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Ola Toivonen


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il y a une heure, arnahud a dit :

Fake! Cf avant dernière réponse :ninja: (compatriotes)

 

il y a 40 minutes, hmg a dit :

Sympa l'annexion du Danemark par la Suède!!

Il a vécu en Norvège. Il peut le considérer comme tel je pense.

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  • 1 mois plus tard...

Ola Toivonen : «Je crois que je n'ai jamais souri de ma vie sur un terrain de foot»

Depuis l'été dernier à Toulouse, l'international suédois Ola Toivonen (7 buts en 32 matches) traîne l'image d'un joueur talentueux mais pas toujours chaleureux.

 

La séance photo s'étirant un peu trop à son goût, l'attaquant du TFC, habilement, dégaina son joker féminin dans les coursives du Stadium : «C'est bon les photos ? Car ma femme a appelé, elle ne va pas être contente. Bien sûr que non je ne suis pas le patron chez moi ! Qui l'est ?» Tout sourire, la démarche nonchalante et assurée, il a alors traversé le parking et laissé en suspens l'image d'un homme avenant, assez éloignée des retours qu'on avait eus, à Rennes mais aussi dans le vestiaire toulousain : au choix «hautain», «arrogant» ou «prétentieux». Le grand Suédois du TFC, au cours de l'entretien, a mis à mal sa réputation de mec pas vraiment enclin à échanger avec son prochain. Ou alors on est tombé un bon jour.

«Désolé d'être si direct mais êtes-vous sympa ?
(Il sourit) Oui. Les gens qui me connaissent m'aiment bien, m'apprécient, notamment ce que je fais pour eux. Et de mon côté, j'apprécie ce que les gens font pour moi, ça va dans les deux sens.

On vous pose la question parce que, lorsqu'on interroge certains de vos coéquipiers, actuels ou passés, mais aussi des entraîneurs, les mêmes termes reviennent souvent : arrogant et hautain.
Peut-être. Je choisis... Comment dire... Je choisis les moments pour être arrogant mais en général, je ne le suis pas. Je peux juste le devenir si je le veux. Cela peut être sur le terrain, face à des adversaires mais sinon, non, je ne pense pas être arrogant. J'ai confiance en ce que je suis, en ce que je peux faire. Je sais que je suis un bon joueur de foot mais je sais aussi que je dois toujours m'entraîner pour survivre. Car il y a toujours un gars derrière vous, en chasse, qui veut vous prendre la place. C'est ce qu'on apprend, peut-être, quand on débute dans le football en Suède.

2

Le nombre de titres qu'il a remportés dans sa carrière. À chaque fois avec le PSV Eindhoven : la Coupe des Pays-Bas en 2012 et la Supercoupe en 2013.

 

Ce qu'on perçoit comme de la suffisance serait juste de la confiance, une différence de mentalité entre les deux pays ?
La différence entre les deux mentalités ? (Il hésite) L'arrogance, peut-être (on sourit). Non, non, je suis sérieux, l'arrogance mais de votre côté. En Suède, c'est l'image qu'on a des Français, avec la cigarette, la casquette de travers (en français) et le fait que vous ne parliez que le français ! Et le Suédois est plus discret. Quand on se promène dans les parcs, on regarde nos chaussures, on met nos écouteurs, on n'est pas du genre à demander "Salut, ça va ?" comme ici. Moi, je suis tout ça maintenant, j'ai vécu en Suède, aux Pays-Bas, en Angleterre, en France, je m'adapte à tout ! J'aime bien entrer dans un café et commander du vin rouge comme les Français. Et j'aime rester au calme, chez moi, comme tous les Suédois.

Mais feindre cette arrogance, par moment, c'est comme un jeu pour vous ?
Non, rien n'est un jeu. Tout est sérieux dans la vie ! La vie n'est pas un jeu, on n'en a qu'une et il faut tout faire pour la réussir. Et si quelque chose ne vous plaît plus, il faut en changer. Et dans le football, même si cela doit rester un plaisir, c'est pareil : il faut tout faire pour votre équipe et vos coéquipiers. En dehors, je reste en marge, je n'ai jamais été le gars qui parle dans les médias. Je n'ai pas confiance car ils sont ou tout noir, ou tout blanc. Un jour, vous êtes le meilleur, le lendemain, vous êtes le plus nul. Ce sont des conneries mais la vie est comme ça. Mais là vous voyez que je suis un mec sympa (rires) !

