on va continuer à détruire ce qui marchait bien il y a 20 ans en france, pour importer les trucs pourri des pays anglo-saxons...(éducation, santé...)

 

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