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Presse 2020/2021


Modérateur

Messages recommandés

  • 2 semaines plus tard...
il y a 18 minutes, Navillus a dit :

2 minutes sur lequipe du soir, personne n'avait vu le match, pour finir par dire qu'il y a des problèmes avec la VAR toutes les semaines et que ce soir ça tombe sur Toulouse et qu'on va pas en faire un fromage...

Même 3-4 minutes en fait.

C'est déjà cent fois plus que le temps moyen qu'ils qu'ils octroient à des clubs autres que Paris Lyon et Marseille.

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il y a 18 minutes, Navillus a dit :

2 minutes sur lequipe du soir, personne n'avait vu le match, pour finir par dire qu'il y a des problèmes avec la VAR toutes les semaines et que ce soir ça tombe sur Toulouse et qu'on va pas en faire un fromage...

Ce qui est pas faux par ailleurs.

C'est la vie.

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Il y a 20 heures, Romindus a dit :

Curieux de voir combien de médias vont occulter cette histoire de péno et seulement se palucher sur le maintien des canaris

Les médias ne connaissent que le PSG. Un peu Marseille et Lyon, quand ils jouent contre le PSG. 

Cette saison, ils ont déjà dû faire des heures sup pour positionner Lille sur la carte de France. Alors Nantes-Toulouse... 

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EXCLUSIF. Damien Comolli : "Avec Patrice Garande, nous nous donnons le temps de la réflexion.


« Je suis toujours autant en colère ». Il faudra plus de 24 heures à Damien Comolli pour digérer la non-accession du TFC en Ligue 1 dimanche, après un match à Nantes marqué par un fait de jeu qui ne passe pas. Au lendemain de la désillusion, le Biterrois a tout de même accepté de revenir pour La Dépêche sur ses dix premiers mois de présidence du club détenu par Redbird American Partners. Soutenu par un actionnaire qui souhaite garder le même niveau d’investissement, l’homme fort du TFC se projette également sur la saison à venir, le mercato… Les joueurs se retrouveront le 24 juin, et on ne sait toujours pas si Patrice Garande sera à leur tête.
Nous vous avons vu passablement remonté dimanche soir. Comment allez-vous aujourd’hui ?

Je suis toujours autant en colère. J’ai toujours un sentiment d’injustice profond. Chaque fois que j’estimerai, à tort ou à raison, que l’institution, le club, notre communauté TFC seront victimes d’une injustice, je serai là pour les défendre. Et hier, j’ai senti un incroyable sentiment d’injustice. Alors voilà, debout toujours. J’ai pris la défense de l’institution.

Si l’on prend un peu de recul sur la saison, il y a tout de même de quoi être fier ?

Nous nous étions fixé un certain nombre d’objectifs. Le premier était la remontée, nous n’y sommes pas arrivés. Donc c’est un échec. Je l’assume. Ensuite, nous souhaitions développer un jeu en relation avec l’histoire du club, et ce que nous et nos supporters voulions voir : nous avons marqué 71 buts en championnat, 83 toutes compétitions confondues, ce sont des chiffres incroyables. Les retours que nous avons sont fantastiques. Tout ça est évidemment très positif. Retrouver du lien avec les supporters était un autre de nos objectifs, que j’avais défini dès ma première interview avec La Dépêche. Même si on ne voit pas les gens au stade, il me semble que nous avons réussi. Je voudrais d’ailleurs remercier les supporters qui ont donné de l’énergie à l’équipe tout au long de la saison, avec l’accueil des bus notamment. L’adhésion autour du club est extrêmement positive. Donc il y a à la fois de la déception de ne pas avoir atteint l’objectif sportif, mais aussi du positif, parce qu’on sait qu’on a fait une bonne saison. Nous avons lancé des jeunes, crée un groupe avec une mentalité incroyable. Ce matin (hier) encore, les joueurs ne voulaient pas se quitter. Impossible. Ils ont dû se dire au revoir dix fois.

« Chaque fois que j’estimerai, à tort ou à raison, que l’institution sera victime d’une injustice, je la défendrai. »

Nous parlons de bilan, d’objectifs : depuis dimanche, avez-vous pu en discuter avec les propriétaires du club ?

Dès le lendemain du match de Dunkerque (le dernier de la saison régulière le 15 mai NDLR), nous avons déjà tiré un bilan tactique, technique et physique de l’équipe. Je discute constamment avec eux, la communication est fluide.