Sympa mais très exigeant à en croire vos coéquipiers...
C'est vrai mais c'est parce que je suis persuadé que c'est le meilleur moyen d'avoir des résultats. Et quand cette pression vient plutôt de vos coéquipiers que de l'extérieur, c'est mieux, plus efficace. Vous pouvez venir me dire sur le terrain : "Fais plutôt ça ou ça", je n'ai aucun problème avec ça. Mais cela veut dire que moi aussi j'ai le droit de vous dire ce que je pense. Toulouse est une ville internationale, le club a de l'ambition. Avec tous ses jeunes, le futur peut lui sourire mais ils ont besoin de changer beaucoup de choses dans l'organisation. Au niveau du centre d'entraînement notamment parce que ce n'est pas vraiment bon (sourire). Mais les dirigeants le savent, les joueurs aussi, tout doit être amélioré pour avoir de bons résultats plus tard. Si vous voulez devenir un top club, vous devez avoir des installations de haut niveau.

 

«Il faut demander aux autres pourquoi ils ne m'aiment pas»

 

Même sur le terrain, vous êtes clivant. Pascal Dupraz a expliqué que votre type de jeu impliquait qu'on vous aime ou pas...
C'est comme dans la vie. Vous aimez le poisson (en français) ?

Oui.
Pas moi (rire) ! Il faut demander aux autres pourquoi ils ne m'aiment pas. Quand je revois mes matches, je suis parfois content, parfois en colère contre moi parce que je ne me suis pas trouvé bon ou parce que je pense que mes coéquipiers auraient pu faire mieux.

On a quand même l'impression que vous n'avez pas vraiment trouvé votre place dans le football moderne : pas assez rapide pour être attaquant, pas assez travailleur pour évoluer au milieu de terrain. Vous êtes presque un joueur fait pour les années 80...
(Rire) J'aime jouer entre les lignes. Si le coach me demande de jouer en dix ou neuf et demi, cela me va parfaitement. Je suis un joueur simple, qui reçoit le ballon, le rend à un coéquipier et se déplace vers la surface de réparation. Je ne suis pas Neymar, je ne suis pas ce genre de joueur mais vous le saviez, non ? Si vous regardez ce que j'ai fait au PSV, je n'ai jamais joué comme attaquant de pointe mais comme meneur de jeu ou neuf et demi. Les statistiques de l'époque parlent pour moi (60 buts et 23 passes décisives en 139 matches), elles étaient plutôt très bonnes, je trouvais souvent le cadre.

 

Ce n'est pas le cas en France (20 buts, 4 passes décisives en 70 matches de L1)...
J'ai aussi eu de bonnes statistiques en L1 quand j'ai eu l'opportunité de tenter ma chance. Vous avez vu mes stats ? Vous savez combien de fois j'ai tiré aux buts en L1 ? Pas beaucoup.

Vous prenez vraiment du plaisir à marquer des buts ? Car après votre triplé face à Lorient, vous avez déclaré (3-2) : "Oui, j'ai marqué trois buts et alors ?"
Quand je marque, ce plaisir est beaucoup plus grand pour moi que pour le coach, mes coéquipiers ou le public, c'est évident. Contre Lorient, OK j'ai marqué trois buts mais on n'était pas loin de faire match nul à la fin après avoir mené 2-0 ! Et à quoi servent mes trois buts si on fait match nul ? À rien. Je ne m'enflamme pas quand je mets un triplé. Je ne souris jamais, c'est vrai, parce que je suis concentré, j'imagine. Je crois que je n'ai jamais souri de ma vie sur un terrain de foot (rire). J'exprime peut-être trop facilement ma colère de mal jouer par exemple, je dois apprendre à intérioriser.»

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  • 1 mois plus tard...
à l’instant, JR31 a dit :

Devant le but, devant le but...à 45m du but quand même :blink2: . Respect !

Voilà comment Martin doit s'y prendre pour marquer, vu qu'en face à face à trois mètres du gardien il loupe les cages, et à neuf mètres au point de péno aussi. Faut qu'il tente de 45 mètres. :ninja:

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