Qu’en pensent-ils ?

Ils sont contents de la saison, et déçus de ce qui s’est passé à Nantes. Avant que j’arrive, on s’était dit qu’il fallait de construire une équipe compétitive. Jamais ils ne m’ont dit qu’il fallait monter. C’est moi qui l’ai dit. Quand ils voient une équipe qui met 83 buts, qui fait jouer les jeunes, quand ils voient l’adhésion qui existe autour du club, ils sont enchantés.

Cette saison a aussi été marquée par le Covid, des stades vides, le retrait de Mediapro… Quelles ont été les conséquences financières pour le club ?

Énormes. Il y a eu une baisse généralisée de 40 % des droits sur l’ensemble des clubs professionnels français suite à la défection de Mediapro. Puis les collèges de L1 et L2 ont voté pour nous enlever les aides à la relégation. Donc nous, on a eu une double lame. Ces aides à la relégation nous sont retirées sur cette saison, et la prochaine. Nous parlons de plusieurs dizaines de millions d’euros. Une partie a été comblée de par notre gestion, une autre par les aides d’Etat, et une énorme partie va être comblée par notre actionnaire. Donc les conséquences économiques sont immenses. Nous avons de la chance d’être adossés à un actionnaire visionnaire, qui comprend le sport de haut niveau, et qui est là pour le très long terme
 

Peut-on connaître le montant de ce trou comblé par les actionnaires ?

Non.

Concernant le budget, qui était le plus important de Ligue 2 cette saison, ce sera le cas pour l’exercice suivant ?

C’est structurel. Lorsque vous avez un stade de 33 000 places, qui est le plus grand de Ligue 2, que vous avez un centre de formation comme le nôtre, dont le coût de fonctionnement représentera l’an prochain 19,5 % de notre chiffre d’affaires, le taux le plus haut en France… Nous avons aussi une structure de L1 sur le plan commercial, business, marketing, hospitalité, billetterie, partenariat, équipementier, en termes de staff technique, médical… Ce sont des coûts fixes que l’on ne veut pas réduire. Rien que ces coûts fixes font qu’on a le plus gros budget de fonctionnement de Ligue 2. Concernant le coût joueurs, je pense que nous continuerons à payer les salaires les plus compétitifs de Ligue 2 la saison prochaine.

Le budget sera sensiblement égal à cette saison ?

Nous aurons une moins grosse masse salariale, donc il sera un peu moins important. Mais pas dramatiquement.

« Nous avons eu une discussion avec Patrice Garande, et avons décidé de nous donner du temps. Nous sommes en pleine réflexion : lui, moi, l’actionnaire.»

Patrice Garande sera-t-il toujours l’entraîneur du TFC la saison prochaine ?

Nous avons eu une discussion ce matin. Nous avons décidé de nous donner du temps, lui comme moi. Nous sommes en pleine réflexion. Autant lui, moi, et l’actionnaire. Je trouve qu’il a fait du très bon boulot. Le groupe qu’il a pris à son arrivée était incroyablement traumatisé. Malgré ça, Patrice, comme le staff, tout l’entourage de l’équipe sont arrivés à créer un état d’esprit exceptionnel. Sur le style de jeu, vous ne marquez pas 83 buts avec un entraîneur défensif. Nous étions bien d’accord là-dessus. Il faut lui donner du crédit. Mais nous sommes en réflexion sur la suite. Cela sera rapide, puisque nous reprenons la saison le 24 juin.

Vos faites beaucoup d’éloges sur Patrice Garande, pourquoi alors se donner le temps de la réflexion ?

Vous avez vu ses déclarations après le match. Il avait besoin de réfléchir, savoir comment on repart, avec qui, etc. Je lui ai dit que ça tombait bien car j’étais dans la même réflexion.

Vous avez envoyé un signal fort en levant l’option d’achat de Brecht Dejaegere, qu’en est-il de Bayo et Dewaest qui sont aussi prêtés ?

En ce qui concerne ces deux joueurs, nous avons des options qui courent encore sur plusieurs semaines. Nous sommes en réflexion mais la question est surtout financière. Ce sont des joueurs qui ont des salaires très importants, le montant des options est élevé…

Ces dossiers seront réglés avant la reprise, le 24 juin ?

Oui. Contractuellement de toute façon nous sommes obligés.
Dans le sens des arrivées, avez-vous des chantiers prioritaires ?
Nous regardons tous les postes à part au niveau des gardiens de but. Mais comme vous le savez nous avons beaucoup de retours de prêt : Leya Iseka, de Sylla, de Serber, de Sidibé, Gonçalves… Et nous regardons tous les marchés, en donnant toujours priorité au marché français si nous pouvons. Mais bon, quand vous êtes Toulouse et que vous appelez les clubs de L2, soit vous surpayez, soit ils ne vous donnent pas les meilleurs joueurs. Donc c’est pour ça qu’on se diversifie au-delà de la France.

« J’ai dû avoir entre 10 et 12 réunions avec Amine Adli pour parler de son contrat. À ce jour, il n’a pas prolongé. »

Le premier joueur à avoir été transféré est Manu Koné… D’autres départs de jeunes sont à prévoir cet été ?

C’est dur de les garder et encore plus quand on ne monte pas en Ligue 1. Tous les jeunes joueurs du groupe professionnel ont reçu une offre de prolongation de contrat, sans exception. Certains l’accepteront, d’autres non, d’autant que le marché va aussi dicter si ces joueurs vont rester ou pas. Pour l’instant on a un centre de formation Rolls-Royce et on a une équipe professionnelle qui n’est pas encore une Rolls-Royce. Donc quand ces gamins sont demandés par les plus grands clubs européens, c’est difficile. Mais à un moment l’équipe pro va rattraper le centre, quand nous serons en L1, et ce sera plus facile pour les convaincre de rester plus longtemps. Ça n’empêche pas que je me bats pour les faire rester. Certains veulent partir et je suis convaincu qu’ils ne sont pas prêts. Ça ira à l’encontre de leur développement et de leur carrière.

Amine Adli est celui dont on parle le plus… Va-t-il quitter le club ?

J’ai dû avoir au bas mot entre 10 et 12 réunions avec lui pour parler de son contrat plus des coups de téléphone avec ses agents. À ce jour il n’a pas prolongé, je ne sais pas ce qui va se passer. Je n’ai eu aucune discussion avec aucun club. Voilà la situation.

Vous avez annoncé récemment la signature du premier contrat professionnel de Mamady Bangré, d’autres vont suivre ?

Il n’y aura pas d’autre premier contrat professionnel cette année. Il y a eu Rapnouil, Bangré et Himeur, il y aura un ou deux joueurs pour lesquels ça pourrait se concrétiser sur la première partie de la prochaine saison.

Plus généralement, peut-on s’attendre à ce que l’effectif soit particulièrement remanié pour la prochaine saison ?

On veut garder le plus de joueurs possible mais c’est la situation contractuelle des joueurs et le marché qui va dicter ce qui va se passer. Nous allons dire au revoir à Mauro Goicoechea, à Firmin Mubele qui sont en fin de contrat. Koulouris a mon accord pour un départ sous certaines conditions donc il cherche déjà un club…

Vous nous confirmez que vous n’avez pas obligation de vendre pour équilibrer votre budget ?

Non, nous ne sommes pas dans l’obligation de vendre grâce à notre actionnaire, pas grâce aux droits télé – car nous ne savons même pas ce que nous aurons l’année prochaine. Mais il y a des fois où vous vous trouvez dans des situations, principalement à cause de la situation contractuelle des joueurs, qui vous poussent à faire des transferts…

Propos recueillis par Arthur Tirat et Théo Faugère

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il y a 13 minutes, nwardez a dit :


EXCLUSIF. Damien Comolli : "Avec Patrice Garande, nous nous donnons le temps de la réflexion.


« Je suis toujours autant en colère ». Il faudra plus de 24 heures à Damien Comolli pour digérer la non-accession du TFC en Ligue 1 dimanche, après un match à Nantes marqué par un fait de jeu qui ne passe pas. Au lendemain de la désillusion, le Biterrois a tout de même accepté de revenir pour La Dépêche sur ses dix premiers mois de présidence du club détenu par Redbird American Partners. Soutenu par un actionnaire qui souhaite garder le même niveau d’investissement, l’homme fort du TFC se projette également sur la saison à venir, le mercato… Les joueurs se retrouveront le 24 juin, et on ne sait toujours pas si Patrice Garande sera à leur tête.
Nous vous avons vu passablement remonté dimanche soir. Comment allez-vous aujourd’hui ?

Je suis toujours autant en colère. J’ai toujours un sentiment d’injustice profond. Chaque fois que j’estimerai, à tort ou à raison, que l’institution, le club, notre communauté TFC seront victimes d’une injustice, je serai là pour les défendre. Et hier, j’ai senti un incroyable sentiment d’injustice. Alors voilà, debout toujours. J’ai pris la défense de l’institution.

Si l’on prend un peu de recul sur la saison, il y a tout de même de quoi être fier ?

Nous nous étions fixé un certain nombre d’objectifs. Le premier était la remontée, nous n’y sommes pas arrivés. Donc c’est un échec. Je l’assume. Ensuite, nous souhaitions développer un jeu en relation avec l’histoire du club, et ce que nous et nos supporters voulions voir : nous avons marqué 71 buts en championnat, 83 toutes compétitions confondues, ce sont des chiffres incroyables. Les retours que nous avons sont fantastiques. Tout ça est évidemment très positif. Retrouver du lien avec les supporters était un autre de nos objectifs, que j’avais défini dès ma première interview avec La Dépêche. Même si on ne voit pas les gens au stade, il me semble que nous avons réussi. Je voudrais d’ailleurs remercier les supporters qui ont donné de l’énergie à l’équipe tout au long de la saison, avec l’accueil des bus notamment. L’adhésion autour du club est extrêmement positive. Donc il y a à la fois de la déception de ne pas avoir atteint l’objectif sportif, mais aussi du positif, parce qu’on sait qu’on a fait une bonne saison. Nous avons lancé des jeunes, crée un groupe avec une mentalité incroyable. Ce matin (hier) encore, les joueurs ne voulaient pas se quitter. Impossible. Ils ont dû se dire au revoir dix fois.

« Chaque fois que j’estimerai, à tort ou à raison, que l’institution sera victime d’une injustice, je la défendrai. »

Nous parlons de bilan, d’objectifs : depuis dimanche, avez-vous pu en discuter avec les propriétaires du club ?

Dès le lendemain du match de Dunkerque (le dernier de la saison régulière le 15 mai NDLR), nous avons déjà tiré un bilan tactique, technique et physique de l’équipe. Je discute constamment avec eux, la communication est fluide.

Qu’en pensent-ils ?

Ils sont contents de la saison, et déçus de ce qui s’est passé à Nantes. Avant que j’arrive, on s’était dit qu’il fallait de construire une équipe compétitive. Jamais ils ne m’ont dit qu’il fallait monter. C’est moi qui l’ai dit. Quand ils voient une équipe qui met 83 buts, qui fait jouer les jeunes, quand ils voient l’adhésion qui existe autour du club, ils sont enchantés.

Cette saison a aussi été marquée par le Covid, des stades vides, le retrait de Mediapro… Quelles ont été les conséquences financières pour le club ?

Énormes. Il y a eu une baisse généralisée de 40 % des droits sur l’ensemble des clubs professionnels français suite à la défection de Mediapro. Puis les collèges de L1 et L2 ont voté pour nous enlever les aides à la relégation. Donc nous, on a eu une double lame. Ces aides à la relégation nous sont retirées sur cette saison, et la prochaine. Nous parlons de plusieurs dizaines de millions d’euros. Une partie a été comblée de par notre gestion, une autre par les aides d’Etat, et une énorme partie va être comblée par notre actionnaire. Donc les conséquences économiques sont immenses. Nous avons de la chance d’être adossés à un actionnaire visionnaire, qui comprend le sport de haut niveau, et qui est là pour le très long terme
 

Peut-on connaître le montant de ce trou comblé par les actionnaires ?

Non.

Concernant le budget, qui était le plus important de Ligue 2 cette saison, ce sera le cas pour l’exercice suivant ?

C’est structurel. Lorsque vous avez un stade de 33 000 places, qui est le plus grand de Ligue 2, que vous avez un centre de formation comme le nôtre, dont le coût de fonctionnement représentera l’an prochain 19,5 % de notre chiffre d’affaires, le taux le plus haut en France… Nous avons aussi une structure de L1 sur le plan commercial, business, marketing, hospitalité, billetterie, partenariat, équipementier, en termes de staff technique, médical… Ce sont des coûts fixes que l’on ne veut pas réduire. Rien que ces coûts fixes font qu’on a le plus gros budget de fonctionnement de Ligue 2. Concernant le coût joueurs, je pense que nous continuerons à payer les salaires les plus compétitifs de Ligue 2 la saison prochaine.

Le budget sera sensiblement égal à cette saison ?

Nous aurons une moins grosse masse salariale, donc il sera un peu moins important. Mais pas dramatiquement.

« Nous avons eu une discussion avec Patrice Garande, et avons décidé de nous donner du temps. Nous sommes en pleine réflexion : lui, moi, l’actionnaire.»

Patrice Garande sera-t-il toujours l’entraîneur du TFC la saison prochaine ?

Nous avons eu une discussion ce matin. Nous avons décidé de nous donner du temps, lui comme moi. Nous sommes en pleine réflexion. Autant lui, moi, et l’actionnaire. Je trouve qu’il a fait du très bon boulot. Le groupe qu’il a pris à son arrivée était incroyablement traumatisé. Malgré ça, Patrice, comme le staff, tout l’entourage de l’équipe sont arrivés à créer un état d’esprit exceptionnel. Sur le style de jeu, vous ne marquez pas 83 buts avec un entraîneur défensif. Nous étions bien d’accord là-dessus. Il faut lui donner du crédit. Mais nous sommes en réflexion sur la suite. Cela sera rapide, puisque nous reprenons la saison le 24 juin.

Vos faites beaucoup d’éloges sur Patrice Garande, pourquoi alors se donner le temps de la réflexion ?

Vous avez vu ses déclarations après le match. Il avait besoin de réfléchir, savoir comment on repart, avec qui, etc. Je lui ai dit que ça tombait bien car j’étais dans la même réflexion.

Vous avez envoyé un signal fort en levant l’option d’achat de Brecht Dejaegere, qu’en est-il de Bayo et Dewaest qui sont aussi prêtés ?

En ce qui concerne ces deux joueurs, nous avons des options qui courent encore sur plusieurs semaines. Nous sommes en réflexion mais la question est surtout financière. Ce sont des joueurs qui ont des salaires très importants, le montant des options est élevé…

Ces dossiers seront réglés avant la reprise, le 24 juin ?

Oui. Contractuellement de toute façon nous sommes obligés.
Dans le sens des arrivées, avez-vous des chantiers prioritaires ?
Nous regardons tous les postes à part au niveau des gardiens de but. Mais comme vous le savez nous avons beaucoup de retours de prêt : Leya Iseka, de Sylla, de Serber, de Sidibé, Gonçalves… Et nous regardons tous les marchés, en donnant toujours priorité au marché français si nous pouvons. Mais bon, quand vous êtes Toulouse et que vous appelez les clubs de L2, soit vous surpayez, soit ils ne vous donnent pas les meilleurs joueurs. Donc c’est pour ça qu’on se diversifie au-delà de la France.

« J’ai dû avoir entre 10 et 12 réunions avec Amine Adli pour parler de son contrat. À ce jour, il n’a pas prolongé. »

Le premier joueur à avoir été transféré est Manu Koné… D’autres départs de jeunes sont à prévoir cet été ?

C’est dur de les garder et encore plus quand on ne monte pas en Ligue 1. Tous les jeunes joueurs du groupe professionnel ont reçu une offre de prolongation de contrat, sans exception. Certains l’accepteront, d’autres non, d’autant que le marché va aussi dicter si ces joueurs vont rester ou pas. Pour l’instant on a un centre de formation Rolls-Royce et on a une équipe professionnelle qui n’est pas encore une Rolls-Royce. Donc quand ces gamins sont demandés par les plus grands clubs européens, c’est difficile. Mais à un moment l’équipe pro va rattraper le centre, quand nous serons en L1, et ce sera plus facile pour les convaincre de rester plus longtemps. Ça n’empêche pas que je me bats pour les faire rester. Certains veulent partir et je suis convaincu qu’ils ne sont pas prêts. Ça ira à l’encontre de leur développement et de leur carrière.

Amine Adli est celui dont on parle le plus… Va-t-il quitter le club ?

J’ai dû avoir au bas mot entre 10 et 12 réunions avec lui pour parler de son contrat plus des coups de téléphone avec ses agents. À ce jour il n’a pas prolongé, je ne sais pas ce qui va se passer. Je n’ai eu aucune discussion avec aucun club. Voilà la situation.

Vous avez annoncé récemment la signature du premier contrat professionnel de Mamady Bangré, d’autres vont suivre ?

Il n’y aura pas d’autre premier contrat professionnel cette année. Il y a eu Rapnouil, Bangré et Himeur, il y aura un ou deux joueurs pour lesquels ça pourrait se concrétiser sur la première partie de la prochaine saison.

Plus généralement, peut-on s’attendre à ce que l’effectif soit particulièrement remanié pour la prochaine saison ?

On veut garder le plus de joueurs possible mais c’est la situation contractuelle des joueurs et le marché qui va dicter ce qui va se passer. Nous allons dire au revoir à Mauro Goicoechea, à Firmin Mubele qui sont en fin de contrat. Koulouris a mon accord pour un départ sous certaines conditions donc il cherche déjà un club…

Vous nous confirmez que vous n’avez pas obligation de vendre pour équilibrer votre budget ?

Non, nous ne sommes pas dans l’obligation de vendre grâce à notre actionnaire, pas grâce aux droits télé – car nous ne savons même pas ce que nous aurons l’année prochaine. Mais il y a des fois où vous vous trouvez dans des situations, principalement à cause de la situation contractuelle des joueurs, qui vous poussent à faire des transferts…

Propos recueillis par Arthur Tirat et Théo Faugère

Merci mec!

Clair, honnête, précis . On vous aime président ❤️

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il y a une heure, Casimir a dit :

Moi non plus.  C'est comme pour les couples : un break pour réfléchir :grin: 

Perso, j'en tire aucune conclusion. Garande a eu les mots justes: la saison n'est pas un échec, c'est une déception. Tout le monde est "dégoûté" et doit se remettre du vilain coup dans la gueule pris non seulement dimanche mais ces dernières semaines. 

En se remettant la tête à l'endroit de part et d'autre, tout peut fort bien rentrer dans l'ordre. Mon doute, c'est la concurrence et tous ces entraîneurs dispos, qui doivent forcément tenter la direction et laurey probablement fait même si Garande avait décroché la timbale... :ph34r: 

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il y a 22 minutes, Gollum a dit :

Perso, j'en tire aucune conclusion. Garande a eu les mots justes: la saison n'est pas un échec, c'est une déception

Cela dépend du point de vue. Pour le club ce n'est pas un échec car il y a eu beaucoup de réussite (com, relation supporter, etc ...), pour Garande et sportivement parlant si car l'objectif, rappelé par Comolli, était de monter.

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Quand il dit que la masse salariale va baisser je ne sais pas comment il calcule ça

Départs actés : Koné, Goicoechea, Mubélé

Départs ou baisse de contrat : Moreira, Amian, Adli

Retours : Leya, Sylla, Sidibé, Serber, Gonçalves

Ensuite sur les 3 qui étaient en prêts on ne connait pas le montant qui était pris en charge par le club. Est-ce que le salaire proposé en cas de levée d'option est inférieur à la prise en charge de salaire sur la saison actuelle ?

Si l'on en juge par la saison de Koulouris et Mubélé on peut pas vraiment être sûr de se débarrasser des boulets. 

En conclusion, annoncer une baisse de masse salariale dès aujourd'hui, c'est soit tabler sur de nombreux départs soit acter un recrutement très très limité.

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il y a une heure, Labinocle81 a dit :

Cela dépend du point de vue. Pour le club ce n'est pas un échec car il y a eu beaucoup de réussite (com, relation supporter, etc ...), pour Garande et sportivement parlant si car l'objectif, rappelé par Comolli, était de monter.

C'est un entre-deux. La nuance entre échec et déception me semble parfaite. 

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Donc en fait c’est factuel .

Tu répond aux objectifs  c’est bon  Tu répond pas  c’est un échec .point barre

 Y’a pas de demi mesure .... 

il aurait fini 14 eme de ligue 2 c’était donc la même ...

 meme bilan à l’arrivée . tchao aurevoir 

 

Et on doit surtout par prendre en compte que ça s’est joué à pas grand chose 

C’est formidable comme jugement .

a n’en pas douté que dans un boite le commercial qui échoue à quelques encablure du chiffre d’affaire qu’il aurait du faire sera traité de la même sorte que celui qui aura fait que la moitié de ce qu’on lui demandait ....

 

ou dans d’ autre sport échoué pour une  qualif à quelque centièmes par rapport  à échouer en ayant quasiment jamais pu envisager d’y arriver. 

Quel merveilleux monde . 

 

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